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Sport Publié le lundi 30 janvier 2012 | Le Patriote

Autour de la can Eléphants : Zahoui et la gêne Nzalang

Le Nzalang Nacional, débarqué de Bata, le vendredi 27 janvier dernier, pour affronter la Zambie au stade de Malabo en match comptant pour la 3e journée du groupe A, a déposé ses valises au Sofitel Sipopo où résident les Eléphants depuis le début de la compétition. Une présence gênante que n'a pas manqué de souligner le sélectionneur de Côte d'Ivoire. «Ça m'a gêné au départ et en même temps m'a paru bizarre. Mais, il ne faut pas se laisser distraire», a prévenu Zahoui.

Doumbia «un joueur d'avenir»

«La sélection est le niveau le plus élevé. Il y a des joueurs qui sont forts en club et en sélection, ce n'est pas le cas. Mais Doumbia (Seydou) fait beaucoup de choses à l'entraînement. C'est un joueur d'avenir pour les Eléphants», a répondu Zahoui, interrogé sur le cas du meilleur buteur du championnat de Russie et deuxième meilleur buteur de la Ligue des Champions UEFA. Des propos qui ressemblent forts à ceux prononcés par un certain Laszlo Bölöni au sujet de Yaya Touré, alors joueur de Monaco : «Il ne dit qu'il ne joue pas à son poste, mais je ne connais pas son poste». Car en réalité, Zahoui ne s'est comment utilisé le joueur classé parmi les dix attaquants les plus rapides d'Europe. «Je me demande à la place de qui il va jouer. Il doit patienter». Un aveu d'impuissance simplement !

Eboué, Kader, Kafu, Boka, Doumbia, titulaires ?

La menace de suspension qui pèse sur Salomon Kalou, Gosso Gosso, Tioté Cheick, Zokora Didier et Tiéné Siaka peut amener le sélectionneur ivoirien à revoir ses plans. Eboué Emmanuel, Coulibaly Kafoumba, Kader Keïta, Boka Arthur (une belle entrée contre le Burkina) et Doumbia Seydou, très appliqués aux entraînements peuvent honorer leur première titularisation à cette 28e CAN Orange. A moins que Zahoui décide de prendre des risques et de se passer des services des «menacés» pour les quarts de finale.

Eric Monnet remis à sa place

Le manager général ne semble pas connaître ses prérogatives. Il cru bon montrer aux journalistes leur travail. Cette méprise lui a valu le courroux d'un confrère. Eric Monnet, à la suite de la conférence animée par Zahoui François, a lancé de manière désinvolte ceci : «Le genre de questions que vous devez poser, c'est pourquoi la CAF désigne des commissaires soudanais ou angolais lors des matchs de Côte d'Ivoire?» Comme si c'est aux journalistes de récuser les officiels de la CAF. Vivement qu'il apprenne à rester à sa place car ce qu'il demande aux médias est de son ressort et de tout le staff de la sélection nationale.
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