Le manager de Didier Drogba, Thierno Seidy, assiste à la Coupe d’Afrique des Nations. Le célèbre agent de joueurs sénégalais juge la compétition.
Quels sont vos impressions sur cette Coupe d’Afrique des Nations 2012 ?
Je suis agréablement surpris par le niveau de jeu, qui est bon. Les pelouses sont acceptables, sauf que lors du match Guinée Equatoriale-Sénégal, l’état de la pelouse n’était pas bon. Mais cela était dû à des problèmes climatiques. En tout cas, à Malabo, les Equato-guinéens ont fait l’essentiel au niveau de l’organisation. Tout se passe bien. Il est vrai qu’on attend la réaction de certaines grandes nations. Je crois que sur la durée, elles vont monter en puissance.
Deux favoris, le Sénégal et le Maroc sont déjà passés à la trappe…
Ces équipes faisaient partie de mes favoris avec la Côte d’Ivoire et le Ghana. Elles sont sorties par la réalité du terrain. C’est ce qui fait le charme de cette compétition. Et l’enseignement à tirer, c’est qu’il y a un nivellement vers le haut. Toutes les petites nations font des progrès. Et la volonté et la motivation sont deux éléments importants. La Guinée Equatoriale et le Gabon l’ont démontré. Ils se sont arrachés pour aller chercher la qualification.
Quels commentaires faites-vous des prestations de l’équipe de Côte d’Ivoire ?
C’est sûr que ce n’est pas le niveau de jeu qu’on attendait de la Côte d’Ivoire. Dans une compétition fermée comme celle-là, les grandes équipes montent en puissance au fur à mesure que la compétition avance. La Côte d’Ivoire a un avantage, elle est composée de joueurs expérimentés. Elle joue avec beaucoup de maturité et de maîtrise. Il est clair que ce n’est pas la grande équipe ivoirienne qu’on voit. Mais je reste persuadé qu’elle est la grande favorite de cette compétition. Elle ne peut plus se cacher. Si cette équipe joue à son niveau, il n’y a aucune équipe qui pourra l’arrêter.
Avec votre regard de recruteur, est-ce qu’il y a des joueurs qui vous ont déjà séduit ?
La CAN, aujourd’hui, n’est plus le lieu propice pour venir chercher des joueurs. 90% des effectifs sont composés de joueurs évoluant en Europe. On se doit d’être là pour voir l’évolution du football africain, pour échanger et discuter avec les décideurs. Moi, ce n’est pas à la CAN que je recrute.
Quel regard portez-vous sur les prestations de votre poulain Didier Drogba ?
Depuis 2006, je n’avais jamais vu Didier Drogba aussi motivé pour disputer une CAN. Il gère ses efforts. Il connaît cette compétition, il sait qu’il faut se gérer. Il n’a plus 20 ans. Depuis le début de la saison, il a ancré la CAN. Il est très motivé. Il veut la gagner.
Quels commentaires faites-vous de Gervinho ?
Il y a quelque chose d’important chez Gervinho, c’est qu’il arrive à se créer des occasions. Il a gagné en maturité, mais il faut lui parler. Il a besoin de cela. Surtout ne pas lui tomber dessus. C’est l’erreur à ne pas faire. Il faut le remettre en confiance, car il reste un élément important de cette équipe. Il faut le protéger. Il est en manque de réussite. Ceux qui connaissent bien le football anglais, ne sont pas surpris.
Pourquoi ?
Il est en train de diriger la charge de travail. N’oubliez pas qu’il a changé de club en signant à Arsenal. Il arrive dans un club où il y a plus de rigueur. Et pendant le mois de janvier et de février, les nouveaux joueurs en Angleterre traversent toujours une période difficile. Mais il va revenir à son niveau.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo
Quels sont vos impressions sur cette Coupe d’Afrique des Nations 2012 ?
Je suis agréablement surpris par le niveau de jeu, qui est bon. Les pelouses sont acceptables, sauf que lors du match Guinée Equatoriale-Sénégal, l’état de la pelouse n’était pas bon. Mais cela était dû à des problèmes climatiques. En tout cas, à Malabo, les Equato-guinéens ont fait l’essentiel au niveau de l’organisation. Tout se passe bien. Il est vrai qu’on attend la réaction de certaines grandes nations. Je crois que sur la durée, elles vont monter en puissance.
Deux favoris, le Sénégal et le Maroc sont déjà passés à la trappe…
Ces équipes faisaient partie de mes favoris avec la Côte d’Ivoire et le Ghana. Elles sont sorties par la réalité du terrain. C’est ce qui fait le charme de cette compétition. Et l’enseignement à tirer, c’est qu’il y a un nivellement vers le haut. Toutes les petites nations font des progrès. Et la volonté et la motivation sont deux éléments importants. La Guinée Equatoriale et le Gabon l’ont démontré. Ils se sont arrachés pour aller chercher la qualification.
Quels commentaires faites-vous des prestations de l’équipe de Côte d’Ivoire ?
C’est sûr que ce n’est pas le niveau de jeu qu’on attendait de la Côte d’Ivoire. Dans une compétition fermée comme celle-là, les grandes équipes montent en puissance au fur à mesure que la compétition avance. La Côte d’Ivoire a un avantage, elle est composée de joueurs expérimentés. Elle joue avec beaucoup de maturité et de maîtrise. Il est clair que ce n’est pas la grande équipe ivoirienne qu’on voit. Mais je reste persuadé qu’elle est la grande favorite de cette compétition. Elle ne peut plus se cacher. Si cette équipe joue à son niveau, il n’y a aucune équipe qui pourra l’arrêter.
Avec votre regard de recruteur, est-ce qu’il y a des joueurs qui vous ont déjà séduit ?
La CAN, aujourd’hui, n’est plus le lieu propice pour venir chercher des joueurs. 90% des effectifs sont composés de joueurs évoluant en Europe. On se doit d’être là pour voir l’évolution du football africain, pour échanger et discuter avec les décideurs. Moi, ce n’est pas à la CAN que je recrute.
Quel regard portez-vous sur les prestations de votre poulain Didier Drogba ?
Depuis 2006, je n’avais jamais vu Didier Drogba aussi motivé pour disputer une CAN. Il gère ses efforts. Il connaît cette compétition, il sait qu’il faut se gérer. Il n’a plus 20 ans. Depuis le début de la saison, il a ancré la CAN. Il est très motivé. Il veut la gagner.
Quels commentaires faites-vous de Gervinho ?
Il y a quelque chose d’important chez Gervinho, c’est qu’il arrive à se créer des occasions. Il a gagné en maturité, mais il faut lui parler. Il a besoin de cela. Surtout ne pas lui tomber dessus. C’est l’erreur à ne pas faire. Il faut le remettre en confiance, car il reste un élément important de cette équipe. Il faut le protéger. Il est en manque de réussite. Ceux qui connaissent bien le football anglais, ne sont pas surpris.
Pourquoi ?
Il est en train de diriger la charge de travail. N’oubliez pas qu’il a changé de club en signant à Arsenal. Il arrive dans un club où il y a plus de rigueur. Et pendant le mois de janvier et de février, les nouveaux joueurs en Angleterre traversent toujours une période difficile. Mais il va revenir à son niveau.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo