MALABO - Après une entame poussive contre le Soudan (1-0), le sélectionneur de la Côte d`Ivoire François Zahoui a déclaré mardi que, quelle que soit la manière, seule la victoire finale lui importait dans cette CAN-2012, juste avant d`affronter le Burkina Faso, jeudi à Malabo (groupe B).
Q: Quel est l`état d`esprit de la sélection avant le match de jeudi?
R: "C`est un match important pour les deux équipes mais, nous, on l`aborde sereinement. Ce sera un match difficile qui nous attend, un derby. Les Burkinabés ont perdu leur premier match, ils seront vaillants. On sait que la Côte d`Ivoire a un label avec des joueurs médiatiques et tous les adversaires sont à 200%. Il faut être prêt à gravir chaque palier mais on est serein et déterminé."
Q: Allez-vous effectuer des changements par rapport au premier match?
R: "J`ai toujours bâti cette équipe avec une notion de groupe. Dès ma prise de fonctions (en août 2010, ndlr), j`ai dit qu`un groupe de joueurs devait être prêt pour pallier toute situation. Tout le monde doit être concerné. J`ai déjà fait tourner l`équipe lors des qualifications et tenté d`impliquer tout le groupe. L`équipe doit être basée non pas sur 11 gars mais sur les 23.
Après, on verra en fonction des forces de chacun s`il faut injecter du sang neuf ou pas. Je ne dévoilerai cependant pas ma stratégie ni mes batteries."
Q: Quel est l`état de l`infirmerie?
R: "Il faut mettre en évidence le travail de titan des médecins parce qu`on sent la volonté de chaque joueur de gagner sa place dans l`équipe à chaque entraînement et les docteurs ont souvent beaucoup de travail. Mais l`infirmerie se vide petit à petit. On n`a pas voulu prendre de risques durant la préparation avec Emmanuel Eboué mais, là, il est apte et ça me donne encore plus de choix. A part Kafumba Coulibaly, qui a une alerte à la cheville, tout le monde est apte."
Q: Quelle sera la principale difficulté contre le Burkina Faso?
R: "L`équipe adverse n`a rien à perdre contre la Côte d`Ivoire et a tout à gagner. On est favori et tout le monde attend à ce qu`on gagne nos matches facilement mais je travaille sur la notion de respect de l`adversaire. En 1993, l`équipe de France avait deux matches faciles à la maison et ils ne se sont pas qualifiés pour la Coupe du monde. Sur le terrain, il peut se produire des surprises. On savait qu`il ne fallait pas s`énerver lors du premier match.
Je veux instaurer la culture de la gagne. Je veux que l`on gagne des matches et que l`on ramène la coupe à Abidjan. En 92, on a gagné avec trois prolongations et une finale aux tirs aux but. On confond souvent spectacle et efficacité. J`ai tiré les enseignements du passé. Le spectacle ne plaira pas souvent mais, ce qui m`importe, c`est la culture du résultat. Il ne faut pas tomber dans le piège du passé. L`objectif, c`est d`aller en finale et de la gagner. Mes joueurs souffriront pour gagner des matches."
Q: Quel est l`état d`esprit de la sélection avant le match de jeudi?
R: "C`est un match important pour les deux équipes mais, nous, on l`aborde sereinement. Ce sera un match difficile qui nous attend, un derby. Les Burkinabés ont perdu leur premier match, ils seront vaillants. On sait que la Côte d`Ivoire a un label avec des joueurs médiatiques et tous les adversaires sont à 200%. Il faut être prêt à gravir chaque palier mais on est serein et déterminé."
Q: Allez-vous effectuer des changements par rapport au premier match?
R: "J`ai toujours bâti cette équipe avec une notion de groupe. Dès ma prise de fonctions (en août 2010, ndlr), j`ai dit qu`un groupe de joueurs devait être prêt pour pallier toute situation. Tout le monde doit être concerné. J`ai déjà fait tourner l`équipe lors des qualifications et tenté d`impliquer tout le groupe. L`équipe doit être basée non pas sur 11 gars mais sur les 23.
Après, on verra en fonction des forces de chacun s`il faut injecter du sang neuf ou pas. Je ne dévoilerai cependant pas ma stratégie ni mes batteries."
Q: Quel est l`état de l`infirmerie?
R: "Il faut mettre en évidence le travail de titan des médecins parce qu`on sent la volonté de chaque joueur de gagner sa place dans l`équipe à chaque entraînement et les docteurs ont souvent beaucoup de travail. Mais l`infirmerie se vide petit à petit. On n`a pas voulu prendre de risques durant la préparation avec Emmanuel Eboué mais, là, il est apte et ça me donne encore plus de choix. A part Kafumba Coulibaly, qui a une alerte à la cheville, tout le monde est apte."
Q: Quelle sera la principale difficulté contre le Burkina Faso?
R: "L`équipe adverse n`a rien à perdre contre la Côte d`Ivoire et a tout à gagner. On est favori et tout le monde attend à ce qu`on gagne nos matches facilement mais je travaille sur la notion de respect de l`adversaire. En 1993, l`équipe de France avait deux matches faciles à la maison et ils ne se sont pas qualifiés pour la Coupe du monde. Sur le terrain, il peut se produire des surprises. On savait qu`il ne fallait pas s`énerver lors du premier match.
Je veux instaurer la culture de la gagne. Je veux que l`on gagne des matches et que l`on ramène la coupe à Abidjan. En 92, on a gagné avec trois prolongations et une finale aux tirs aux but. On confond souvent spectacle et efficacité. J`ai tiré les enseignements du passé. Le spectacle ne plaira pas souvent mais, ce qui m`importe, c`est la culture du résultat. Il ne faut pas tomber dans le piège du passé. L`objectif, c`est d`aller en finale et de la gagner. Mes joueurs souffriront pour gagner des matches."