Samedi à Sipopo, la conférence de presse d’avant-match de Francois Zahoui a été très animée… Le sélectionneur national a profité pour régler de vieux comptes avec la presse qui l’empêche de tourner en rond.
C’est un François Zahoui prêt à en découdre avec ses (nombreux) détracteurs qui s’est présenté, samedi après-midi, à l’hôtel Sipopo, quartier général des Eléphants situé à 25 kilomètres de Malabo, pour une conférence de presse d’avant-match. Entouré de Jean-Jacques Gosso Gosso et de Souleyman Bamba mais aussi de Martial Yéo, il s’est voulu très clair après une question qui fâche (adressée à Souleyman Bamba) devant une quarantaine de journalistes. «Certes, vous n’avez pas encore encaissé de but après deux matches.
«L’objectif est de terminer
premiers»
Mais avez-vous conscience que votre défense inquiète ?», telle était la question qui a mis le feu aux poudres. Et la réponse de François Zahoui (à qui cette question n’était pas adressée) a été tout aussi directe : «il y a cette exigence de la manière…Je vous rappelle que nous avons joué nos quatre derniers matches sans encaisser de but. Quand une équipe n’encaisse pas de but, c’est qu’elle défend bien. Nous avons cette culture en Côte d’Ivoire qui veut que l’adversaire n’ait pas le ballon, ne se crée pas d’occasions. Je ne sais pas d’où ça vient. La perfection n’existe pas. Je suis un amateur du football et je vois souvent de grandes équipes comme le Real ou le Barça encaisser des buts. Je vois des défenseurs faire des erreurs. C’est seulement en Côte d’Ivoire qu’on a l’impression d’avoir une équipe parfaite. Et je suis souvent surpris par vos questions comme s’il ne doit pas avoir de failles. Nous sommes sur un terrain et le football demande (aussi) des fautes. Notre objectif est de toujours marquer un but de plus que l’adversaire. C’est notre philosophie. Cette perfection dont certains rêvent n’est pas encore pour aujourd’hui… ». Ambiance. Nous vous épargnons certaines réactions violentes de quelques confrères à la suite de cette mise au point. Cet épisode électrique, passé, François Zahoui a laissé la porte ouverte à quelques changements devant l’Angola (ce soir) et répété : «notre objectif est de finir premiers de notre groupe B. On pense voir après l’entraînement de demain (Ndlr, hier) pour éventuellement apporter quelques retouches au groupe mais on ne fera pas n’importe quoi. Il est important de respecter l’adversaire tout en gardant cette dynamique de victoires. On agira dans l’intérêt de l’équilibre de l’équipe. Eboué, Angoua Brou, Ya Konan, Seydou Doumbia et autres méritent de jouer… On verra face à l’Angola». Le cas Salomon Kalou a également été évoqué mais le sélectionneur national s’est voulu rassurant : «depuis notre stage à Abu Dhabi, Salomon Kalou a été le joueur le plus décisif. C’est donc un joueur important dans notre stratégie. Les nouvelles sont rassurantes après sa blessure. On a eu peur d’un claquage. Il a donc été ménagé vendredi. Samedi, il s’est entraîné normalement. On le récupèrera pour les quarts de finale». Pour terminer, François Zahoui a clairement indiqué qu’il est venu à cette CAN pour la remporter. Au moins, sur cela, tout le monde est d’accord.
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Malabo
C’est un François Zahoui prêt à en découdre avec ses (nombreux) détracteurs qui s’est présenté, samedi après-midi, à l’hôtel Sipopo, quartier général des Eléphants situé à 25 kilomètres de Malabo, pour une conférence de presse d’avant-match. Entouré de Jean-Jacques Gosso Gosso et de Souleyman Bamba mais aussi de Martial Yéo, il s’est voulu très clair après une question qui fâche (adressée à Souleyman Bamba) devant une quarantaine de journalistes. «Certes, vous n’avez pas encore encaissé de but après deux matches.
«L’objectif est de terminer
premiers»
Mais avez-vous conscience que votre défense inquiète ?», telle était la question qui a mis le feu aux poudres. Et la réponse de François Zahoui (à qui cette question n’était pas adressée) a été tout aussi directe : «il y a cette exigence de la manière…Je vous rappelle que nous avons joué nos quatre derniers matches sans encaisser de but. Quand une équipe n’encaisse pas de but, c’est qu’elle défend bien. Nous avons cette culture en Côte d’Ivoire qui veut que l’adversaire n’ait pas le ballon, ne se crée pas d’occasions. Je ne sais pas d’où ça vient. La perfection n’existe pas. Je suis un amateur du football et je vois souvent de grandes équipes comme le Real ou le Barça encaisser des buts. Je vois des défenseurs faire des erreurs. C’est seulement en Côte d’Ivoire qu’on a l’impression d’avoir une équipe parfaite. Et je suis souvent surpris par vos questions comme s’il ne doit pas avoir de failles. Nous sommes sur un terrain et le football demande (aussi) des fautes. Notre objectif est de toujours marquer un but de plus que l’adversaire. C’est notre philosophie. Cette perfection dont certains rêvent n’est pas encore pour aujourd’hui… ». Ambiance. Nous vous épargnons certaines réactions violentes de quelques confrères à la suite de cette mise au point. Cet épisode électrique, passé, François Zahoui a laissé la porte ouverte à quelques changements devant l’Angola (ce soir) et répété : «notre objectif est de finir premiers de notre groupe B. On pense voir après l’entraînement de demain (Ndlr, hier) pour éventuellement apporter quelques retouches au groupe mais on ne fera pas n’importe quoi. Il est important de respecter l’adversaire tout en gardant cette dynamique de victoires. On agira dans l’intérêt de l’équilibre de l’équipe. Eboué, Angoua Brou, Ya Konan, Seydou Doumbia et autres méritent de jouer… On verra face à l’Angola». Le cas Salomon Kalou a également été évoqué mais le sélectionneur national s’est voulu rassurant : «depuis notre stage à Abu Dhabi, Salomon Kalou a été le joueur le plus décisif. C’est donc un joueur important dans notre stratégie. Les nouvelles sont rassurantes après sa blessure. On a eu peur d’un claquage. Il a donc été ménagé vendredi. Samedi, il s’est entraîné normalement. On le récupèrera pour les quarts de finale». Pour terminer, François Zahoui a clairement indiqué qu’il est venu à cette CAN pour la remporter. Au moins, sur cela, tout le monde est d’accord.
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Malabo