Le coup d’envoi de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football co-organisée par la Guinée Equatoriale et le Gabon, a été donné le samedi 21 janvier, à Bata, en terre équato-guinéenne, en présence des Chefs d’Etat des deux pays (Obiang N’guéma et Ali Bongo), ainsi que de Sassou N’guesso du Congo.
Féerique ! C’est ce que l’on peut dire de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2012 à Bata, en Guinée Equatoriale. Dans un registre particulier et bien sobre, la Guinée Equatoriale s’est présentée à la face de l’Afrique et du monde entier. La cérémonie s’ouvre sur une note de chant religieux bien interprétée par une chorale. Et le maître de cérémonie de dire après, que les festivités peuvent débuter. Les spectateurs ont répondu à l’appel du COCAN et de la CAF. Et l’expression des différentes tribunes traduisaient à merveille cet appel entendu, même si une tribune n’affichait pas complet, parce que réservée aux supporters libyens qui n’ont pas répondu favorablement. Sur la pelouse, une tente servait d’écran et transmettait des images visibles à tous les endroits du stade. Les différentes danses du pays ainsi que les particularités de la Guinée Equatoriale ont illustré l’écran. Le Gabon, complice de cette CAN, n’a pas été oublié. Et que dire des équipes participantes ? Tout simplement inédit, le déplacement des jeunes avec le drapeau des participants. La lumière et le noir, puis le jeu des couleurs, dans un décor bruyant. Il n’y avait pas de vuvuzela mais les spectateurs donnaient de la voix. Chaque pays a eu droit à un hommage par le biais de son symbole. L’Eléphant pour la Côte d’Ivoire, l’arbre d’espoir pour la Guinée Equatoriale. Le Président Obiang était ému, tout comme Ali Bongo et Sassou N’guesso. Un petit pays peut réussir l’organisation de la CAN. C’est ce qu’a traduit le Président Obiang dans son message bref et concis. Il a remercié la CAF pour la confiance placée en la Guinée Equatoriale avant de donner le coup d’envoi de la CAN 2012. Les 22 acteurs du match d’ouverture ont eu l’honneur de recevoir une poignée de main du Président équato-guinéen. Le match Guinée Equatoriale – Libye, pouvait donc commencer.
Un bonheur immense dans tout le pays
500 millions FCFA à toute l’équipe en cas de victoire et 10 millions FCFA à celui qui inscrira le premier but équato-guinéen. Telle a été l’annonce faite par le fils du Président, Theodoro N`guéma aux joueurs, avant le match contre la Libye. En tout cas, à Malabo et à Bata, personne ne pariait sur le Nzalang Nacional pour cette CAN. Les Equato-guinéens se réjouissaient tout simplement du fait d’accueillir la compétition. «L’entraîneur brésilien vient d’arriver et on n’est pas véritablement sûr que l’équipe ira loin, comme c’est ballon, on va jouer», a fait savoir un membre de la Fédération équato-guinéenne de football. La Guinée Equatoriale a joué et elle a gagné le samedi 21 janvier 2012, devant son Président et tous ses invités. Javier Balboa Osa a libéré tout un pays à la 87e minute du match. Il est entré dans l’histoire de la CAN et avec lui, la Guinée Equatoriale. Pour une première participation à la grand’messe du football africain en tant que pays organisateur, le Nzalang Nacional frappe un grand coup, grâce à sa détermination. Le football n’est pas une science exacte. La Libye s’est écroulée un but à zéro devant le petit poucet du groupe, la Guinée Equatoriale. Et cette victoire a provoqué un séisme de joie dans tout le pays. De Bata à Malabo, les populations sont sorties pour fêter cette première victoire à la CAN. On aurait cru que le pays venait de remporter le graal continental, tellement le vacarme des véhicules ajouté aux cris de joie des riverains donnait du sens à Malabo et à Bata. A Malabo surtout, le show a duré toute la nuit. Les bars, restaurants et boîtes de nuit, ont été pris d’assaut par les supporters du Nzalang Nacional. La Guinée Equatoriale a réussi sa cérémonie et son match d’ouverture, samedi dernier. Et le rêve est permis pour cette équipe dans le groupe A. Puisque l’un des favoris de cette CAN, le Sénégal, a trébuché devant la Zambie (1-2), en seconde opposition samedi. Les Lions de la Téranga ont été méconnaissables face aux Chipolopolos qui, comme le Nzalang Nacional, ont pris une option sérieuse sur la qualification au second tour.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
Féerique ! C’est ce que l’on peut dire de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2012 à Bata, en Guinée Equatoriale. Dans un registre particulier et bien sobre, la Guinée Equatoriale s’est présentée à la face de l’Afrique et du monde entier. La cérémonie s’ouvre sur une note de chant religieux bien interprétée par une chorale. Et le maître de cérémonie de dire après, que les festivités peuvent débuter. Les spectateurs ont répondu à l’appel du COCAN et de la CAF. Et l’expression des différentes tribunes traduisaient à merveille cet appel entendu, même si une tribune n’affichait pas complet, parce que réservée aux supporters libyens qui n’ont pas répondu favorablement. Sur la pelouse, une tente servait d’écran et transmettait des images visibles à tous les endroits du stade. Les différentes danses du pays ainsi que les particularités de la Guinée Equatoriale ont illustré l’écran. Le Gabon, complice de cette CAN, n’a pas été oublié. Et que dire des équipes participantes ? Tout simplement inédit, le déplacement des jeunes avec le drapeau des participants. La lumière et le noir, puis le jeu des couleurs, dans un décor bruyant. Il n’y avait pas de vuvuzela mais les spectateurs donnaient de la voix. Chaque pays a eu droit à un hommage par le biais de son symbole. L’Eléphant pour la Côte d’Ivoire, l’arbre d’espoir pour la Guinée Equatoriale. Le Président Obiang était ému, tout comme Ali Bongo et Sassou N’guesso. Un petit pays peut réussir l’organisation de la CAN. C’est ce qu’a traduit le Président Obiang dans son message bref et concis. Il a remercié la CAF pour la confiance placée en la Guinée Equatoriale avant de donner le coup d’envoi de la CAN 2012. Les 22 acteurs du match d’ouverture ont eu l’honneur de recevoir une poignée de main du Président équato-guinéen. Le match Guinée Equatoriale – Libye, pouvait donc commencer.
Un bonheur immense dans tout le pays
500 millions FCFA à toute l’équipe en cas de victoire et 10 millions FCFA à celui qui inscrira le premier but équato-guinéen. Telle a été l’annonce faite par le fils du Président, Theodoro N`guéma aux joueurs, avant le match contre la Libye. En tout cas, à Malabo et à Bata, personne ne pariait sur le Nzalang Nacional pour cette CAN. Les Equato-guinéens se réjouissaient tout simplement du fait d’accueillir la compétition. «L’entraîneur brésilien vient d’arriver et on n’est pas véritablement sûr que l’équipe ira loin, comme c’est ballon, on va jouer», a fait savoir un membre de la Fédération équato-guinéenne de football. La Guinée Equatoriale a joué et elle a gagné le samedi 21 janvier 2012, devant son Président et tous ses invités. Javier Balboa Osa a libéré tout un pays à la 87e minute du match. Il est entré dans l’histoire de la CAN et avec lui, la Guinée Equatoriale. Pour une première participation à la grand’messe du football africain en tant que pays organisateur, le Nzalang Nacional frappe un grand coup, grâce à sa détermination. Le football n’est pas une science exacte. La Libye s’est écroulée un but à zéro devant le petit poucet du groupe, la Guinée Equatoriale. Et cette victoire a provoqué un séisme de joie dans tout le pays. De Bata à Malabo, les populations sont sorties pour fêter cette première victoire à la CAN. On aurait cru que le pays venait de remporter le graal continental, tellement le vacarme des véhicules ajouté aux cris de joie des riverains donnait du sens à Malabo et à Bata. A Malabo surtout, le show a duré toute la nuit. Les bars, restaurants et boîtes de nuit, ont été pris d’assaut par les supporters du Nzalang Nacional. La Guinée Equatoriale a réussi sa cérémonie et son match d’ouverture, samedi dernier. Et le rêve est permis pour cette équipe dans le groupe A. Puisque l’un des favoris de cette CAN, le Sénégal, a trébuché devant la Zambie (1-2), en seconde opposition samedi. Les Lions de la Téranga ont été méconnaissables face aux Chipolopolos qui, comme le Nzalang Nacional, ont pris une option sérieuse sur la qualification au second tour.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
