La Côte d'Ivoire s'est qualifiée pour les quarts de finale de la CAN Orange 2012 après deux matchs dans le groupe B. Une performance sur laquelle revient le gardien de but Copa Barry. Le dernier rempart des Eléphants se réjouit de n'avoir pas encaissé de but et réaffirme l'objectif de nos pachydermes dans cette compétition.
Le Patriote : Excellent match. Vous avez été impérial aussi bien sur votre ligne que dans les airs…
Copa Barry : Je tiens à remercier mes coéquipiers et tous les supporters qui nous accompagnent depuis le début. Ce succès est avant tout collectif. Je suis resté ferme sur ma ligne, il ne faut pas oublier que devant moi, il y a eu une bonne défense. Et c'est ensemble que nous avons réussi cette belle performance. Nous avons eu en face une très bonne équipe du Burkina qui nous a opposé une belle résistance. Tactiquement bien en place, elle nous a énormément posé des problèmes à partir du milieu de terrain. Mais au finish, le résultat est là. C'est le plus important.
LP : Contre le Soudan, vous sauvez trois balles de but. Jeudi dernier encore, vous faites échec aux offensives des Etalons. Notamment sur deux belles frappes d'Alain Traoré. Vous êtes vraiment dans la dynamique de la préparation d'Abu Dhabi où vous avez été décisif sur les deux matchs amicaux…
CB : Je ne peux que dire merci à Dieu de nous guider dans cette compétition. Si je fais de grands matchs, c'est qu'il y a un groupe qui est impliqué. Pour nous, il est important qu'on reste dans cette dynamique. Nous avons eu une très belle préparation à Abu Dhabi et nous essayons à chaque match d'appliquer ce que nous avons appris. Personnellement, je sais que nous allons faire un bon parcours par la grâce de Dieu. Nous sommes un groupe et chacun joue pour ce groupe-là. On essaie de se donner à fond dans chaque match et d'être réalistes. C'est dans cet état d'esprit que nous pourrons, si Dieu le veut, gagner le trophée cette année.
LP : Malgré les résultats, on constate que vous paraissez lourds dans les relances, dans l'orientation du jeu. Ce qui pourrait constituer un handicap pour l'équipe en face d'un adversaire plus vif. N'est-ce pas votre avis ?
CB : Nous avons décidé de jouer la carte de la prudence. Nous avons un objectif à atteindre et cela se fera par étape. Nous prenons match par match et chaque match a sa particularité. Nous allons à notre rythme, tout en restant vigilants. Et nous devons rester ainsi face à toutes les équipes que nous allons rencontrer. On peut nous reprocher de ne pas faire du beau jeu. Mais notre objectif, en venant à cette CAN, n'est pas de faire du spectacle. C'est de jouer, rester concentrés sur notre objectif final. Ce qui passe par des victoires. Pour le moment, tout se passe bien. Nous marquons des buts sans en encaisser. Nous devons continuer ainsi et donner du plaisir aux Ivoiriens à la fin du tournoi avec le trophée.
LP : Ne pas encaisser de but après deux matchs constitue-t-il une motivation particulière pour vous ? Est-ce un défi personnel que Copa se lance?
CB : Je n'ai pas un objectif spécifique. C'est un objectif commun. Nous sommes ici pour remporter la CAN. Et pour le réussir, il faut marquer le maximum de buts sans encaisser. En même temps qu'on cherche à marquer des buts, il faut aussi protéger notre cage. Aujourd'hui l'équipe avance sans encaisser et nous devons continuer ainsi. Quand toute l'équipe se met dans cette disposition, le gardien est rassuré. Et je peux vous dire que je suis très ravi qu'on n'ait pas encaissé de but. Je ferai de mon mieux pour préserver cette invincibilité.
LP : Que ressent-on après avoir été désigné «joueur Fair Play» du match contre le Burkina?
CB : Du plaisir. Cette distinction s'inscrit dans le respect des règles du jeu et de la compétition. Recevoir ce prix après un match aussi difficile est une satisfaction et incite à toujours mieux faire.
LP : Votre prochain adversaire est l'Angola. Comment attaque-t-on un match de ce genre quand on sait qu'on est qualifié pour le second tour de la compétition ?
CB : Pour remporter la CAN, il y a six matchs à jouer et à gagner. Et tous les matchs ont la même intensité. L'Angola viendra, comme toutes les équipes rencontrées déjà, pour faire un résultat. Nous avons obligation de gagner pour préserver notre première place. Il n'y a pas de raison de lever le pied. Il faut gagner les six matchs pour être sacrés champions d'Afrique.
Recueillis par OG à Malabo
Voici le mode de qualification
La CAN Orange 2012 est rentrée dans sa phase de calculs au moment où se disputent les derniers matchs de groupe. Pour éviter toute polémique, le Comité d'organisation a élaboré un règlement pour la CAN 2012. Ainsi le mode de qualification pour les quarts de finale en d'égalité de points entre deux équipes ou plus, au terme des matches de groupe, l'article 72 du règlement indique en sept points, les critères nécessaires pour départager les équipes concernées. Premièrement, il est pris en considération, «le plus grand nombre de points obtenus lors des rencontres entres les équipes en question». Deuxièmement, intervient «la meilleure différence de buts lors des rencontres entre les équipes en question». Si les équipes sont toujours en égalité, on se tourne, en troisième lieu sur «le plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe entre les équipes concernées». Si rien n'est fait, on fait appel à «la différence de buts sur l'ensemble des parties disputées dans le groupe», en quatrième position. Au cas où la solution n'est toujours pas trouvée, «le plus grand nombre de buts marqués sur l'ensemble des matches de groupe» fait son entrée au cinquième rang. Si les équipes n'arrivent pas à se départager, on sort le sixième critère qui prend en compte «le système de points du concours de fair-play prenant en compte le nombre de cartons jaunes et de cartons rouges». Après ça, et toujours en cas d'égalité, le septième point donne pleine latitude au «Comité d'organisation de la CAF qui effectue un tirage au sort».
OG à Malabo
Le Patriote : Excellent match. Vous avez été impérial aussi bien sur votre ligne que dans les airs…
Copa Barry : Je tiens à remercier mes coéquipiers et tous les supporters qui nous accompagnent depuis le début. Ce succès est avant tout collectif. Je suis resté ferme sur ma ligne, il ne faut pas oublier que devant moi, il y a eu une bonne défense. Et c'est ensemble que nous avons réussi cette belle performance. Nous avons eu en face une très bonne équipe du Burkina qui nous a opposé une belle résistance. Tactiquement bien en place, elle nous a énormément posé des problèmes à partir du milieu de terrain. Mais au finish, le résultat est là. C'est le plus important.
LP : Contre le Soudan, vous sauvez trois balles de but. Jeudi dernier encore, vous faites échec aux offensives des Etalons. Notamment sur deux belles frappes d'Alain Traoré. Vous êtes vraiment dans la dynamique de la préparation d'Abu Dhabi où vous avez été décisif sur les deux matchs amicaux…
CB : Je ne peux que dire merci à Dieu de nous guider dans cette compétition. Si je fais de grands matchs, c'est qu'il y a un groupe qui est impliqué. Pour nous, il est important qu'on reste dans cette dynamique. Nous avons eu une très belle préparation à Abu Dhabi et nous essayons à chaque match d'appliquer ce que nous avons appris. Personnellement, je sais que nous allons faire un bon parcours par la grâce de Dieu. Nous sommes un groupe et chacun joue pour ce groupe-là. On essaie de se donner à fond dans chaque match et d'être réalistes. C'est dans cet état d'esprit que nous pourrons, si Dieu le veut, gagner le trophée cette année.
LP : Malgré les résultats, on constate que vous paraissez lourds dans les relances, dans l'orientation du jeu. Ce qui pourrait constituer un handicap pour l'équipe en face d'un adversaire plus vif. N'est-ce pas votre avis ?
CB : Nous avons décidé de jouer la carte de la prudence. Nous avons un objectif à atteindre et cela se fera par étape. Nous prenons match par match et chaque match a sa particularité. Nous allons à notre rythme, tout en restant vigilants. Et nous devons rester ainsi face à toutes les équipes que nous allons rencontrer. On peut nous reprocher de ne pas faire du beau jeu. Mais notre objectif, en venant à cette CAN, n'est pas de faire du spectacle. C'est de jouer, rester concentrés sur notre objectif final. Ce qui passe par des victoires. Pour le moment, tout se passe bien. Nous marquons des buts sans en encaisser. Nous devons continuer ainsi et donner du plaisir aux Ivoiriens à la fin du tournoi avec le trophée.
LP : Ne pas encaisser de but après deux matchs constitue-t-il une motivation particulière pour vous ? Est-ce un défi personnel que Copa se lance?
CB : Je n'ai pas un objectif spécifique. C'est un objectif commun. Nous sommes ici pour remporter la CAN. Et pour le réussir, il faut marquer le maximum de buts sans encaisser. En même temps qu'on cherche à marquer des buts, il faut aussi protéger notre cage. Aujourd'hui l'équipe avance sans encaisser et nous devons continuer ainsi. Quand toute l'équipe se met dans cette disposition, le gardien est rassuré. Et je peux vous dire que je suis très ravi qu'on n'ait pas encaissé de but. Je ferai de mon mieux pour préserver cette invincibilité.
LP : Que ressent-on après avoir été désigné «joueur Fair Play» du match contre le Burkina?
CB : Du plaisir. Cette distinction s'inscrit dans le respect des règles du jeu et de la compétition. Recevoir ce prix après un match aussi difficile est une satisfaction et incite à toujours mieux faire.
LP : Votre prochain adversaire est l'Angola. Comment attaque-t-on un match de ce genre quand on sait qu'on est qualifié pour le second tour de la compétition ?
CB : Pour remporter la CAN, il y a six matchs à jouer et à gagner. Et tous les matchs ont la même intensité. L'Angola viendra, comme toutes les équipes rencontrées déjà, pour faire un résultat. Nous avons obligation de gagner pour préserver notre première place. Il n'y a pas de raison de lever le pied. Il faut gagner les six matchs pour être sacrés champions d'Afrique.
Recueillis par OG à Malabo
Voici le mode de qualification
La CAN Orange 2012 est rentrée dans sa phase de calculs au moment où se disputent les derniers matchs de groupe. Pour éviter toute polémique, le Comité d'organisation a élaboré un règlement pour la CAN 2012. Ainsi le mode de qualification pour les quarts de finale en d'égalité de points entre deux équipes ou plus, au terme des matches de groupe, l'article 72 du règlement indique en sept points, les critères nécessaires pour départager les équipes concernées. Premièrement, il est pris en considération, «le plus grand nombre de points obtenus lors des rencontres entres les équipes en question». Deuxièmement, intervient «la meilleure différence de buts lors des rencontres entre les équipes en question». Si les équipes sont toujours en égalité, on se tourne, en troisième lieu sur «le plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe entre les équipes concernées». Si rien n'est fait, on fait appel à «la différence de buts sur l'ensemble des parties disputées dans le groupe», en quatrième position. Au cas où la solution n'est toujours pas trouvée, «le plus grand nombre de buts marqués sur l'ensemble des matches de groupe» fait son entrée au cinquième rang. Si les équipes n'arrivent pas à se départager, on sort le sixième critère qui prend en compte «le système de points du concours de fair-play prenant en compte le nombre de cartons jaunes et de cartons rouges». Après ça, et toujours en cas d'égalité, le septième point donne pleine latitude au «Comité d'organisation de la CAF qui effectue un tirage au sort».
OG à Malabo
