Le sélectionneur des Eléphants pourrait bouleverser son équipe à la faveur de ce deuxième match de poules. Pour apporter du sang nouveau, vu que tous les joueurs, selon François Zahoui, ont des arguments à faire valoir.
L’équipe ivoirienne, dont la prestation de dimanche dernier a laissé des traces de fébrilité dans les différents secteurs de jeu, sera, sans doute, remaniée contre le Burkina Faso, ce jeudi, à la faveur du deuxième match de poules. Pour François Zahoui qui a animé, mardi, à 16h Gmt (17heures locales), une conférence de presse à l’hôtel des Eléphants, il s’agit de donner un coup de fouet au groupe, dans une opposition jugée difficile, mais surtout confirmer l’idée selon laquelle chez le onze ivoirien, tous les joueurs se valent. « J’ai toujours bâti cette équipe avec un esprit, une notion de groupe. Contrairement à ce qui se faisait avant, j’ai, dès ma prise de fonction, souhaité que tous les joueurs soient dans des dispositions mentales pour pallier toutes les situations. Parce que l’expérience a montré qu’en cas de défection des titulaires, la Côte d’Ivoire avait des problèmes avec les joueurs qui ne jouaient pratiquement pas », a rappelé l’ancien sociétaire du football club de Toulon. Qui n’écarte pas l’idée d’injecter du sang neuf dans le groupe face aux Etalons. Sans toutefois donner de piste. Question, a-t-il dit, de ne pas dévoiler le plan de guerre à l’adversaire. D’autant plus qu’il s’agit d’une rencontre capitale, un derby ouest-africain à l’enjeu gargantuesque. Le sélectionneur des Eléphants en est conscient : « C’est un match très important pour les deux équipes. C’est le deuxième match de la poule. Ce sera un derby. Les étalons du Burkina Faso ayant raté leur première sortie, ils seront très déterminés et vaillants en vue de se relancer. On reste sereins tout de même. Nous sommes préparés à toutes éventualités. Les joueurs sont motivés à 200% ».
Eboué apte à jouer
Autre bon point pour le coach des Eléphants, c’est l’effectif de l’infirmerie. Il est réduit à son expression la plus minime. Confronté à un souci musculaire pendant le stage d’Abu Dhabi, Eboué Emmanuel est remis d’aplomb et est prêt pour jouer le match contre le Burkina. « Les médecins font le maximum pour que les joueurs soient compétitifs. Dieu merci, à part un léger souci qu’on avait avec Kafoumba, il n’y a pas de problème particulier. Eboué, préservé face au Soudan pour ne pas prendre de risque, est apte à jouer ce match », a-t-il révélé. Ajoutant que cette disponibilité quasi-totale de tous les joueurs élargit son champ de choix. Toute chose qui, selon lui, est très bonne pour un entraîneur. Zahoui a d’ailleurs, selon ses propres termes, demandé aux joueurs de le mettre en difficulté au moment du choix des hommes. Autrement dit, que tous les joueurs soient à même de figurer parmi le Onze de départ. Revenant sur le match de dimanche, le sélectionneur ivoirien se pose en protecteur de son équipe à demi-mot : « Quand la Côte d’Ivoire joue, il y a une difficulté. Vu de la presse, l’équipe en face n’a rien à perdre ; elle a tout à gagner. Mais, nous on sait qu’un match n’est jamais facile, quel que soit le calibre de l’adversaire. C’est pourquoi, nous cultivons l’esprit de la gagne ». Mais, également, le respect de l’adversaire. Ainsi que l’a rappelé Salomon Kalou. Pour l’attaquant de Chelsea qui a co-animé la conférence de presse. Tout comme Max Gradel, il a estimé que le Burkina Faso ne doit pas être considéré comme une victime expiatoire. Pour la simple raison que les Etalons ont montré, en Angola, qu’ils peuvent désormais rivaliser avec les Eléphants. Les deux équipes avaient coupé la poire en deux (0-0) lors de la Can 2010.Révolté par les critiques des supporters, Kalunho a demandé à ses coéquipiers de mouiller le maillot pour honorer le drapeau national.
