Il n’est, certainement, plus à présenter. Pokou Laurent ou l’homme d’Asmara a déjà fait les beaux jours du football africain et fait rêver la Côte d’Ivoire. C’est dire qu’il connaît la CAN. Dans cet entretien, l’empereur Baoulé partage ses espoirs et inquiétudes quant à la campagne des Eléphants à cette CAN 2012.
Le Patriote : Cette Can est très attendue par tous et les Ivoiriens pensent que c’est leur Can. Ont-ils raison ?
Laurent Pokou : Je suis d’accord avec ceux qui pensent que cette année est la CAN de la Côte d’Ivoire. Vous savez également qu’on nous a toujours donné favoris mais au finish nous avons trébuché. Mais moi je pense que ces jeunes gens doivent eux-mêmes comprendre qu’ils ont aussi besoin de lauriers. Qu’ils sachent qu’ils vont vers la fin de leur carrière. Même s’il est vrai que certains ont été champions dans leurs clubs respectifs, mais au niveau national il n’y rien jusqu’à là. C’est pourquoi cette CAN est très importante et ils doivent avoir à cœur d’être sereins, d’être ensemble. S’ils le sont, je pense que nous avons les capacités techniques, tactiques et humaines de gagner cette CAN. Toutefois, il faut savoir raison garder parce que toutes les autres équipes aspirent gagner également. Des équipes comme le Ghana, qui a failli disputer la demi-finale de la coupe du monde, le Sénégal qui revient très fort et bien d’autres sont aussi là pour tenter de gagner cette compétition.
LP : Les absences du Cameroun, de l’Egypte ou encore du Nigeria ne sont-elles pas un atout de plus pour les Eléphants ?
P L : Je pense qu’il faut éviter de faire des calculs de ce genre. Ces absences ne doivent en aucun cas être une focalisation. Il faut surtout respecter les autres. Regardez un pays comme le Niger qui a sorti l’Egypte. Aujourd’hui, il n’y a plus de petite nation de football. Cela veut dire qu’il faut travailler et être fort dans la tête. On doit être costaud sur le terrain pour y arriver et non penser que ces absences sont la garantie d’une victoire. Tout compte fait, c’est sur le terrain que les choses se passent et non dans les discours.
LP : Quel appel lancez-vous à ce groupe qui est en pleine compétition?
P L : Dans toutes les équipes au monde il y a souvent des petites discussions, souvent chaudes ou moins. Mais après ça se calme et celui qui est en erreur présente ses excuses comme Yaya l’a fait à Maestro. Le football est un domaine où la passion est réelle et on ne peut s’empêcher de voir certaines choses. Le plus important, c’est de les surmonter. Et c’est ce qui rend plus fort sur le terrain. Mais il faut aussi que la presse et les gens laissent l’équipe se concentrer sur l’essentiel au lieu de s’intéresser à des choses inutiles.
LP : Que conseillerez-vous aux Eléphants pour gagner cette CAN ?
L.P : Ils doivent tout faire à la fois. Ils doivent se battre, se parler, jouer avec le cœur. Il faut qu’ils sachent que quand ils viennent en équipe nationale, ils doivent se battre pour le drapeau. Tout le monde les regarde et c’est vrai que les autres pays veulent aussi gagner cette compétition. Mais, il leur revient d’être costauds et que chacun mette ses qualités au service de l’équipe nationale pour aller au bout.
LP : Qu’elles sont les chances des Eléphants pour gagner cette CAN ?
P L : Je ne donnerai pas d’estimation en chiffre mais je pense que nos chances de triompher sont énormes. Vous voyez bien que nos joueurs brillent dans les championnats un peu partout en Europe. Ce qui démontre que nous avons des capacités. Mais, il faut mettre tout ça au profit de l’équipe nationale et c’est à ce prix que nous pourrons gagner cette CAN.
Réalisée par Koné Lassiné
Le Patriote : Cette Can est très attendue par tous et les Ivoiriens pensent que c’est leur Can. Ont-ils raison ?
Laurent Pokou : Je suis d’accord avec ceux qui pensent que cette année est la CAN de la Côte d’Ivoire. Vous savez également qu’on nous a toujours donné favoris mais au finish nous avons trébuché. Mais moi je pense que ces jeunes gens doivent eux-mêmes comprendre qu’ils ont aussi besoin de lauriers. Qu’ils sachent qu’ils vont vers la fin de leur carrière. Même s’il est vrai que certains ont été champions dans leurs clubs respectifs, mais au niveau national il n’y rien jusqu’à là. C’est pourquoi cette CAN est très importante et ils doivent avoir à cœur d’être sereins, d’être ensemble. S’ils le sont, je pense que nous avons les capacités techniques, tactiques et humaines de gagner cette CAN. Toutefois, il faut savoir raison garder parce que toutes les autres équipes aspirent gagner également. Des équipes comme le Ghana, qui a failli disputer la demi-finale de la coupe du monde, le Sénégal qui revient très fort et bien d’autres sont aussi là pour tenter de gagner cette compétition.
LP : Les absences du Cameroun, de l’Egypte ou encore du Nigeria ne sont-elles pas un atout de plus pour les Eléphants ?
P L : Je pense qu’il faut éviter de faire des calculs de ce genre. Ces absences ne doivent en aucun cas être une focalisation. Il faut surtout respecter les autres. Regardez un pays comme le Niger qui a sorti l’Egypte. Aujourd’hui, il n’y a plus de petite nation de football. Cela veut dire qu’il faut travailler et être fort dans la tête. On doit être costaud sur le terrain pour y arriver et non penser que ces absences sont la garantie d’une victoire. Tout compte fait, c’est sur le terrain que les choses se passent et non dans les discours.
LP : Quel appel lancez-vous à ce groupe qui est en pleine compétition?
P L : Dans toutes les équipes au monde il y a souvent des petites discussions, souvent chaudes ou moins. Mais après ça se calme et celui qui est en erreur présente ses excuses comme Yaya l’a fait à Maestro. Le football est un domaine où la passion est réelle et on ne peut s’empêcher de voir certaines choses. Le plus important, c’est de les surmonter. Et c’est ce qui rend plus fort sur le terrain. Mais il faut aussi que la presse et les gens laissent l’équipe se concentrer sur l’essentiel au lieu de s’intéresser à des choses inutiles.
LP : Que conseillerez-vous aux Eléphants pour gagner cette CAN ?
L.P : Ils doivent tout faire à la fois. Ils doivent se battre, se parler, jouer avec le cœur. Il faut qu’ils sachent que quand ils viennent en équipe nationale, ils doivent se battre pour le drapeau. Tout le monde les regarde et c’est vrai que les autres pays veulent aussi gagner cette compétition. Mais, il leur revient d’être costauds et que chacun mette ses qualités au service de l’équipe nationale pour aller au bout.
LP : Qu’elles sont les chances des Eléphants pour gagner cette CAN ?
P L : Je ne donnerai pas d’estimation en chiffre mais je pense que nos chances de triompher sont énormes. Vous voyez bien que nos joueurs brillent dans les championnats un peu partout en Europe. Ce qui démontre que nous avons des capacités. Mais, il faut mettre tout ça au profit de l’équipe nationale et c’est à ce prix que nous pourrons gagner cette CAN.
Réalisée par Koné Lassiné