Parmi les chansons de soutien aux pachydermes-footballeurs, la chanson ‘’Garant aux Eléphants’’ de l’humoriste Le Magnific, figure en bonne place. Celui qui préfère avertir au lieu de se laisser emporter par une crise cardiaque en cas d’élimination, donne ses ‘’garants’’ au Onze national de François Zahoui .
Pourquoi avoir chanté pour les Eléphants- footballeurs ?
Il faut chanter pour notre équipe nationale pour la soutenir à cet évènement majeur. C’est une chanson pour motiver nos athlètes, pour les galvaniser afin qu’ils puissent nous ramener la coupe, cette année. Les Ivoiriens ont trop souffert et ont besoin de ce trophée. Cela est valable aussi bien pour les supporters que pour le palmarès des joueurs eux-mêmes. Car, il y a certains qui tendent vers la retraite.
Contrairement à ce que vous dites, votre chanson n’est pas un soutien mais un ‘’garant’’ (avertissement) aux Eléphants. Pourquoi ‘’garant’’ ?
Quand on a soutenu cette équipe lors des éditions précédentes avec de beaux textes, elle est revenue sans trophée. Quand je chante ‘’garant’’ avec le ton que j’emprunte, les joueurs savent qu’on attend beaucoup d’eux. J’estime que quand on est trop porté sur cette équipe, on a des crises cardiaques. Mais, c’est au moment où on s’attend le moins qu’ils nous font plaisir. Il y a eu des aînés qui ont chanté des musiques de soutien et cela n’a rien donné. Sous une forme comique et humoristique, j’espère que ce ‘’garant’’ va éveiller les consciences. Parce que les Ivoiriens ont beaucoup pleuré après plusieurs matchs des Eléphants. D’autres ne regardent même plus les matchs. Ce sont ces désespoirs que j’ai résumés dans ‘’Garant aux Eléphants’’. Et, de nombreux supporters se retrouvent dans la chanson. Je réitère : Eléphants, envoyez-nous la coupe-là dèh.
Avez-vous eu les réactions de certains joueurs ?
Oui. Déjà à Paris lorsque je faisais le morceau, j’étais avec Max Gradel. Il a énormément apprécié. Et quand j’ai publié le clip sur Youtube, j’ai eu des réactions positives de la part des joueurs. Ce ne sont pas des injures que je profère dans la chanson. Il n’y a rien à prendre en mal. C’est juste pour faire rire.
Quelles sont vos analyses après le premier match de nos pachydermes ?
Je suis satisfait. 1-0 ou 20-0, ce sont les mêmes trois points qu’on obtient. Il ne faut pas gaspiller les buts. Nous devons aller crescendo. C`est-à-dire un peu, un peu. Regardons les autres matchs, les scores ne sont pas fleuve. Seulement, on sent une volonté. Comme je le dis, il ne faut pas commencer en fanfare pour revenir en flûte. Il vaut mieux débuter en flûte et rentrer en fanfare. Entamer doucement et revenir avec des lauriers.
Quel est le ‘’garant’’ pour le match contre le Burkina ?
C’est une véritable finale. Je rentre de spectacle de Ouagadougou. Les Burkinabè sont gonflés à bloc. Que nos joueurs comprennent que le match ne sera pas facile. Mais, nous allons le remporter. Je connais chacun des joueurs, ce sont des guerriers, des hommes courageux. Notre rôle, c’est de les réveiller et c’est ce que nous essayons de faire à notre humble niveau.
Dans un passé récent, vous campiez le personnage du commandant Moriba, aujourd’hui vous chantez pour les Eléphants. A quoi répond ce changement perpétuel d’identité ?
Un humoriste est quelqu’un qui est capable de s’adapter à l’actualité. L’humour n’est pas figé, il est évolutif. Quand un humoriste ne travaille pas en fonction de l’actuel, il est mort, il rétrograde, il est caduc. Chaque jour, nous devons chercher à apporter des choses nouvelles. Si je me mets à raconter les mêmes blagues à chacune de mes sorties, c’est le public qui va m’interpeller. Il est impératif pour un humoriste de varier ses histoires. Je ne suis pas opportuniste, je m’inspire de l’actualité. Ne soyez pas étonné de voir le commandant Moriba, demain, dans un autre registre. Le nom c’est Le Magnific et le personnage qu’il incarne dépend de l’actualité.
Songez-vous faire carrière dans la musique ?
Je suis artiste-chanteur zouglou à l’origine. Et je chante déjà. Ce que je cherche à faire, aujourd’hui, c’est de jouer à un instrument de musique pour me compléter.
Lequel des instruments de musique voulez-vous apprendre à jouer ?
Le clavier. Paraît-il que c’est un instrument complet. Et que, lorsqu’on parvient à jouer à cet instrument, c’est plus facile de s’adonner aux autres. Cela va me permettre de réaliser moi-même mes maquettes, avant de me rendre en studio. J’ai mon dernier opus qui est sur le marché. Il est intitulé ‘’Mon premier Bengué’’. C’est sur cet album que figure la chanson ‘’Garant aux Eléphants’’. Il a été produit à Paris. Juste après la Can, nous allons changer de stratégie de communication. Nous mettrons en avant les autres titres des chansons. C’est un texte ramassé de tout ce que j’ai vécu lors de mon dernier voyage en France. C’est une carrière que je tente de tracer. Ce n’est pas un effet de mode. Je ne suis pas seulement un artiste d’actualité.
Interview réalisée par Sanou A.
Pourquoi avoir chanté pour les Eléphants- footballeurs ?
Il faut chanter pour notre équipe nationale pour la soutenir à cet évènement majeur. C’est une chanson pour motiver nos athlètes, pour les galvaniser afin qu’ils puissent nous ramener la coupe, cette année. Les Ivoiriens ont trop souffert et ont besoin de ce trophée. Cela est valable aussi bien pour les supporters que pour le palmarès des joueurs eux-mêmes. Car, il y a certains qui tendent vers la retraite.
Contrairement à ce que vous dites, votre chanson n’est pas un soutien mais un ‘’garant’’ (avertissement) aux Eléphants. Pourquoi ‘’garant’’ ?
Quand on a soutenu cette équipe lors des éditions précédentes avec de beaux textes, elle est revenue sans trophée. Quand je chante ‘’garant’’ avec le ton que j’emprunte, les joueurs savent qu’on attend beaucoup d’eux. J’estime que quand on est trop porté sur cette équipe, on a des crises cardiaques. Mais, c’est au moment où on s’attend le moins qu’ils nous font plaisir. Il y a eu des aînés qui ont chanté des musiques de soutien et cela n’a rien donné. Sous une forme comique et humoristique, j’espère que ce ‘’garant’’ va éveiller les consciences. Parce que les Ivoiriens ont beaucoup pleuré après plusieurs matchs des Eléphants. D’autres ne regardent même plus les matchs. Ce sont ces désespoirs que j’ai résumés dans ‘’Garant aux Eléphants’’. Et, de nombreux supporters se retrouvent dans la chanson. Je réitère : Eléphants, envoyez-nous la coupe-là dèh.
Avez-vous eu les réactions de certains joueurs ?
Oui. Déjà à Paris lorsque je faisais le morceau, j’étais avec Max Gradel. Il a énormément apprécié. Et quand j’ai publié le clip sur Youtube, j’ai eu des réactions positives de la part des joueurs. Ce ne sont pas des injures que je profère dans la chanson. Il n’y a rien à prendre en mal. C’est juste pour faire rire.
Quelles sont vos analyses après le premier match de nos pachydermes ?
Je suis satisfait. 1-0 ou 20-0, ce sont les mêmes trois points qu’on obtient. Il ne faut pas gaspiller les buts. Nous devons aller crescendo. C`est-à-dire un peu, un peu. Regardons les autres matchs, les scores ne sont pas fleuve. Seulement, on sent une volonté. Comme je le dis, il ne faut pas commencer en fanfare pour revenir en flûte. Il vaut mieux débuter en flûte et rentrer en fanfare. Entamer doucement et revenir avec des lauriers.
Quel est le ‘’garant’’ pour le match contre le Burkina ?
C’est une véritable finale. Je rentre de spectacle de Ouagadougou. Les Burkinabè sont gonflés à bloc. Que nos joueurs comprennent que le match ne sera pas facile. Mais, nous allons le remporter. Je connais chacun des joueurs, ce sont des guerriers, des hommes courageux. Notre rôle, c’est de les réveiller et c’est ce que nous essayons de faire à notre humble niveau.
Dans un passé récent, vous campiez le personnage du commandant Moriba, aujourd’hui vous chantez pour les Eléphants. A quoi répond ce changement perpétuel d’identité ?
Un humoriste est quelqu’un qui est capable de s’adapter à l’actualité. L’humour n’est pas figé, il est évolutif. Quand un humoriste ne travaille pas en fonction de l’actuel, il est mort, il rétrograde, il est caduc. Chaque jour, nous devons chercher à apporter des choses nouvelles. Si je me mets à raconter les mêmes blagues à chacune de mes sorties, c’est le public qui va m’interpeller. Il est impératif pour un humoriste de varier ses histoires. Je ne suis pas opportuniste, je m’inspire de l’actualité. Ne soyez pas étonné de voir le commandant Moriba, demain, dans un autre registre. Le nom c’est Le Magnific et le personnage qu’il incarne dépend de l’actualité.
Songez-vous faire carrière dans la musique ?
Je suis artiste-chanteur zouglou à l’origine. Et je chante déjà. Ce que je cherche à faire, aujourd’hui, c’est de jouer à un instrument de musique pour me compléter.
Lequel des instruments de musique voulez-vous apprendre à jouer ?
Le clavier. Paraît-il que c’est un instrument complet. Et que, lorsqu’on parvient à jouer à cet instrument, c’est plus facile de s’adonner aux autres. Cela va me permettre de réaliser moi-même mes maquettes, avant de me rendre en studio. J’ai mon dernier opus qui est sur le marché. Il est intitulé ‘’Mon premier Bengué’’. C’est sur cet album que figure la chanson ‘’Garant aux Eléphants’’. Il a été produit à Paris. Juste après la Can, nous allons changer de stratégie de communication. Nous mettrons en avant les autres titres des chansons. C’est un texte ramassé de tout ce que j’ai vécu lors de mon dernier voyage en France. C’est une carrière que je tente de tracer. Ce n’est pas un effet de mode. Je ne suis pas seulement un artiste d’actualité.
Interview réalisée par Sanou A.