A 24 heures d’un derby chaud, bouillant entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, nous sommes allés à la découverte des Etalons dans leur antre du Sofitel président de Malabo. Etats des lieux avant le big match de demain.
Lundi , 14h, le soleil brille de mille feux sur Malabo. Et à quelques encablures de la résidence du chef de l’Etat équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, se trouve le Sofitel président, le quartier général des Etalons du Burkina Faso, les futurs adversaires de l’équipe de Côte d’Ivoire. Demain, les Burkinabè jouent gros face aux Eléphants dans le groupe B de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. Après sa défaite, dimanche, face à l’Angola (1-2), le Burkina n’a plus de joker. «C’est une finale. Car nous sommes condamnés à gagner ce match», déclare Charles Kaboré, le joueur de l’Olympique de Marseille. Des joueurs déambulent dans les couloirs de l’hôtel. Ils s’apprêtent à la traditionnelle marche matinale dans les rues de la ville. L’attaquant d’Umm Salal (Qatar), Aristide Bancé, avec sa coiffure de rockeur, ne passe pas inaperçu. «Jouer contre les Eléphants est toujours un moment important pour moi. Ce match-là, nous devons le gagner», lance-t-il. L’enfant de Williamsville, où il a vu le jour, a un lien historique avec la Côte d’Ivoire. La main droite dans le plâtre, Traoré Aboul Razak, l’attaquant de Lechia Gdansk (Pologne) qui a longtemps hésité entre les Etalons et les Eléphants semble serein. «Ma santé, ça va. Je n’ai plus mal. Tout se passe bien. On dit quoi à Abidjan ?», demande-t-il. «Nous n’avons pas peur. Nous allons jouer notre va-tout. En football, rien n’est joué d’avance», fait-il remarquer. Lui, l’enfant d’Adjamé, où il a été formé à l’Excellence, un centre de formation. Tout comme Bancé et Razak, Mohamed Koffi, le défenseur de Petrojet (Egypte) est aussi un Abidjanais. Lui, a été l’ancien stoppeur du Stella club d’Adjamé. Demain soir, ils iront défier les Eléphants de Didier Drogba à la faveur d’un match de feu à l’Estadio de Malabo. Assis dans un des salons d’un des bars de l’hôtel, Paolo Duarte, le sélectionneur des Etalons est toujours prolifique, lorsqu’il parle de l’équipe de Côte d’Ivoire. «Voyons, c’est un match important pour nous. Nous avons l’obligation de le gagner», affirme-t-il. Retenez aussi que c’est pour la deuxième fois que les Eléphants et les Etalons vont croiser le fer en phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. La première confrontation s’était soldée par un nul (0-0) à Cabinda en Angola, il y a deux ans.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo
Lundi , 14h, le soleil brille de mille feux sur Malabo. Et à quelques encablures de la résidence du chef de l’Etat équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, se trouve le Sofitel président, le quartier général des Etalons du Burkina Faso, les futurs adversaires de l’équipe de Côte d’Ivoire. Demain, les Burkinabè jouent gros face aux Eléphants dans le groupe B de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. Après sa défaite, dimanche, face à l’Angola (1-2), le Burkina n’a plus de joker. «C’est une finale. Car nous sommes condamnés à gagner ce match», déclare Charles Kaboré, le joueur de l’Olympique de Marseille. Des joueurs déambulent dans les couloirs de l’hôtel. Ils s’apprêtent à la traditionnelle marche matinale dans les rues de la ville. L’attaquant d’Umm Salal (Qatar), Aristide Bancé, avec sa coiffure de rockeur, ne passe pas inaperçu. «Jouer contre les Eléphants est toujours un moment important pour moi. Ce match-là, nous devons le gagner», lance-t-il. L’enfant de Williamsville, où il a vu le jour, a un lien historique avec la Côte d’Ivoire. La main droite dans le plâtre, Traoré Aboul Razak, l’attaquant de Lechia Gdansk (Pologne) qui a longtemps hésité entre les Etalons et les Eléphants semble serein. «Ma santé, ça va. Je n’ai plus mal. Tout se passe bien. On dit quoi à Abidjan ?», demande-t-il. «Nous n’avons pas peur. Nous allons jouer notre va-tout. En football, rien n’est joué d’avance», fait-il remarquer. Lui, l’enfant d’Adjamé, où il a été formé à l’Excellence, un centre de formation. Tout comme Bancé et Razak, Mohamed Koffi, le défenseur de Petrojet (Egypte) est aussi un Abidjanais. Lui, a été l’ancien stoppeur du Stella club d’Adjamé. Demain soir, ils iront défier les Eléphants de Didier Drogba à la faveur d’un match de feu à l’Estadio de Malabo. Assis dans un des salons d’un des bars de l’hôtel, Paolo Duarte, le sélectionneur des Etalons est toujours prolifique, lorsqu’il parle de l’équipe de Côte d’Ivoire. «Voyons, c’est un match important pour nous. Nous avons l’obligation de le gagner», affirme-t-il. Retenez aussi que c’est pour la deuxième fois que les Eléphants et les Etalons vont croiser le fer en phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. La première confrontation s’était soldée par un nul (0-0) à Cabinda en Angola, il y a deux ans.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo