Mme Joëlle Koyara, FAO-CI à propos de l’agriculture ivoirienne : «… ce milieu va être rénové et innové pour captiver davantage les jeunes. »
La représentante de la FAO (Food and Agriculture Organization) en Côte d’Ivoire, Mme Marie Noelle Koyara s’est entretenue dans la matinée de ce jeudi 26 janvier 2012 avec le Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique M. Alain Michel Agnima Lobognon dans les locaux dudit Ministère.
Au sortir d’un entretien d’une heure d’horloge, l’hôte du Ministre s’est dite optimiste sur les nouvelles orientations d’emplois en faveur des jeunes dans l’agriculture.
Après avoir souhaité le traditionnel vœu de nouvel an, la représentante de la FAO-CI a libellé l’objet de sa visite : « M. le Ministre travaille avec la jeunesse. Nous savons que ce pays compte plus de 60% de sa population qui est Jeune. On ne peut pas lutter contre la faim en mettant de côté une partie de la population dont les jeunes. Nous avons échangé avec M. le Ministre sur les nouvelles opportunités qui sont entrain de voir le jour dans le cadre de certaines initiatives telles que le développement de l’agro-business».
Selon Mme Koyara, la FAO recherche les voies et moyens nécessaires à l’insertion des jeunes dans le domaine agricole : « Comment faire pour que ce programme soit un bon pilier pour la réinsertion des jeunes dans le domaine agricole ? » s’est elle interrogée pour souligner la question des vielles pratiques agricoles qui selon elle, doivent être affranchies : « Nous ne pouvons pas réussir à réinsérer nos jeunes dans l’agriculture avec les mêmes méthodes qui sont pratiquées actuellement par nos parents et grands parents. »
Répondant à la question d’une éventuelle modernisation de l’agriculture, Mme Koyara s’est montrée rassurante car selon elle, la volonté politique des autorités constitue un atout : « Il y’a la volonté politique : le Ministère de l’Agriculture est en train d’élaborer un programme d’investissement agricole. »
Les échanges avec le Ministre, aux dires de la représentante de la FAO-CI , ont également porté sur les difficultés liées au domaine agricole dans l’insertion des jeunes : « 60 à 70 % de réinsertion des jeunes concernent l’agriculture car la Côte d’Ivoire s’est développée sur la base de l’agriculture. »
Pour elle, l’une des voies d’insertion sûre et durable de la jeunesse est le domaine agricole.
La FAO est prête, selon elle, à aider la Côte d’Ivoire : « là où nous pouvons créer de l’emploi, c’est dans le domaine de l’agriculture. Au niveau du Gouvernement, nous pensons que ce milieu va être rénové et innové pour captiver davantage les jeunes.» A-t-elle conclu, tout en posant comme condition première, la volonté politique des autorités compétentes.
Créée en 1945, la FAO consacre une attention particulière au développement des zones rurales où vivent les fortes concentrations de populations souvent les plus défavorisées.
Mme Marie Noëlle Koyara est depuis le 6 juillet 2007, la sixième représentante de cette organisation section Côte d’Ivoire.
La représentante de la FAO (Food and Agriculture Organization) en Côte d’Ivoire, Mme Marie Noelle Koyara s’est entretenue dans la matinée de ce jeudi 26 janvier 2012 avec le Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique M. Alain Michel Agnima Lobognon dans les locaux dudit Ministère.
Au sortir d’un entretien d’une heure d’horloge, l’hôte du Ministre s’est dite optimiste sur les nouvelles orientations d’emplois en faveur des jeunes dans l’agriculture.
Après avoir souhaité le traditionnel vœu de nouvel an, la représentante de la FAO-CI a libellé l’objet de sa visite : « M. le Ministre travaille avec la jeunesse. Nous savons que ce pays compte plus de 60% de sa population qui est Jeune. On ne peut pas lutter contre la faim en mettant de côté une partie de la population dont les jeunes. Nous avons échangé avec M. le Ministre sur les nouvelles opportunités qui sont entrain de voir le jour dans le cadre de certaines initiatives telles que le développement de l’agro-business».
Selon Mme Koyara, la FAO recherche les voies et moyens nécessaires à l’insertion des jeunes dans le domaine agricole : « Comment faire pour que ce programme soit un bon pilier pour la réinsertion des jeunes dans le domaine agricole ? » s’est elle interrogée pour souligner la question des vielles pratiques agricoles qui selon elle, doivent être affranchies : « Nous ne pouvons pas réussir à réinsérer nos jeunes dans l’agriculture avec les mêmes méthodes qui sont pratiquées actuellement par nos parents et grands parents. »
Répondant à la question d’une éventuelle modernisation de l’agriculture, Mme Koyara s’est montrée rassurante car selon elle, la volonté politique des autorités constitue un atout : « Il y’a la volonté politique : le Ministère de l’Agriculture est en train d’élaborer un programme d’investissement agricole. »
Les échanges avec le Ministre, aux dires de la représentante de la FAO-CI , ont également porté sur les difficultés liées au domaine agricole dans l’insertion des jeunes : « 60 à 70 % de réinsertion des jeunes concernent l’agriculture car la Côte d’Ivoire s’est développée sur la base de l’agriculture. »
Pour elle, l’une des voies d’insertion sûre et durable de la jeunesse est le domaine agricole.
La FAO est prête, selon elle, à aider la Côte d’Ivoire : « là où nous pouvons créer de l’emploi, c’est dans le domaine de l’agriculture. Au niveau du Gouvernement, nous pensons que ce milieu va être rénové et innové pour captiver davantage les jeunes.» A-t-elle conclu, tout en posant comme condition première, la volonté politique des autorités compétentes.
Créée en 1945, la FAO consacre une attention particulière au développement des zones rurales où vivent les fortes concentrations de populations souvent les plus défavorisées.
Mme Marie Noëlle Koyara est depuis le 6 juillet 2007, la sixième représentante de cette organisation section Côte d’Ivoire.
