LIBREVILLE, Eric Gerets (sélectionneur du Maroc): "J`ai
déjà vu beaucoup de situations de jeu dans ma vie... C`était une bataille mais
je crois que ça n`a pas été tactique. On n`a pas fait notre jeu. Il faut
accepter les choses comme elle viennent. C`est ça le sport. Il faut regarder
la vérité en face, maintenant qu`on est dehors et qu`on joué une 2e mi-temps
indigne de l`équipe nationale du Maroc. J`ai commencé quelque chose que
j`aimerais bien finir. Au milieu de la route, il y a un énorme échec. Si on me
laisse faire mon travail, je reste. S`ils (la fédération) ne sont pas contents
de mon travail, ils me le diront. Pendant 15 mois, personne ne m`a dit que
j`étais un mauvais. Mais en football, lundi tu es un roi, le lendemain tu n`es
plus rien. Je prends mes responsabilités. On gagne ensemble et on perd
ensemble. Je prends ma responsabilité. J`aime autant prendre tout sur la
gueule. En fin de match, ton coeur bat 200 pulsations à la minute. On a un
contre à 3 contre 1 et on a l`occasion de marquer et de gagner le match. Avec
un peu plus de réussite, on marque ce 3e but... Je ne peux que féliciter le
Gabon. Il y aura une grosse fête au Gabon ce soir, j`aurais préféré une grosse
fête au Maroc."
Houssine Kharja (capitaine du Maroc): "Il y a beaucoup de tristesse, de
déception. On a bien géré en première mi-temps. (...). On prend le but et
après un deuxième coup de marteau. On revient au score et, là, il met ce coup
franc... On tombe de haut. Sortir au 2e match du premier tour... Je
demanderai à la presse de pas trop descendre les jeunes joueurs. J`ai marqué
trois buts qui ne servent à rien. On a zéro point. J`aurais préféré prendre
des points."
pgf/mch
déjà vu beaucoup de situations de jeu dans ma vie... C`était une bataille mais
je crois que ça n`a pas été tactique. On n`a pas fait notre jeu. Il faut
accepter les choses comme elle viennent. C`est ça le sport. Il faut regarder
la vérité en face, maintenant qu`on est dehors et qu`on joué une 2e mi-temps
indigne de l`équipe nationale du Maroc. J`ai commencé quelque chose que
j`aimerais bien finir. Au milieu de la route, il y a un énorme échec. Si on me
laisse faire mon travail, je reste. S`ils (la fédération) ne sont pas contents
de mon travail, ils me le diront. Pendant 15 mois, personne ne m`a dit que
j`étais un mauvais. Mais en football, lundi tu es un roi, le lendemain tu n`es
plus rien. Je prends mes responsabilités. On gagne ensemble et on perd
ensemble. Je prends ma responsabilité. J`aime autant prendre tout sur la
gueule. En fin de match, ton coeur bat 200 pulsations à la minute. On a un
contre à 3 contre 1 et on a l`occasion de marquer et de gagner le match. Avec
un peu plus de réussite, on marque ce 3e but... Je ne peux que féliciter le
Gabon. Il y aura une grosse fête au Gabon ce soir, j`aurais préféré une grosse
fête au Maroc."
Houssine Kharja (capitaine du Maroc): "Il y a beaucoup de tristesse, de
déception. On a bien géré en première mi-temps. (...). On prend le but et
après un deuxième coup de marteau. On revient au score et, là, il met ce coup
franc... On tombe de haut. Sortir au 2e match du premier tour... Je
demanderai à la presse de pas trop descendre les jeunes joueurs. J`ai marqué
trois buts qui ne servent à rien. On a zéro point. J`aurais préféré prendre
des points."
pgf/mch