La Côte d’Ivoire, après deux sorties à la CAN 2012, confirme son intention de remporter le trophée au soir du 12 février. En plus de l’expérience ajoutée aux talents des 23 Eléphants, le sélectionneur Zahoui François mise sur un point qui avait fait défaut au onze national à la CAN 2010.
Les Eléphants sont en quarts de finale de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football. Après un début poussif face au Soudan (1-0), Didier Drogba et ses coéquipiers semblent monter en puissance. Leur victoire (2-0) face aux Etalons du Burkina Faso conduits par Jonathan Pitroïpa, l’atteste bien. Appliqués, les poulains du sélectionneur Zahoui François ont su piéger une dynamique équipe du pays des hommes intègres qui leur avait pourtant posé des problèmes, il y a de cela deux ans, à la CAN 2010, à Cabinda en Angola. Le technicien portugais et les Etalons avaient tenu tête aux Eléphants (0-0), pour la première fois en phase finale de l’épreuve reine d’Afrique. Mais jeudi, au stade de Malabo, l’équipe ivoirienne a imposé sa suprématie. Et l’ogre burkinabè a capitulé. Les Eléphants version Zahoui François ont désormais des secrets pour vaincre leurs différents adversaires…
Des joueurs de plus en plus rassurants
Comme le vin qui se bonifie durant les années, le portier ivoirien, Barry Boubacar dit Barry Copa, est devenu un rempart sûr pour ne pas dire un ange gardien. L’ex-Académicien rassure au fil des matches. Que ce soit contre les Faucons du Désert (Soudan), que d’autres nomment les crocodiles du Nil, ou contre les Etalons du Faso, Copa s’est montré décisif. Il a sauvé les meubles. Ses sorties étaient impeccables. Et de nombreux observateurs affirment que s’il continue ainsi, la Côte d’Ivoire aura toutes les chances de remporter le trophée. A côté de Copa, il y a Gosso Gosso Jean-Jacques. Ce milieu défensif utilisé par Zahoui comme latéral droit, a convaincu plus d’un. Il a enrayé les offensives menées par Jonathan Pitroïpa, le dépositaire du jeu des Etalons. Sa débauche d’énergie a permis aux défenseurs centraux d’être à l’aise dans leur bastion. Touré Kolo Abib a tenu son rang de doyen de la défense, au même titre que Bamba Souleman. Mais ce dernier, doit soigner ses passes et ses anticipations. Il doit utiliser au mieux sa forme et sa taille pour rassurer. Avec zéro but encaissé, la défense ivoirienne est l’une des satisfactions de ce début de CAN. Seul bémol : les différents latéraux (gauche et droit) n’adressent pas encore des centres impeccables à l’attaque et les appels en profondeur de Didier Drogba ne sont pas suivis. Toutefois, le retour de Boka Arthur, latéral gauche et spécialiste en la matière, pourra résoudre le problème aux matches suivants. Au milieu de terrain, Tioté Cheick est un travailleur. Yaya Touré, même s’il n’a pas retrouvé son rythme et son tempo de Manchester City, essaie de donner du volume au jeu des Eléphants. Cependant, il appartient à Zahoui de savoir comment tirer profit de cet excellent joueur. La défense et le milieu de terrain tirent l’équipe vers le haut. Aussi, l’équipe joue en fonction de l’adversaire. Un jeu parfois lent, ennuyeux mais efficace. Le bastion offensif maintient toujours le suspense au cours des matches. Yao Kouassi Gervais dit Gervinho n’est pas un buteur. C’est une évidence. En deux sorties, le Gunner d’Arsenal n’a pu inscrire le moindre but. Et pourtant, Dieu seul sait, le nombre incalculable d’opportunités qui se sont présentées à lui. Si Gervinho se montre réaliste devant les buts, la note deviendra salée pour les adversaires de la Côte d’Ivoire. Idem pour Didier Drogba et Kalou Salomon, artisans des deux victoires des Eléphants. L’attaque ivoirienne trouve toujours la faille. Et cela constitue déjà une force. Mais pour gagner des matches, il faut une préparation spéciale, une méthode, bref, un petit « secret ». Et Zahoui François en a trouvé le sien, pour l’édition 2012 de la CAN.
