Le bateau de pêche qui a échoué dans la nuit du dimanche au lundi dernier à N’Guessandon situé à 4 km de Toukouzou Hozalem est désormais connu. Il s’agit d’un chalutier battant pavillon ghanéen et dont le propriétaire est chinois. Les membres de l’équipage au nombre de 23 dont 17 Ghanéens et 6 Chinois, qui avaient été maintenus à la CRS 2 de Marcory Zone 4, ont été relâchés et remis à leurs ambassades, vendredi dernier dans l’après-midi. Selon le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, tous se portent bien et n’ont subi aucune maltraitance. La législation en la matière veut que l’équipage soit relâché, à part le capitaine du bateau, le mécanicien et le patron de pêche. Ce qui a été faits après de longs échanges avec les responsables des deux ambassades. Ceux-ci ont été mis à la disposition de la Direction générale des affaires maritimes et portuaires. «La Côte d’Ivoire ayant des rapports de coopération avec le Ghana et la Chine, nous avons décidé de régler le problème sans heurts. Nous avons libéré les membres de l’équipage, mais les trois autres serviront de garantie, en attendant l’arrivée du propriétaire du bateau», a indiqué le ministre Adjoumani. Pour lui, cet incident montre combien les pays africains et la Côte d’Ivoire en particulier sont fragiles à ce niveau. «On a aucune possibilité de surveiller nos eaux. Ce qui est arrivé, a été un coup de chance. Ce sont des pratiques qui ont lieu chaque fois. Ce bateau n’avait aucune autorisation pour pêcher dans les eaux ivoiriennes», a déploré Kobenan Adjoumani.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé