La Côte d’Ivoire a fait l’essentiel à Malabo. À savoir décrocher la victoire que tout le peuple attendait. Dans un collectif assuré mais sans rassurer, Copa Barry a été le meilleur de tous. Gervhino, Drogba méritent d’être cités. Mais entre nous, on attendait, toute autre prestation d’un candidat déclaré au titre. Et bien de choses doivent d’être revues sous peine d’être balayé par l’harmattan sénégalais, le siroco Marocain ou l’ouragan guinéen. Nous relèverons deux choses dans la prestation des Eléphants. Premièrement, la lenteur dans la transmission du ballon. L’équipe joue «à deux à l’heure» et on ne peut pas ici mettre en avant l’état de la pelouse. C’est surtout le manque de solution apportée au porteur du ballon. Seconde remarque, l’inefficacité des jeux de passes. C’est assez simple. Sur cinq passes effectuées, trois passes vont latéralement ou vers l’arrière. Une autre va vers l’adversaire et une seule va devant. Ceci n’est pas la faute à l’entraîneur. Celui-ci met un système en place et demande aux professionnels rompus à tous les schémas tactiques de l’appliquer et de l’animer. Aucun projet n’est viable quand on joue sans rythme. Est-ce la cause de la conséquence ? Les partenaires ne seront pas disponibles. Doit-on mettre sur le tapis, la réelle motivation des athlètes ? Ou l’esprit de groupe, c'est-à-dire leur volonté de faire bloc ? C’est certainement trop vite aller en besogne. On va se contenter de tirer la sonnette d’alarme. Sportivement !
Par Aimé Brière
Par Aimé Brière