S’il ne partage pas forcément l’avis des uns et des autres sur la qualité de jeu de son équipe, Zahoui François ne cache pas pourtant que certaines choses restent à améliorer. «Il va arriver un moment où le spectacle n’a pas sa place. On savait qu’on aurait des matchs difficiles. Mais, pour moi, ce qui est essentiel, c’est la capacité du groupe à gérer une rencontre. Je suis venu instaurer la culture de la gagne. Mon objectif est de gagner des matchs et de ramener la Coupe à Abidjan. On a un objectif à atteindre et on l’atteindra avec des méthodes différentes», a déclaré, hier en conférence de presse, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire à l’hôtel Sofitel Sipopo à Malabo. A 48 heures du «derby» ouest-africain qui opposera les Eléphants aux Etalons du Burkina Faso au stade de Malabo en match comptant pour la 2e journée du groupe B de la CAN Orange 2012, Zahoui est revenu sur le «parfait» état d’esprit au sein de son groupe. «On a six matchs difficiles à jouer avec des adversaires motivés à 200%. Le Burkina a perdu son premier match. Ils seront très vaillants parce que ce match est avant tout un derby. Mais nous sommes sereins. On prépare les matchs de la même manière et les joueurs sont très concentrés. L’ambiance est très bonne», a-t-il indiqué. Interrogé sur de probables changements dans le onze de départ contre le voisin burkinabè, il a préféré mettre en avant la notion de groupe. «C’est une équipe de 23 joueurs et non 11. On verra s’il faut injecter du sang neuf en fonction de la forme des joueurs», a précisé Zahoui. Il s’est, par contre, réjoui d’avoir à sa disposition tous ses joueurs. Une situation qui élargit son champ de choix. «J’ai dit aux joueurs de me mettre en difficulté en ce qui concerne la composition de l’équipe. A part un léger souci avec Kafu (Coulibaly Kafoumba) qui a une alerte à la cheville, l’infirmerie se vide petit-à-petit. Eboué (Emmanuel) est apte pour jouer le match contre le Burkina», a souligné le sélectionneur des Eléphants. Il a, par ailleurs, regretté l’état des vestiaires du stade de Malabo : «Des vestiaires sans fenêtres et sans climatisation. On était presque dans un four».
Salomon Kalou et Max Gradel, de leur côté, n’ont pas caché leur envie de venir à bout du Burkina. Même s’ils reconnaissent que la partie ne sera pas facile. «On ne craint pas le Burkina, mais on respecte cette équipe. Ils ont perdu leur premier match et ils sortiront pour venir chercher un résultat. Ce qui serait un avantage pour nous», a dit le passeur décisif de la victoire contre le Soudan (1-0). Pour Max Gradel, la clé du match viendra du respect des consignes de l’entraîneur. «Si on joue comme le sélectionneur va le recommander, il n’y aura pas d’inquiétudes à se faire», a renchéri le milieu de terrain stéphanois. OUATTARA Gaoussou à Malabo (Guinée-Equatoriale)
Salomon Kalou et Max Gradel, de leur côté, n’ont pas caché leur envie de venir à bout du Burkina. Même s’ils reconnaissent que la partie ne sera pas facile. «On ne craint pas le Burkina, mais on respecte cette équipe. Ils ont perdu leur premier match et ils sortiront pour venir chercher un résultat. Ce qui serait un avantage pour nous», a dit le passeur décisif de la victoire contre le Soudan (1-0). Pour Max Gradel, la clé du match viendra du respect des consignes de l’entraîneur. «Si on joue comme le sélectionneur va le recommander, il n’y aura pas d’inquiétudes à se faire», a renchéri le milieu de terrain stéphanois. OUATTARA Gaoussou à Malabo (Guinée-Equatoriale)