Pour son entrée en lice dans la coupe d’Afrique des nations, les Eléphants footballeurs ont fait le service minimum. Devant leurs adversaire, des Soudanais déterminés à vendre cher leur peau de crocodile ou refusant de laisser leurs plumes de faucon sur le terrain, les pachydermes ivoiriens n’ont barri qu’une seule fois. Les plus optimistes en ont conclu que les tricolores n’ont pas voulu se jeter, tout de suite, dans la bagarre. La compétition s’étalant sur près de trois semaines, il ne serait pas prudent de tout donner d’entrée de jeu. L’essentiel étant d’engranger des points, pour un but marqué contre zéro, encaissé, la moisson n’est pas à négliger. Quant aux pessimistes, pour ne pas dire les « éternels pressés », le jeu produit par les poulains de Zahoui, cités parmi les favoris des favoris, a été loin de convaincre. Surtout que vers la fin de la rencontre les athlètes arrivés des bords du Nil, ont assiégé le rectangle ivoirien, ces supporters exigeants ne sont pas allés loin pour conclure que la suite de la coupe sera très difficile. Même si l’on est d’avis que la prestation de nos Eléphants n’a pas été à la hauteur de leur réputation, leur prévoir une suite difficile, c’est allé très vite en besogne. Trois points, pour commencer, c’est bon à prendre. Notre petit doigt nous indique que les Eléphants iront loin, très loin pour permettre au bon peuple de Côte d’Ivoire de vivre des moments agréables. Après avoir connu des situations difficiles, vivre une joie collective ne serait pas une mauvaise chose. Après les orages, le beau temps revigorerait les populations. La route vers la réconciliation paraîtrait alors aisée à parcourir. Le bon peuple de Côte d’Ivoire n’ignore que les éternels jaloux, ceux qui disent aimer notre carré et qui ne cessent de lui faire du tort, prie tous les diables pour que la participation de nos champions à cette CAN, tourne court. Ainsi, ils auront des tonnes d’argument pour faire dire aux événements ce qu’ils ne signifient pas en réalité. Oubliant que le pays n’a rien remporté sous leur règne, ils concluront, comme toujours, que sans leur inspirateur rien ne pourra se faire dans ce pays. Ils applaudiront des deux mains une élimination (nous touchons du bois) de l’équipe nationale. C’est toujours par ces actes détestables qui démontrent leur amour (satanique) de la patrie. Mais, comme il est de coutume, ils auront honte. Lors de leur première sortie, les pachydermes ivoiriens ont montré qu’ils ont acquis une maturité ce qui leur permet de gérer leurs matches à mesure que la compétition se déroulera. Les barrissements des Eléphants ivoiriens s’entendront depuis les forêts noires du Gabon et de la Guinée équatoriale. Il n’y a pas de doute
Sport Publié le mercredi 25 janvier 2012 | Le Patriote