Amara Traoré, le sélectionneur du Sénégal éliminé de la CAN-2012 en ayant subi trois défaites, la dernière dimanche face à la Libye (2-1), a martelé qu`il ne "démissionnerait pas", même si "c`est l`entraîneur qui est responsable".
Q: Comment comptez-vous convaincre la Fédération de vous maintenir?
R: "J`essaie de convaincre personne, j`essaie de faire mon boulot. J`ai commencé ce projet il y a deux ans, l`équipe ne peut pas être subitement nulle. J`ai la ferme volonté de continuer. C`est aux employeurs d`apprécier. Je demande d`analyser sereinement. C`est cette équipe qui fera la CAN-2013, l`erreur serait de tout casser, de taper sur Paul ou Pierre. Dans l`approche de la CAN, il y a des choses qu`il faut améliorer, l`erreur est humaine, mais ce n`est pas en donnant l`équipe à Mourinho, Capello ou Ferguson. Le Maroc aussi a été éliminé. Chercher la tête du ministre ou d`Amara ne sert à rien du tout. Je dirai des choses à la maison, pas ici. Quand il n`y a pas de résultat, c`est l`entraîneur qui est responsable. Je ne démissionnerai pas,
c`est clair. La seule certitude que j`ai, c`est de continuer".
Q: Quel est votre sentiment après ce match ?
R: "J`avais hâte que ça se termine. C`est une CAN très difficile, il y a de la déception. On a l`impression que c`étaient les mêmes matches, les mêmes scénarios, les mêmes minutes, on voyait les mêmes choses. On est mal rentrés dans le match, on a réussi à égaliser et à prendre la direction du match. On a eu des occasions, qu`on a ratées, et la fébrilité a gagné l`équipe. A la mi-temps, j`ai demandé aux gars de mettre le ballon devant pour au moins ne pas prendre de but. Mais même avec le but vide, on n`arrive pas à marquer. Une équipe qui se crée des occasions, c`est parce qu`elle joue".
Q: Etait-ce dû à la fatigue ?
R: "C`est de la fatigue nerveuse. Quand on se crée des occasions et qu`on
ne marque pas, il y a de la fébrilité, du doute. Les Libyens ont marqué des buts, alors que nous à deux mètres du but on n`arrive pas à marquer. On a mis cette équipe très haut, on a parlé de favori, moi j`ai toujours refusé cet habit de favori. On ne pouvait pas être favori devant la Côte d`Ivoire et le Ghana, qui ont des vécus de CAN, de Coupe du monde et de championnat des moins de 20 ans. Le point positif, c`est qu`on a appris toutes les facettes d`une CAN, on a tout vu. Cette équipe est jeune, il y avait de la charge émotionnelle avant la CAN".
Propos recueillis en conférence de presse
Q: Comment comptez-vous convaincre la Fédération de vous maintenir?
R: "J`essaie de convaincre personne, j`essaie de faire mon boulot. J`ai commencé ce projet il y a deux ans, l`équipe ne peut pas être subitement nulle. J`ai la ferme volonté de continuer. C`est aux employeurs d`apprécier. Je demande d`analyser sereinement. C`est cette équipe qui fera la CAN-2013, l`erreur serait de tout casser, de taper sur Paul ou Pierre. Dans l`approche de la CAN, il y a des choses qu`il faut améliorer, l`erreur est humaine, mais ce n`est pas en donnant l`équipe à Mourinho, Capello ou Ferguson. Le Maroc aussi a été éliminé. Chercher la tête du ministre ou d`Amara ne sert à rien du tout. Je dirai des choses à la maison, pas ici. Quand il n`y a pas de résultat, c`est l`entraîneur qui est responsable. Je ne démissionnerai pas,
c`est clair. La seule certitude que j`ai, c`est de continuer".
Q: Quel est votre sentiment après ce match ?
R: "J`avais hâte que ça se termine. C`est une CAN très difficile, il y a de la déception. On a l`impression que c`étaient les mêmes matches, les mêmes scénarios, les mêmes minutes, on voyait les mêmes choses. On est mal rentrés dans le match, on a réussi à égaliser et à prendre la direction du match. On a eu des occasions, qu`on a ratées, et la fébrilité a gagné l`équipe. A la mi-temps, j`ai demandé aux gars de mettre le ballon devant pour au moins ne pas prendre de but. Mais même avec le but vide, on n`arrive pas à marquer. Une équipe qui se crée des occasions, c`est parce qu`elle joue".
Q: Etait-ce dû à la fatigue ?
R: "C`est de la fatigue nerveuse. Quand on se crée des occasions et qu`on
ne marque pas, il y a de la fébrilité, du doute. Les Libyens ont marqué des buts, alors que nous à deux mètres du but on n`arrive pas à marquer. On a mis cette équipe très haut, on a parlé de favori, moi j`ai toujours refusé cet habit de favori. On ne pouvait pas être favori devant la Côte d`Ivoire et le Ghana, qui ont des vécus de CAN, de Coupe du monde et de championnat des moins de 20 ans. Le point positif, c`est qu`on a appris toutes les facettes d`une CAN, on a tout vu. Cette équipe est jeune, il y avait de la charge émotionnelle avant la CAN".
Propos recueillis en conférence de presse