Les réactions suite aux violences survenues lors du meeting du Front populaire ivoirien (Fpi), samedi, à Yopougon, se poursuivent. Joint, hier au téléphone, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a soutenu que des enquêtes sont en cours. « Il est évident que le gouvernement ne se satisfera jamais que des Ivoiriens s’entretuent, s’entredéchirent. Notre rôle est de comprendre ce qui a pu réellement se passer. Le ministère de l’Intérieur fera des enquêtes et en fonction de ça, des mesures seront prises », a-t-il affirmé. Pour le ministre des Postes et des technologies de l’information et de la communication, il est clair que le Fpi a quelque peu cherché ce qui lui est arrivé. «Certains partis doivent éviter d’être tout le temps dans la menace, les invectives, les insultes, etc. C’est ce qui amène ce type de réactions. Si le langage est courtois, s’il est civilisé, constructif, il n’y aura pas de débordements ! Il n’y a pas de raison qu’il y en ait. Mais si certains ont l’impression d’être nargués, insultés, on continuera malheureusement de déplorer des actes comme ceux-là », a-t-il ajouté. Et, de poursuivre : «ce n’est pas dans la rue qu’on démontre qu’on est majoritaire. Cette majorité, c’est à des élections et ces élections ont eu lieu il y a un an. Elles ont clairement désigné un vainqueur qui est en train de gouverner. Tout ce qu’on demande à l’opposition, c’est de s’opposer comme on s’oppose dans un Etat de droit, de façon constructive, en ne mentant pas tous les jours, en ne créant pas de complots. Il faut s’opposer en faisant des propositions qui font avancer le pays ».
MAE
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