MARTIAL GALE
(à Malabo)
L’équipe ivoirienne, dont la prestation de dimanche dernier a laissé des traces de fébrilité dans les différents secteurs de jeu, sera, sans doute, remaniée contre le Burkina Faso, ce jeudi, à la faveur du deuxième match de poules. Pour François Zahoui qui a animé, mardi, à 16h Gmt (17heures locales), une conférence de presse à l’hôtel des Eléphants, il s’agit de donner un coup de fouet au groupe, dans une opposition jugée difficile, mais surtout confirmer l’idée selon laquelle chez le onze ivoirien, tous les joueurs se valent. « J’ai toujours bâti cette équipe avec un esprit, une notion de groupe. Contrairement à ce qui se faisait avant, j’ai, dès ma prise de fonction, souhaité que tous les joueurs soient dans des dispositions mentales pour pallier toutes les situations. Parce que l’expérience a montré qu’en cas de défection des titulaires, la Côte d’Ivoire avait des problèmes avec les joueurs qui ne jouaient pratiquement pas », a rappelé l’ancien sociétaire du football club de Toulon. Qui n’écarte pas l’idée d’injecter du sang neuf dans le groupe face aux Etalons. Sans toutefois donner de piste. Question, a-t-il dit, de ne pas dévoiler le plan de guerre à l’adversaire. D’autant plus qu’il s’agit d’une rencontre capitale, un derby ouest-africain à l’enjeu gargantuesque. Le sélectionneur des Eléphants en est conscient : « C’est un match très important pour les deux équipes. C’est le deuxième match de la poule. Ce sera un derby. Les étalons du Burkina Faso ayant raté leur première sortie, ils seront très déterminés et vaillants en vue de se relancer. On reste sereins tout de même. Nous sommes préparés à toutes éventualités. Les joueurs sont motivés à 200% ».
Eboué apte à jouer
Autre bon point pour le coach des Eléphants, c’est l’effectif de l’infirmerie. Il est réduit à son expression la plus minime. Confronté à un souci musculaire pendant le stage d’Abu Dhabi, Eboué Emmanuel est remis d’aplomb et est prêt pour jouer le match contre le Burkina. « Les médecins font le maximum pour que les joueurs soient compétitifs. Dieu merci, à part un léger souci qu’on avait avec Kafoumba, il n’y a pas de problème particulier. Eboué, préservé face au Soudan pour ne pas prendre de risque, est apte à jouer ce match », a-t-il révélé. Ajoutant que cette disponibilité quasi-totale de tous les joueurs élargit son champ de choix. Toute chose qui, selon lui, est très bonne pour un entraîneur. Zahoui a d’ailleurs, selon ses propres termes, demandé aux joueurs de le mettre en difficulté au moment du choix des hommes. Autrement dit, que tous les joueurs soient à même de figurer parmi le Onze de départ. Revenant sur le match de dimanche, le sélectionneur ivoirien se pose en protecteur de son équipe à demi-mot : « Quand la Côte d’Ivoire joue, il y a une difficulté. Vu de la presse, l’équipe en face n’a rien à perdre ; elle a tout à gagner. Mais, nous on sait qu’un match n’est jamais facile, quel que soit le calibre de l’adversaire. C’est pourquoi, nous cultivons l’esprit de la gagne ». Mais, également, le respect de l’adversaire. Ainsi que l’a rappelé Salomon Kalou. Pour l’attaquant de Chelsea qui a co-animé la conférence de presse. Tout comme Max Gradel, il a estimé que le Burkina Faso ne doit pas être considéré comme une victime expiatoire. Pour la simple raison que les Etalons ont montré, en Angola, qu’ils peuvent désormais rivaliser avec les Eléphants. Les deux équipes avaient coupé la poire en deux (0-0) lors de la Can 2010.Révolté par les critiques des supporters, Kalunho a demandé à ses coéquipiers de mouiller le maillot pour honorer le drapeau national.
MARTIAL GALE
(à Malabo)