Une centaine d’employés de l’opérateur de téléphonie cellulaire Warid, licenciés le 31 juillet 2011 sont toujours dans l’attente du paiement de leurs droits. Warid Côte d’Ivoire, l’une des innombrables propriétés d’un magnat du Golfe, le Cheick Al Nayan, prince héritier du Royaume d’Abu Dhabi, est dans la tempête depuis sa création sous le défunt régime de Laurent Gbagbo. L’homme est-il arrivé sur les bords de la lagune Ebrié au mauvais moment ? Sûr. Mais le problème est qu’il a dû pour s’installer en 2008, débaucher à bouts de bras, plus précisément 90% de ses employés chez ses concurrents. Aujourd’hui, ces bras valides qui ont voulu profiter de l’offre du marché n’ont que leurs yeux pour pleurer.
L’entreprise du prince arabe, créée avec un capital de 30 milliards de nos francs, commencera sa phase projet avec 200 employés. L’année suivante, la machine s’arrête sans crier gare. Les arriérées de salaires commencent à s’accumuler, et la vingtaine d’expatriés pakistanais de la boîte regagnent leurs pays. Finalement, on arrivera au licenciement collectif de 107 employés pour motif économique. Ils ne bénéficieront que du paiement de leurs droits légaux, sans mesure d’accompagnement ni ni indemnité spéciale de départ. Ces ex-employés se retrouvent aujourd’hui dans la rue, ignorés par la CNPS à qui Warid-Ci doit près de 300 millions de francs des cotisations sociales.
Les ex-employés du milliardaire arabe, réunis en syndicat pour défendre leurs droits courent aujourd’hui après une réparation estimée à 18 mois de salaire. Auront-ils gain de cause ? Wait and see !
Edgar Kouassi
L’entreprise du prince arabe, créée avec un capital de 30 milliards de nos francs, commencera sa phase projet avec 200 employés. L’année suivante, la machine s’arrête sans crier gare. Les arriérées de salaires commencent à s’accumuler, et la vingtaine d’expatriés pakistanais de la boîte regagnent leurs pays. Finalement, on arrivera au licenciement collectif de 107 employés pour motif économique. Ils ne bénéficieront que du paiement de leurs droits légaux, sans mesure d’accompagnement ni ni indemnité spéciale de départ. Ces ex-employés se retrouvent aujourd’hui dans la rue, ignorés par la CNPS à qui Warid-Ci doit près de 300 millions de francs des cotisations sociales.
Les ex-employés du milliardaire arabe, réunis en syndicat pour défendre leurs droits courent aujourd’hui après une réparation estimée à 18 mois de salaire. Auront-ils gain de cause ? Wait and see !
Edgar Kouassi