Zahoui fait reposer ses joueurs
Depuis leur arrivée à Malabo en Guinée Equatoriale, les Eléphants n’ont qu’une seule séance d’entraînement par jour. Le sélectionneur Zahoui François (ZF), en accord avec le staff médical, a décidé de faire récupérer les joueurs durant des heures. Les séances physiques sont limitées. En lieu et place des épreuves physiques éprouvantes, Zahoui a opté pour la marche au bord de la mer. « En Angola, ce sont les séances d’entraînement très intenses qui nous ont fait échouer. Zahoui l’a compris et il fait reposer ses joueurs. Pourquoi fatiguer les joueurs à l’entraînement ? L’entraînement est différent d’un match officiel. Le sachant, il a mis balle à terre et vous voyez que nos joueurs n’ont pas de pépins physiques », a fait savoir un membre du staff technique des Eléphants. Comme il le répète, Zahoui veut se servir des enseignements du passé pour réussir sa mission : offrir un second sacre à la Côte d’Ivoire après Sénégal 92. Le talent des joueurs et les stratégies mises en place, peuvent produire l’effet escompté. Et l’on peut écrire, qu’après deux sorties, les Eléphants sont sur la bonne voie.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Malabo
Les Eléphants sont en quarts de finale de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football. Après un début poussif face au Soudan (1-0), Didier Drogba et ses coéquipiers semblent monter en puissance. Leur victoire (2-0) face aux Etalons du Burkina Faso conduits par Jonathan Pitroïpa, l’atteste bien. Appliqués, les poulains du sélectionneur Zahoui François ont su piéger une dynamique équipe du pays des hommes intègres qui leur avait pourtant posé des problèmes, il y a de cela deux ans, à la CAN 2010, à Cabinda en Angola. Le technicien portugais et les Etalons avaient tenu tête aux Eléphants (0-0), pour la première fois en phase finale de l’épreuve reine d’Afrique. Mais jeudi, au stade de Malabo, l’équipe ivoirienne a imposé sa suprématie. Et l’ogre burkinabè a capitulé. Les Eléphants version Zahoui François ont désormais des secrets pour vaincre leurs différents adversaires…
Des joueurs de plus en plus rassurants
Comme le vin qui se bonifie durant les années, le portier ivoirien, Barry Boubacar dit Barry Copa, est devenu un rempart sûr pour ne pas dire un ange gardien. L’ex-Académicien rassure au fil des matches. Que ce soit contre les Faucons du Désert (Soudan), que d’autres nomment les crocodiles du Nil, ou contre les Etalons du Faso, Copa s’est montré décisif. Il a sauvé les meubles. Ses sorties étaient impeccables. Et de nombreux observateurs affirment que s’il continue ainsi, la Côte d’Ivoire aura toutes les chances de remporter le trophée. A côté de Copa, il y a Gosso Gosso Jean-Jacques. Ce milieu défensif utilisé par Zahoui comme latéral droit, a convaincu plus d’un. Il a enrayé les offensives menées par Jonathan Pitroïpa, le dépositaire du jeu des Etalons. Sa débauche d’énergie a permis aux défenseurs centraux d’être à l’aise dans leur bastion. Touré Kolo Abib a tenu son rang de doyen de la défense, au même titre que Bamba Souleman. Mais ce dernier, doit soigner ses passes et ses anticipations. Il doit utiliser au mieux sa forme et sa taille pour rassurer. Avec zéro but encaissé, la défense ivoirienne est l’une des satisfactions de ce début de CAN. Seul bémol : les différents latéraux (gauche et droit) n’adressent pas encore des centres impeccables à l’attaque et les appels en profondeur de Didier Drogba ne sont pas suivis. Toutefois, le retour de Boka Arthur, latéral gauche et spécialiste en la matière, pourra résoudre le problème aux matches suivants. Au milieu de terrain, Tioté Cheick est un travailleur. Yaya Touré, même s’il n’a pas retrouvé son rythme et son tempo de Manchester City, essaie de donner du volume au jeu des Eléphants. Cependant, il appartient à Zahoui de savoir comment tirer profit de cet excellent joueur. La défense et le milieu de terrain tirent l’équipe vers le haut. Aussi, l’équipe joue en fonction de l’adversaire. Un jeu parfois lent, ennuyeux mais efficace. Le bastion offensif maintient toujours le suspense au cours des matches. Yao Kouassi Gervais dit Gervinho n’est pas un buteur. C’est une évidence. En deux sorties, le Gunner d’Arsenal n’a pu inscrire le moindre but. Et pourtant, Dieu seul sait, le nombre incalculable d’opportunités qui se sont présentées à lui. Si Gervinho se montre réaliste devant les buts, la note deviendra salée pour les adversaires de la Côte d’Ivoire. Idem pour Didier Drogba et Kalou Salomon, artisans des deux victoires des Eléphants. L’attaque ivoirienne trouve toujours la faille. Et cela constitue déjà une force. Mais pour gagner des matches, il faut une préparation spéciale, une méthode, bref, un petit « secret ». Et Zahoui François en a trouvé le sien, pour l’édition 2012 de la CAN.
Zahoui fait reposer ses joueurs
Depuis leur arrivée à Malabo en Guinée Equatoriale, les Eléphants n’ont qu’une seule séance d’entraînement par jour. Le sélectionneur Zahoui François (ZF), en accord avec le staff médical, a décidé de faire récupérer les joueurs durant des heures. Les séances physiques sont limitées. En lieu et place des épreuves physiques éprouvantes, Zahoui a opté pour la marche au bord de la mer. « En Angola, ce sont les séances d’entraînement très intenses qui nous ont fait échouer. Zahoui l’a compris et il fait reposer ses joueurs. Pourquoi fatiguer les joueurs à l’entraînement ? L’entraînement est différent d’un match officiel. Le sachant, il a mis balle à terre et vous voyez que nos joueurs n’ont pas de pépins physiques », a fait savoir un membre du staff technique des Eléphants. Comme il le répète, Zahoui veut se servir des enseignements du passé pour réussir sa mission : offrir un second sacre à la Côte d’Ivoire après Sénégal 92. Le talent des joueurs et les stratégies mises en place, peuvent produire l’effet escompté. Et l’on peut écrire, qu’après deux sorties, les Eléphants sont sur la bonne voie.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Malabo