Demain contre la Zambie, le Nzalang Nacional misera sur son milieu défensif ivoirien, Ben Mamadou Konaté. Cet ex-pensionnaire de la Ligue 1 ivoirienne est en train de se faire un nom au cours de la Coupe d’Afrique des Nations 2012.
Hier matin, Ben Mamadou Konaté et le Nzalang Nacional ont débarqué à Malabo, où ils doivent en découdre demain avec la Zambie à la faveur de leur dernier match dans le groupe A. Le joueur d’origine ivoirienne rêve gros. «Notre objectif était le second tour. Le reste sera un bonus», lâche le milieu de terrain de la sélection équato-guinéenne. Laquelle réalise un sans faute depuis l’entame de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. En deux matches, le Nzalang a dominé la Libye (1-0) et terrassé le Sénégal (2-1). Deux succès qui ont propulsé les poulains du Brésilien Gilson Paulo en ¼ de finale de cette épreuve-vedette. Qu’est-ce qui fait la force de cette équipe ? «C’est son état d’esprit. La technique et la tactique, ce n’est pas notre affaire. Nous sommes volontaires et déterminés», ajoute-t-il. Comment s’est-il retrouvé en Guinée Equatoriale? «C’est mon destin. Lorsque j’ai quitté le championnat de Côte d’Ivoire, je me suis retrouvé au Burkina à l’Asfa Yennega. C’est de là-bas, que j’ai atterri ici. Au pays, c’était trop difficile pour nous. Il fallait donc aller se chercher», souligne-t-il. Pourquoi a-t-il choisi de se naturaliser ? «Parce que je n’avais aucune chance de porter un jour les couleurs des Eléphants», fait-il remarquer. Avec Fousseini Kamissoko, le milieu de terrain, formé à l’Académie Zaré Mamadou et qui a évolué au Vallée FC de Bouaké, ils constituent la belle légion ivoirienne de cette sélection, qui étonne au cours de cette CAN 2012. «Fousseini, c’est mon frère et nous vivons le même rêve», raconte-t-il. Kamissoko, lui, évolue à Al Shabab à Oman. «La Guinée Equatoriale est un tremplin pour moi», révèle Ben Mamadou. Lui le joueur du FC Panthères (Ligue 1, Guinée Equatoriale). Un club entraîné par l’ivoirien Koné Lanciné dit Pereira. BMK est annoncé un peu partout. Notamment au Benfica et à l’Olympique de Marseille. «Je ne suis pas informé. Je veux me consacrer à la CAN. J’ai un agent qui gère toutes ces affaires. Il pourrai m’informer après», répond l’originaire d’Odienné et qui a fait son enfance à Marcory. A 23 ans et du haut de son 1 m 73 (73 kg), l’ancien joueur du Stade d’Abidjan, du Réveil Club de Daloa, de l’Asec Mimosas, sous Aka Kouamé, de l’Africa Sport, à l’époque de Richard Tardy, est arrivé à Malabo en 2008. C’est là que sa vie a basculé. Et, il veut donc se tailler un nom et une réputation. Et l’idée de croiser les Eléphants sur leur chemin le motive déjà : «Ce sera un match particulier pour moi et Kamissoko». Mais en attendant ce match-là, demain, ils tenteront de finir en beauté les matches de poule contre la Zambie.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo
Hier matin, Ben Mamadou Konaté et le Nzalang Nacional ont débarqué à Malabo, où ils doivent en découdre demain avec la Zambie à la faveur de leur dernier match dans le groupe A. Le joueur d’origine ivoirienne rêve gros. «Notre objectif était le second tour. Le reste sera un bonus», lâche le milieu de terrain de la sélection équato-guinéenne. Laquelle réalise un sans faute depuis l’entame de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. En deux matches, le Nzalang a dominé la Libye (1-0) et terrassé le Sénégal (2-1). Deux succès qui ont propulsé les poulains du Brésilien Gilson Paulo en ¼ de finale de cette épreuve-vedette. Qu’est-ce qui fait la force de cette équipe ? «C’est son état d’esprit. La technique et la tactique, ce n’est pas notre affaire. Nous sommes volontaires et déterminés», ajoute-t-il. Comment s’est-il retrouvé en Guinée Equatoriale? «C’est mon destin. Lorsque j’ai quitté le championnat de Côte d’Ivoire, je me suis retrouvé au Burkina à l’Asfa Yennega. C’est de là-bas, que j’ai atterri ici. Au pays, c’était trop difficile pour nous. Il fallait donc aller se chercher», souligne-t-il. Pourquoi a-t-il choisi de se naturaliser ? «Parce que je n’avais aucune chance de porter un jour les couleurs des Eléphants», fait-il remarquer. Avec Fousseini Kamissoko, le milieu de terrain, formé à l’Académie Zaré Mamadou et qui a évolué au Vallée FC de Bouaké, ils constituent la belle légion ivoirienne de cette sélection, qui étonne au cours de cette CAN 2012. «Fousseini, c’est mon frère et nous vivons le même rêve», raconte-t-il. Kamissoko, lui, évolue à Al Shabab à Oman. «La Guinée Equatoriale est un tremplin pour moi», révèle Ben Mamadou. Lui le joueur du FC Panthères (Ligue 1, Guinée Equatoriale). Un club entraîné par l’ivoirien Koné Lanciné dit Pereira. BMK est annoncé un peu partout. Notamment au Benfica et à l’Olympique de Marseille. «Je ne suis pas informé. Je veux me consacrer à la CAN. J’ai un agent qui gère toutes ces affaires. Il pourrai m’informer après», répond l’originaire d’Odienné et qui a fait son enfance à Marcory. A 23 ans et du haut de son 1 m 73 (73 kg), l’ancien joueur du Stade d’Abidjan, du Réveil Club de Daloa, de l’Asec Mimosas, sous Aka Kouamé, de l’Africa Sport, à l’époque de Richard Tardy, est arrivé à Malabo en 2008. C’est là que sa vie a basculé. Et, il veut donc se tailler un nom et une réputation. Et l’idée de croiser les Eléphants sur leur chemin le motive déjà : «Ce sera un match particulier pour moi et Kamissoko». Mais en attendant ce match-là, demain, ils tenteront de finir en beauté les matches de poule contre la Zambie.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo
