Avant leur match demain au stade de Malabo, un tour dans les quartiers généraux de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso finit de convaincre à quel niveau les deux adversaires sont concentrés. Et se vouent mutuellement respect.
Les oppositions Côte d’Ivoire-Burkina Faso qui étaient de simples formalités pour les Eléphants ne le sont plus. Ces classiques font désormais partie des derbies ouest-africains. En raison de l’évolution du football dans les deux pays, surtout chez les hommes intègres où la sélection a gagné en qualité grâce à ses joueurs expatriés comme Moumouni Dagano, Jonathan Pitroipa, Alain Traoré, Aristide Bancé et bien d’autres. Il est 14h 30 quand nous arrivons à l’hôtel des Etalons du Burkina Faso. La chargée de communication de la Fédération burkinabé de football ne fait aucune difficulté à nous introduire au près de la sélection. Aristide Bancé, Abdul Razzak, Mohamed Koffi, Charles Kaboré, Moumouni Dagano échangent au bord de la piscine de l’hôtel Sofitel de Malabo 1. Un groupe joue aux cartes, un autre échange tranquillement sous fond de musique zouglou. On ne les sent aucunement tendus. Ils sont plutôt relaxes quand bien même ils savent l’importance du match qui les attend demain. Et Aristide Bancé ne s’en cache pas. « On ne sent pas la pression en notre sein, chacun est motivé au même niveau. Il y a une bonne ambiance, ce n’est pas parce qu’on a perdu face à l’Angola qu’on va se laisser abattre. On est obligé de jouer les deux matches à fond. On est conscient que le match face à la Côte d’Ivoire va beaucoup compter pour le deuxième tour pour nous. Ce sera comme une finale pour nous, car nous avons besoin de points », reconnait-il. Relaxe dans une petite culotte, comme ses joueurs, le sélectionneur du Burkina, Paulo Duarte, chasse la pression. Mais il sait qu’une autre déculottée face à la Côte d’Ivoire mettra un terme à leur compétition. « Les joueurs savent pourquoi on a perdu face à l’Angola. Contre la Côte d’Ivoire, il n’y a aucune autre alternative que de gagner. Et on jouera pour gagner, mais au pire des cas, on va se contenter d’un nul, mais nous respectons beaucoup la Côte d’Ivoire avec ses joueurs comme Drogba, Yaya, Kolo ». A 15 km de Malabo dans le gigantesque hôtel Sofitel de Sipopo, le sélectionneur des Eléphants, François Zahoui anime une conférence de presse au premier étage de cet hôtel situé au bord de la mer. A ses côtés, Salomon Kalou et Max Gradel. Le discours du technicien n’a pas changé. Pour lui, aucun des matches de la Côte d’Ivoire ne sera facile. Mais il s’est fixé un gros objectif : ramener le trophée au bord de la lagune Ebrié. « Pour moi le plus important, c’est d’abord de gagner, la manière, à la limite importe peu. Nous avons un objectif, c’est gagner la Coupe. Pour y arriver, nous avons six matches de Coupe à jouer. Et nous savons qu’ils seront tous difficiles. Et celui contre le Burkina le sera. Nous respectons le Burkina, car on sait que ce ne sera pas facile ». Salomon Kalou ne dit pas autre chose que son coach. « On respecte le Burkina. Ils ont montré qu’ils peuvent nous mettre en difficulté. L’avantage c’est qu’ils ont perdu un match, donc ils voudront sortir contre nous ». On le voit, ce Côte d’Ivoire-Burkina ne sera pas une partie de plaisir pour les deux nations.
Tibet Kipré, à Malabo
Les oppositions Côte d’Ivoire-Burkina Faso qui étaient de simples formalités pour les Eléphants ne le sont plus. Ces classiques font désormais partie des derbies ouest-africains. En raison de l’évolution du football dans les deux pays, surtout chez les hommes intègres où la sélection a gagné en qualité grâce à ses joueurs expatriés comme Moumouni Dagano, Jonathan Pitroipa, Alain Traoré, Aristide Bancé et bien d’autres. Il est 14h 30 quand nous arrivons à l’hôtel des Etalons du Burkina Faso. La chargée de communication de la Fédération burkinabé de football ne fait aucune difficulté à nous introduire au près de la sélection. Aristide Bancé, Abdul Razzak, Mohamed Koffi, Charles Kaboré, Moumouni Dagano échangent au bord de la piscine de l’hôtel Sofitel de Malabo 1. Un groupe joue aux cartes, un autre échange tranquillement sous fond de musique zouglou. On ne les sent aucunement tendus. Ils sont plutôt relaxes quand bien même ils savent l’importance du match qui les attend demain. Et Aristide Bancé ne s’en cache pas. « On ne sent pas la pression en notre sein, chacun est motivé au même niveau. Il y a une bonne ambiance, ce n’est pas parce qu’on a perdu face à l’Angola qu’on va se laisser abattre. On est obligé de jouer les deux matches à fond. On est conscient que le match face à la Côte d’Ivoire va beaucoup compter pour le deuxième tour pour nous. Ce sera comme une finale pour nous, car nous avons besoin de points », reconnait-il. Relaxe dans une petite culotte, comme ses joueurs, le sélectionneur du Burkina, Paulo Duarte, chasse la pression. Mais il sait qu’une autre déculottée face à la Côte d’Ivoire mettra un terme à leur compétition. « Les joueurs savent pourquoi on a perdu face à l’Angola. Contre la Côte d’Ivoire, il n’y a aucune autre alternative que de gagner. Et on jouera pour gagner, mais au pire des cas, on va se contenter d’un nul, mais nous respectons beaucoup la Côte d’Ivoire avec ses joueurs comme Drogba, Yaya, Kolo ». A 15 km de Malabo dans le gigantesque hôtel Sofitel de Sipopo, le sélectionneur des Eléphants, François Zahoui anime une conférence de presse au premier étage de cet hôtel situé au bord de la mer. A ses côtés, Salomon Kalou et Max Gradel. Le discours du technicien n’a pas changé. Pour lui, aucun des matches de la Côte d’Ivoire ne sera facile. Mais il s’est fixé un gros objectif : ramener le trophée au bord de la lagune Ebrié. « Pour moi le plus important, c’est d’abord de gagner, la manière, à la limite importe peu. Nous avons un objectif, c’est gagner la Coupe. Pour y arriver, nous avons six matches de Coupe à jouer. Et nous savons qu’ils seront tous difficiles. Et celui contre le Burkina le sera. Nous respectons le Burkina, car on sait que ce ne sera pas facile ». Salomon Kalou ne dit pas autre chose que son coach. « On respecte le Burkina. Ils ont montré qu’ils peuvent nous mettre en difficulté. L’avantage c’est qu’ils ont perdu un match, donc ils voudront sortir contre nous ». On le voit, ce Côte d’Ivoire-Burkina ne sera pas une partie de plaisir pour les deux nations.
Tibet Kipré, à Malabo