Le marché central de Malabo est situé au quartier Los Angeles et jouxte le stade La Paz. Pour tout dire, c’est un petit marché dans la mesure où les installations n’impressionnent guère. Toutefois, vous trouverez ce dont vous avez besoin : viande, fruits, friperie, appareils électroménagers, produits de première nécessité etc. On peut le dire haut et fort, les marchés des différentes villes de Côte d’Ivoire sont plus grands que celui de Malabo. «On va faire un grand et gigantesque marché pour quoi ? On n’est pas beaucoup. Le jour où les autorités verront la nécessité de construire un grand marché, vous serez impressionnés. Vous voyez le travail qui se fait en ce moment, c’est pour vous dire que nous pouvons nous offrir un marché moderne aussi», a expliqué Alfonso Obiang, chauffeur de taxi qui s’exprime bien en français. Les Equato-guinéens ont l’espagnol comme langue principale et le français vient en second position. En moins de dix minutes, l’on arrive à sillonner le marché central de Malabo. Le marché est tenu de main de maître par des commerçants Nigérians et Béninois. Ils sont les plus nombreux. Viennent ensuite les Togolais, Maliens, Sénégalais et quelques équato-guinéenns, spécialisés dans la vente de la friperie. Avant de pénétrer dans le marché, les vendeuses de fruits (orange, pomme, ananas, bananes douces, pastèque…), vous accueillent. Cinq bananes douces se vendent à 500F et le lot de 10 à 1000F. La pomme se vend à 250F l’unité. Le kilo de l’ananas est fixé à 1500F. Ne demandez surtout pas pardon pour que le prix soit revu à la baisse ! Sinon, l’on vous regardera avec dédain. Une fois dans le marché, divers articles s’offrent à vous sur des installations de fortune. Pas de magasins, mais des étals couverts de façon disproportionnée. Les allées sont étroites, mais comme le marché ne grouille pas de monde, l’on arrive à circuler normalement. «Je vends ce petit seau à 2500F, ce n’est pas notre faute mais ce pays est cher. Pour cette petite table, je débourse 25.500F par mois sans oublier la taxe mensuelle de la mairie. Si on ne vend pas cher, on risque de retourner au pays. Les gens ne nous font pas de cadeau ici. C’est pourquoi on vend cher. Et puis, il y a l’argent ici», a fait savoir « Mama », une Nigérienne qui vend au marché central depuis cinq ans. Les chaussures en caoutchouc communément appelées « tapettes », s’arrachent à 1000F. Les serviettes se vendent entre 5000F et 15000F. Le kilo de l’igname est fixé à 4000 ou 5000F. Et un régime de banane à 2000F selon la forme des plantains. La bouteille d’eau minérale (1 litre) se prend à 500F. Les savons de lessive et de bain ont à peu près le même prix qu’en Côte d’Ivoire. Aussi les habits des enfants et autres friperies d’adultes ne coûtent pas chers. C’est l’une des satisfactions au marché central de Malabo.
Ma lettre de Malabo : Le surveillant général !
Augustin Sidy Diallo est devenu le surveillant numéro un des Eléphants. Il ne les quitte pas d’un œil. Difficile d’identifier le président de la FIF parmi les membres du staff technique des Eléphants, dans la mesure où il porte la même tenue du jour que ses athlètes. Augustin Sidy Diallo est auprès des Eléphants. Il ne participe pas aux rencontres de la CAF. Des présidents de fédérations nationales sœurs du continent, ne le connaissent pas, puisqu’il est toujours confondu aux membres de l’encadrement technique. Augustin Sidy Diallo ne siège pas avec ceux qui prennent les décisions. La CAN, c’est bien sûr sur le terrain. Mais ne faut-il pas être là où les décisions se prennent pour éviter les complots et autres pièges. Augustin Sidy Diallo n’échange guère avec les preneurs de décisions. Il ne quitte pas Malabo. Il ne s'est pas encore rendu à Libreville, Franceville pour échanger avec ses pairs. Ce n’est donc pas étonnant que le COCAN et la CAF regardent le fils du président équato-guinéen, loger ‘’le Nzalang Nacional’’ dans le QG des Eléphants. Que la CAF coopte un commissaire au match soudanais pour le match des Eléphants alors que le Soudan partage la même poule que la Côte d’Ivoire. Un président de fédération n’est pas un chiffon. La Côte d’Ivoire est un grand pays de football. Et le président de la FIF doit s’imposer et imposer sa vision aux autres délégués. La CAF, c’est l’émanation des fédérations nationales. On ne reste pas dans son coin pour dire qu’on veut gagner la CAN 2012. Le football, c’est du ‘’business’’. Celui qui dort est toujours surpris par la tournure des événements. La CAF n’est pas aux mains des Africains. Et les Africains sont ce qu’ils sont. Ne pas répondre aux provocations, n’est pas la solution idoine pour éviter les faux coups de la CAF. Issa Hayatou, le président de la CAF n’a pas souvent porté la Côte d’Ivoire dans son cœur. Augustin Sidy Diallo doit le savoir. Il doit s’ouvrir aux autres dirigeants du football africain pour maîtriser tous les rouages. Il faut être là où les décisions se prennent. Parce qu’un faux coup d’un arbitre peut faire éliminer les Eléphants. On aura beau crier, le mal sera déjà fait. On peut gagner la CAN 2012, tout comme on peut la perdre. C’est pourquoi il faut se donner toutes les chances. La coupe d’Afrique brûle ! Sportivement. A demain !
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
Ma lettre de Malabo : Le surveillant général !
Augustin Sidy Diallo est devenu le surveillant numéro un des Eléphants. Il ne les quitte pas d’un œil. Difficile d’identifier le président de la FIF parmi les membres du staff technique des Eléphants, dans la mesure où il porte la même tenue du jour que ses athlètes. Augustin Sidy Diallo est auprès des Eléphants. Il ne participe pas aux rencontres de la CAF. Des présidents de fédérations nationales sœurs du continent, ne le connaissent pas, puisqu’il est toujours confondu aux membres de l’encadrement technique. Augustin Sidy Diallo ne siège pas avec ceux qui prennent les décisions. La CAN, c’est bien sûr sur le terrain. Mais ne faut-il pas être là où les décisions se prennent pour éviter les complots et autres pièges. Augustin Sidy Diallo n’échange guère avec les preneurs de décisions. Il ne quitte pas Malabo. Il ne s'est pas encore rendu à Libreville, Franceville pour échanger avec ses pairs. Ce n’est donc pas étonnant que le COCAN et la CAF regardent le fils du président équato-guinéen, loger ‘’le Nzalang Nacional’’ dans le QG des Eléphants. Que la CAF coopte un commissaire au match soudanais pour le match des Eléphants alors que le Soudan partage la même poule que la Côte d’Ivoire. Un président de fédération n’est pas un chiffon. La Côte d’Ivoire est un grand pays de football. Et le président de la FIF doit s’imposer et imposer sa vision aux autres délégués. La CAF, c’est l’émanation des fédérations nationales. On ne reste pas dans son coin pour dire qu’on veut gagner la CAN 2012. Le football, c’est du ‘’business’’. Celui qui dort est toujours surpris par la tournure des événements. La CAF n’est pas aux mains des Africains. Et les Africains sont ce qu’ils sont. Ne pas répondre aux provocations, n’est pas la solution idoine pour éviter les faux coups de la CAF. Issa Hayatou, le président de la CAF n’a pas souvent porté la Côte d’Ivoire dans son cœur. Augustin Sidy Diallo doit le savoir. Il doit s’ouvrir aux autres dirigeants du football africain pour maîtriser tous les rouages. Il faut être là où les décisions se prennent. Parce qu’un faux coup d’un arbitre peut faire éliminer les Eléphants. On aura beau crier, le mal sera déjà fait. On peut gagner la CAN 2012, tout comme on peut la perdre. C’est pourquoi il faut se donner toutes les chances. La coupe d’Afrique brûle ! Sportivement. A demain !
Annoncia Sehoué, envoyé spécial