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Politique Publié le vendredi 27 janvier 2012 | L’expression

Gnamien Konan (Ministre de la Fonction publique) : « Nous allons proposer le départ à la retraite »

© L’expression Par EMMA
Activités gouvernementales : Présentation de voeux des agents de l`ENA au Ministre de la fonction publique, Gnamien Konan
Jeudi 26 janvier 2012. Abidjan-Deux Plateaux. ENA (Ecole Normale d`Administration) Photo : Le ministre Gnamien Konan
Le ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives veut débarrasser l’administration des bras cassés payés à ne rien faire. Gnamien Konan, hier au cours de la présentation des vœux à l’Ena, a levé un coin du voile sur la thérapie de choc qu’il compte utiliser pour guérir les maux qui minent le service public. Selon lui, un dégraissage de la fonction publique est plus que nécessaire en raison de la masse salariale qui dépasse les normes. « Nous sommes en sureffectif, car la masse salariale dépasse 50% de nos ressources propres. Dans certains services, on trouve 300 agents alors que 50 personnes peuvent faire le travail. On ne peut garder les fonctionnaires qui viennent lire les journaux et chauffer les fauteuils », a insisté l’ancien patron des Douanes ivoiriennes. Pour juguler ce fléau, il envisage de proposer des départs volontaires à la retraite, limiter au strict minimum les concours d’entrée dans l’administration publique. « Nous voulons mettre la fonction publique à la disposition des Ivoiriens. L’administration ne doit plus être la plantation de cacao de certains. Les concours seront rares », a mis en garde Gnamien Konan. Le ministre est revenu sur les réformes qui vont atteindre leur vitesse de croisière cette année. Les fonctionnaires n’auront plus besoin de se déplacer à Abidjan pour obtenir un acte, ceux qui vont à la retraite vont toucher leur pension dès la cessation du travail, font partie des nouveaux instruments que le député de Botro entend mettre en œuvre. Le combat contre la corruption va être mené avec la même ardeur comme au temps où il dirigeait la douane. « Je dérange parce que j’ai horreur de la corruption. Si ce fléau existe au sein du ministère, qu’il disparaisse à jamais », a prévenu Gnamien Konan. L’heure n’est pas au partage mais au sacrifice, a-t-il répondu à ses collaborateurs qui ont réclamé le paiement de la totalité des primes.
Nomel Essis
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