Le choc Burkina-Côte d’Ivoire est aussi celui de trois Ivoiriens contre leur pays d’origine. Koné Djakaridja (Dynamo Bucarest ; Roumanie), Mohamed Koffi (Petrojet ; Egypte) et Traoré Abdoul Razak (Lechia Gdansk ; Pologne) seront particulièrement suivis. Nous les avons rencontrés avant cette opposition de feu entre Eléphants et Etalons.
Quand nous arrivons à l’hôtel des Burkinabés, ce mardi 24 janvier au matin, ils sont assis ensemble. Au bord de la piscine de ce somptueux complexe niché entre la résidence du président de la République et le Palais présidentiel. Ecoutant la musique ou devisant calmement. On aurait dit qu’ils se sont retirés par affinité. Surtout qu’Aristide Bancé, qui complète le groupe, est plus qu’un Ivoirien. Dans leur isolement, Koné Djakaridja, Koffi Mohamed et Traoré Abdul Razak, ces Ivoiriens naturalisés burkinabés, épousent la sérénité ambiante de toute la délégation du pays des hommes intègres. Ils sont décontractés et ne pensent qu’au match contre la Côte d’Ivoire. Le ‘’match de la vie ou de la mort’’ pour les Etalons. Allongé sur une banquette, Koné Djakaridja passe en revue le répertoire de son téléphone. Razak, lui, est préoccupé par son lap top (ordinateur) qui distille des sonorités ivoiriennes, le Coupé-décalé notamment. Quand Mohamed Koffi prend, momentanément, congé pour ensuite reprendre sa place parmi les siens. Ivoiriens de souche, ce match contre la Côte d’Ivoire est bien particulier pour eux. Il s’agira de battre leur pays d’origine pour sauver la terre d’accueille. Dans cette perspective, nos trois « compatriotes », n’ont aucune appréhension. «Personnellement, je me sens bien. C’est vrai que je vais rencontrer mon pays d’origine, mais ça reste un match de football. Ce sont deux nations qui se croisent ; je vais défendre les couleurs de mon pays comme il le faut. Il n’y a pas de stress, c’est un match comme tout autre », affirme Abdul Razak, avec une sérénité olympienne. Koné Djakaridja abonde dans le même sens. Le milieu de terrain du Dynamo Bucarest, se dit tranquille. Toutefois, il se garde d’anticiper sur les émotions qui vont l’animer une fois sur le terrain. « Pour l’instant, c’est pareil comme tous les autres matches. Je le prépare dans la sérénité et la tranquillité. Peut-être que j’aurai d’autres émotions sur le terrain. Mais, une chose est sûre, je suis plus motivé, j’ai envie de donner le meilleur de moi-même et apporter le maximum à ma nation ». Il n’y aura pas de complaisance. Voilà en substance ce que mijotent les trois Ivoiriens des Etalons.
La foi en la victoire
Comme tous les joueurs, ils mesurent l’enjeu de ce match contre la victoire. Et ne jurent que par une victoire, synonyme de réveil pour la sélection burkinabé qui s’est mise dans une mauvaise posture en perdant son premier match. « Je n’imagine pas qu’on s’arrête au premier tour. Si on doit être éliminés à ce stade de la compétition, c’est comme si on s’est mis une balle dans la tête. Mais rien n’est encore perdu. Il faut attendre le résultat du match contre la Côte d’Ivoire voir ce que le destin nous réserve », tempère « Djakis ». Quand Razak soutient, pour sa part, qu’ « on joue notre survie face à la Côte d’Ivoire. C’est un match important pour nous. Nous en sommes conscients. On va essayer de tout mettre en œuvre pour avoir gain de cause. C’est primordial ». La difficulté de la situation, le calibre de l’adversaire ne sont de nature à décourager les trois ivoiriens. Si Koffi Mohamed parle moins et préfère se réserver pour la rencontre, Koné et Razak n’en gardent sous la langue. En plus de la détermination, ils ont foi en la victoire. « J’y crois personnellement, l’équipe aussi. Nous devons nous engager à 200% pour y arriver. On sait que ça va être difficile. Mais, c’est un match de football. Il dure 90 minutes. C’est au bout de ce temps réglementaire qu’on connaît la réalité ». Dans leur volonté de redresser la barre, nos trois joueurs burkinabés ont vite passé le pinceau sur la déconvenue de dimanche dernier. Pour eux, le plus important, c’est l’avenir. Le match contre l’Angola, perdu sur des détails, est déjà derrière. « Nous avons essayé de colmater les brèches pour éviter les mêmes erreurs. Ils veulent dans le même temps profiter des balbutiements des Eléphants. « Car, rappelle Razak, la Côte d’Ivoire est certes, une grande équipe. Mais au vu match contre le Soudan, elle a montré des signes de faiblesses ». Koné Djakaridja, lui, croit connaître la clé du succès. « Il faut être plus concentré de la première à la dernière minute. C’est l’équipe la plus intelligente qui va l’emporter », soutient-il.
