A 16 ans et quatre mois, le Burkinabé Bertrand Traoré, stagiaire à Chelsea, constitue l`une des attractions de la CAN-2012 dont il est le plus jeune joueur et vit un rêve éveillé, couvé notamment par son grand frère Alain.
Le milieu offensif des Etalons, né le 6 septembre 1995, ne rentrera pas dans les annales de la Coupe d`Afrique, le record de précocité appartenant depuis 2000 au Gabonais Shiva Star Nzighou (16 ans et 2 mois). Mais son parcours atypique ressemble déjà à celui d`un surdoué.
Le sélectionneur Paulo Duarte, qui l`a lancé dans le grand bain en septembre contre la Guinée Equatoriale en amical, n`y va d`ailleurs pas par quatre chemins. Pour le technicien portugais, Bertrand Traoré sera dans quelques années le "plus grand joueur africain". Rien de moins.
C`est en 2009 lors du Mondial des moins de 17 ans au Nigeria que le conte de fées a débuté et que le jeune Traoré a tapé dans l`oeil des recruteurs des Blues à tout juste 14 ans. Les "scouts" londoniens ont tout de suite flairé le bon coup, le joueur étant largement surclassé.
"Je ne pensais pas démarrer la compétition comme titulaire mais le coach m`a fait confiance et j`ai tiré mon épingle du jeu, j`ai joué 4 matches et des grands clubs m`ont vu", se souvient Bertrand Traoré d`une voix fluette.
S`il se fait tout petit au sein du groupe burkinabé et que ses chances d`être aligné jeudi contre la Côte d`Ivoire sont infimes, le natif de Bobo-Dioulasso sait pourtant très bien ce qu`il veut.
Contrairement à son aîné, qui a opté en 2005 pour le calme et la tranquillité d`Auxerre malgré les appels du pied de Manchester United et de Sir Alex Ferguson en personne, lui a choisi de franchir le pas et de tenter sa chance en Angleterre, non sans avoir consulté ses proches.
"J`avais déjà fait deux stages chez mon frère à Auxerre, explique-t-il. Mais j`ai eu des problèmes de papier. Après le Mondial de 2009, Chelsea a pris contact avec la famille. En septembre 2010, j`ai effectué l`essai à Chelsea et ils ont voulu me garder."
A Londres, Bertrand gravite pour le moment dans l`antichambre du groupe professionnel et n`a toujours pas signé de contrat, s`entraînant avec les moins de 17 ou les 18 ans locaux. Mais il a découvert un autre monde, à mille lieux des structures spartiates de son pays.
"Tout a changé, le football, la qualité des terrains, déclare-t-il. J`ai vu que je ne travaillais pas assez au Burkina. A Chelsea, j`effectue un travail beaucoup plus intensif, je suis plus contrôlé. J`ai beaucoup progressé, tout le monde le dit et je le sens aussi. Et c`est bien aussi pour mon éducation d`être inscrit dans une école européenne. Toutes les conditions sont réunies pour que je réussisse."
D`autant qu`il peut compter sur le soutien de deux modèles grandeur nature, les stars ivoiriennes Didier Drogba et Salomon Kalou, qui jouent pour lui le rôle de grands frères.
"Je suis très bien encadré par Didier et Salomon, indique-t-il. Ils me conseillent, ils m`invitent à manger avec eux. C`est comme si Alain était à côté de moi."
Le risque existe pourtant de se perdre dans la jungle du football professionnel et de voir son talent gâché comme tant d`autres étoiles filantes avant lui. Mais malgré sa douce intonation et une tête continuellement baissée par timidité, la détermination transparaît dans ses propos.
"Mieux vaut être formé dans un grand club, cela te donne de l`importance", se justifie-t-il.
Le milieu offensif des Etalons, né le 6 septembre 1995, ne rentrera pas dans les annales de la Coupe d`Afrique, le record de précocité appartenant depuis 2000 au Gabonais Shiva Star Nzighou (16 ans et 2 mois). Mais son parcours atypique ressemble déjà à celui d`un surdoué.
Le sélectionneur Paulo Duarte, qui l`a lancé dans le grand bain en septembre contre la Guinée Equatoriale en amical, n`y va d`ailleurs pas par quatre chemins. Pour le technicien portugais, Bertrand Traoré sera dans quelques années le "plus grand joueur africain". Rien de moins.
C`est en 2009 lors du Mondial des moins de 17 ans au Nigeria que le conte de fées a débuté et que le jeune Traoré a tapé dans l`oeil des recruteurs des Blues à tout juste 14 ans. Les "scouts" londoniens ont tout de suite flairé le bon coup, le joueur étant largement surclassé.
"Je ne pensais pas démarrer la compétition comme titulaire mais le coach m`a fait confiance et j`ai tiré mon épingle du jeu, j`ai joué 4 matches et des grands clubs m`ont vu", se souvient Bertrand Traoré d`une voix fluette.
S`il se fait tout petit au sein du groupe burkinabé et que ses chances d`être aligné jeudi contre la Côte d`Ivoire sont infimes, le natif de Bobo-Dioulasso sait pourtant très bien ce qu`il veut.
Contrairement à son aîné, qui a opté en 2005 pour le calme et la tranquillité d`Auxerre malgré les appels du pied de Manchester United et de Sir Alex Ferguson en personne, lui a choisi de franchir le pas et de tenter sa chance en Angleterre, non sans avoir consulté ses proches.
"J`avais déjà fait deux stages chez mon frère à Auxerre, explique-t-il. Mais j`ai eu des problèmes de papier. Après le Mondial de 2009, Chelsea a pris contact avec la famille. En septembre 2010, j`ai effectué l`essai à Chelsea et ils ont voulu me garder."
A Londres, Bertrand gravite pour le moment dans l`antichambre du groupe professionnel et n`a toujours pas signé de contrat, s`entraînant avec les moins de 17 ou les 18 ans locaux. Mais il a découvert un autre monde, à mille lieux des structures spartiates de son pays.
"Tout a changé, le football, la qualité des terrains, déclare-t-il. J`ai vu que je ne travaillais pas assez au Burkina. A Chelsea, j`effectue un travail beaucoup plus intensif, je suis plus contrôlé. J`ai beaucoup progressé, tout le monde le dit et je le sens aussi. Et c`est bien aussi pour mon éducation d`être inscrit dans une école européenne. Toutes les conditions sont réunies pour que je réussisse."
D`autant qu`il peut compter sur le soutien de deux modèles grandeur nature, les stars ivoiriennes Didier Drogba et Salomon Kalou, qui jouent pour lui le rôle de grands frères.
"Je suis très bien encadré par Didier et Salomon, indique-t-il. Ils me conseillent, ils m`invitent à manger avec eux. C`est comme si Alain était à côté de moi."
Le risque existe pourtant de se perdre dans la jungle du football professionnel et de voir son talent gâché comme tant d`autres étoiles filantes avant lui. Mais malgré sa douce intonation et une tête continuellement baissée par timidité, la détermination transparaît dans ses propos.
"Mieux vaut être formé dans un grand club, cela te donne de l`importance", se justifie-t-il.