MBINI - Le ministre des Sports de Guinée équatoriale Francisco Pascual Eyegue Obama Asué a déclaré mardi à l`AFP que son pays, qui accueille actuellement la Coupe d`Afrique des nations (CAN-2012) de football, n`était "pas une dictature".
"Les informations sur la Guinée équatoriale qui vont à l`étranger ne sont pas correctes. Ce n`est pas une dictature. Si c`était une dictature, on n`admettrait pas la presse internationale et la télévision internationale dans tout le pays", a affirmé le ministre.
"C`est un pays isolé, nous travaillons pour ouvrir le pays. Dans un monde globalisé, tout n`est pas positif ou négatif", a-t-il ajouté en marge de la remise d`une prime aux joueurs de la sélection nationale par Teodorin Obiang, fils du président Teodoro Obiang qui gouverne sans partage ce petit pays africain hispanophone depuis 1979.
Président en exercice de l`Union africaine, M. Obiang tente depuis quelques années de modifier l`image de son pays, souvent qualifié de "dictature" par les défenseurs des droits de l`Homme.
"Notre objectif est d`arriver à une alphabétisation à 100%, une vraie alphabétisation, et des infrastructures qui connectent tout le pays, a encore dit M. Eyegue Obama Asué. Notre mission est dure: maintenir ce peuple en paix.
Ce n`était pas le cas pendant les onze ans d`obscurantisme, de 1968 à 1979, sous la présidence (de Francisco) Macias" renversé puis fusillé par le président Obiang.
"La Guinée équatoriale donne ce qu`elle a: l`hospitalité et la paix. Vous pouvez vous promener la nuit à 3h, 4h, 5 heures du matin et il ne vous arrivera rien. Personne ne frappe personne", a-t-il assuré, se targuant d`une faible criminalité dans ce pays très surveillé.
Les ONG One et EG Justice ont profité de la CAN-2012 pour dénoncer la "corruption". Elles soulignent que, "grâce à ses réserves de pétrole, la Guinée équatoriale affiche le revenu par habitant le plus élevé d`Afrique".
Elles assurent que "des milliards d`euros ont été dépensés pour bâtir des infrastructures destinées à impressionner les visiteurs étrangers et à divertir une petite élite locale. La majorité de la population n`a pas accès aux services de base".
"Les informations sur la Guinée équatoriale qui vont à l`étranger ne sont pas correctes. Ce n`est pas une dictature. Si c`était une dictature, on n`admettrait pas la presse internationale et la télévision internationale dans tout le pays", a affirmé le ministre.
"C`est un pays isolé, nous travaillons pour ouvrir le pays. Dans un monde globalisé, tout n`est pas positif ou négatif", a-t-il ajouté en marge de la remise d`une prime aux joueurs de la sélection nationale par Teodorin Obiang, fils du président Teodoro Obiang qui gouverne sans partage ce petit pays africain hispanophone depuis 1979.
Président en exercice de l`Union africaine, M. Obiang tente depuis quelques années de modifier l`image de son pays, souvent qualifié de "dictature" par les défenseurs des droits de l`Homme.
"Notre objectif est d`arriver à une alphabétisation à 100%, une vraie alphabétisation, et des infrastructures qui connectent tout le pays, a encore dit M. Eyegue Obama Asué. Notre mission est dure: maintenir ce peuple en paix.
Ce n`était pas le cas pendant les onze ans d`obscurantisme, de 1968 à 1979, sous la présidence (de Francisco) Macias" renversé puis fusillé par le président Obiang.
"La Guinée équatoriale donne ce qu`elle a: l`hospitalité et la paix. Vous pouvez vous promener la nuit à 3h, 4h, 5 heures du matin et il ne vous arrivera rien. Personne ne frappe personne", a-t-il assuré, se targuant d`une faible criminalité dans ce pays très surveillé.
Les ONG One et EG Justice ont profité de la CAN-2012 pour dénoncer la "corruption". Elles soulignent que, "grâce à ses réserves de pétrole, la Guinée équatoriale affiche le revenu par habitant le plus élevé d`Afrique".
Elles assurent que "des milliards d`euros ont été dépensés pour bâtir des infrastructures destinées à impressionner les visiteurs étrangers et à divertir une petite élite locale. La majorité de la population n`a pas accès aux services de base".