MARTIAL GALE,
(envoyé spécial à Malabo)
Quand nous arrivons à l’hôtel des Burkinabés, ce mardi 24 janvier au matin, ils sont assis ensemble. Au bord de la piscine de ce somptueux complexe niché entre la résidence du président de la République et le Palais présidentiel. Ecoutant la musique ou devisant calmement. On aurait dit qu’ils se sont retirés par affinité. Surtout qu’Aristide Bancé, qui complète le groupe, est plus qu’un Ivoirien. Dans leur isolement, Koné Djakaridja, Koffi Mohamed et Traoré Abdul Razak, ces Ivoiriens naturalisés burkinabés, épousent la sérénité ambiante de toute la délégation du pays des hommes intègres. Ils sont décontractés et ne pensent qu’au match contre la Côte d’Ivoire. Le ‘’match de la vie ou de la mort’’ pour les Etalons. Allongé sur une banquette, Koné Djakaridja passe en revue le répertoire de son téléphone. Razak, lui, est préoccupé par son lap top (ordinateur) qui distille des sonorités ivoiriennes, le Coupé-décalé notamment. Quand Mohamed Koffi prend, momentanément, congé pour ensuite reprendre sa place parmi les siens. Ivoiriens de souche, ce match contre la Côte d’Ivoire est bien particulier pour eux. Il s’agira de battre leur pays d’origine pour sauver la terre d’accueille. Dans cette perspective, nos trois « compatriotes », n’ont aucune appréhension. «Personnellement, je me sens bien. C’est vrai que je vais rencontrer mon pays d’origine, mais ça reste un match de football. Ce sont deux nations qui se croisent ; je vais défendre les couleurs de mon pays comme il le faut. Il n’y a pas de stress, c’est un match comme tout autre », affirme Abdul Razak, avec une sérénité olympienne. Koné Djakaridja abonde dans le même sens. Le milieu de terrain du Dynamo Bucarest, se dit tranquille. Toutefois, il se garde d’anticiper sur les émotions qui vont l’animer une fois sur le terrain. « Pour l’instant, c’est pareil comme tous les autres matches. Je le prépare dans la sérénité et la tranquillité. Peut-être que j’aurai d’autres émotions sur le terrain. Mais, une chose est sûre, je suis plus motivé, j’ai envie de donner le meilleur de moi-même et apporter le maximum à ma nation ». Il n’y aura pas de complaisance. Voilà en substance ce que mijotent les trois Ivoiriens des Etalons.
La foi en la victoire
Comme tous les joueurs, ils mesurent l’enjeu de ce match contre la victoire. Et ne jurent que par une victoire, synonyme de réveil pour la sélection burkinabé qui s’est mise dans une mauvaise posture en perdant son premier match. « Je n’imagine pas qu’on s’arrête au premier tour. Si on doit être éliminés à ce stade de la compétition, c’est comme si on s’est mis une balle dans la tête. Mais rien n’est encore perdu. Il faut attendre le résultat du match contre la Côte d’Ivoire voir ce que le destin nous réserve », tempère « Djakis ». Quand Razak soutient, pour sa part, qu’ « on joue notre survie face à la Côte d’Ivoire. C’est un match important pour nous. Nous en sommes conscients. On va essayer de tout mettre en œuvre pour avoir gain de cause. C’est primordial ». La difficulté de la situation, le calibre de l’adversaire ne sont de nature à décourager les trois ivoiriens. Si Koffi Mohamed parle moins et préfère se réserver pour la rencontre, Koné et Razak n’en gardent sous la langue. En plus de la détermination, ils ont foi en la victoire. « J’y crois personnellement, l’équipe aussi. Nous devons nous engager à 200% pour y arriver. On sait que ça va être difficile. Mais, c’est un match de football. Il dure 90 minutes. C’est au bout de ce temps réglementaire qu’on connaît la réalité ». Dans leur volonté de redresser la barre, nos trois joueurs burkinabés ont vite passé le pinceau sur la déconvenue de dimanche dernier. Pour eux, le plus important, c’est l’avenir. Le match contre l’Angola, perdu sur des détails, est déjà derrière. « Nous avons essayé de colmater les brèches pour éviter les mêmes erreurs. Ils veulent dans le même temps profiter des balbutiements des Eléphants. « Car, rappelle Razak, la Côte d’Ivoire est certes, une grande équipe. Mais au vu match contre le Soudan, elle a montré des signes de faiblesses ». Koné Djakaridja, lui, croit connaître la clé du succès. « Il faut être plus concentré de la première à la dernière minute. C’est l’équipe la plus intelligente qui va l’emporter », soutient-il.
MARTIAL GALE,
(envoyé spécial à Malabo)