Les autorités administratives et militaires veulent prendre les dispositions pour garantir un travail efficient des agents de sécurité aux différentes entrées et sorties de la ville de Korhogo. La première étape de ce processus se trouve dans les réponses à donner aux questions suivantes: Que se passe-t-il dans les corridors de Korhogo? Comment et dans quelles conditions travaillent les agents qui les tiennent et quels conseils faut-il leur donner?
La recherche des réponses à ces questions a conduit le préfet de région accompagné par deux adjoints au maire de Korhogo, le commandant de la 4è région militaire, celui de la légion de la gendarmerie, le directeur régional des douanes et l’adjoint au préfet de police de la cité du Poro, à se rendre dans les cinq principaux corridors de la ville, hier. De celui du lycée Houphouët-Boigny sur la voie d’Abidjan, à celui de Boundiali en passant par ceux de Ferké, Bengué ,et celui de Karakoro sur la route de l’aéroport, le préfet Daouda Ouattara s’est entretenu avec les éléments trouvés sur place.
Brièvement, les chefs de postes du corridor du lycée Houphouët -Boigny ont dit qu’ils procèdent au contrôle des documents et du contenu des véhicules. Cependant, ils précisent qu’à ce jour, ils sont beaucoup plus portés sur la sensibilisation. Pour sa part, le chef de la délégation, le gouverneur Daouda Ouattara a tenu à chaque étape un discours en trois axes. Selon lui, la visite a d’abord pour but de saluer les hommes qui tiennent les corridors et de les encourager à continuer leur travail. Ensuite, le représentant du Président de la République a dit qu’ils reçoivent depuis quelques temps, certaines plaintes portées à tort ou à raison contre les hommes en tenue dans l’exercice de leurs fonctions.
Aussi s’est-il adressé à ces hommes, toute corporation confondue, gendarmes, policiers et douaniers, en ces termes: «Il ne faut pas qu’on vous accuse de racket. Evitez les tracasseries qui provoquent les longues files de voitures. Vous devez avoir un comportement digne des forces de sécurité.» Pour lui, si un camion met six jours au lieu de trois pour arriver à Abidjan en partant du Mali, c’est qu’on est tombé dans les travers d’avant. Et pourtant selon le gouverneur, l’Etat de Côte d’Ivoire a besoin de renflouer ses caisses.
Alors, si les corridors ne facilitent pas la libre circulation des personnes et des biens, la destination Côte d’Ivoire intéressera de moins en moins les opérateurs économiques et c’est l’Etat qui perdra beaucoup d’argent. Enfin, le préfet n’a pas caché qu’il tiendra bientôt une réunion avec les transporteurs. Une réunion au cours de laquelle les numéros de téléphone des responsables des différents responsables d’unités seront communiqués pour recevoir d’éventuelles plaintes contre les agents qui feront leur travail en dehors des normes qui leur sont indiquées.
Le préfet qui ne veut rien laisser au hasard a convoqué à son bureau, des hommes en civil trouvés au corridor de Boundiali. Il a dit vouloir en savoir plus sur la présence de ces hommes qui disent travailler pour le compte de la taxe municipale, l’OIC, l’OCPV et la Lettre de voiture.
Mack Dakota, Correspondant
La recherche des réponses à ces questions a conduit le préfet de région accompagné par deux adjoints au maire de Korhogo, le commandant de la 4è région militaire, celui de la légion de la gendarmerie, le directeur régional des douanes et l’adjoint au préfet de police de la cité du Poro, à se rendre dans les cinq principaux corridors de la ville, hier. De celui du lycée Houphouët-Boigny sur la voie d’Abidjan, à celui de Boundiali en passant par ceux de Ferké, Bengué ,et celui de Karakoro sur la route de l’aéroport, le préfet Daouda Ouattara s’est entretenu avec les éléments trouvés sur place.
Brièvement, les chefs de postes du corridor du lycée Houphouët -Boigny ont dit qu’ils procèdent au contrôle des documents et du contenu des véhicules. Cependant, ils précisent qu’à ce jour, ils sont beaucoup plus portés sur la sensibilisation. Pour sa part, le chef de la délégation, le gouverneur Daouda Ouattara a tenu à chaque étape un discours en trois axes. Selon lui, la visite a d’abord pour but de saluer les hommes qui tiennent les corridors et de les encourager à continuer leur travail. Ensuite, le représentant du Président de la République a dit qu’ils reçoivent depuis quelques temps, certaines plaintes portées à tort ou à raison contre les hommes en tenue dans l’exercice de leurs fonctions.
Aussi s’est-il adressé à ces hommes, toute corporation confondue, gendarmes, policiers et douaniers, en ces termes: «Il ne faut pas qu’on vous accuse de racket. Evitez les tracasseries qui provoquent les longues files de voitures. Vous devez avoir un comportement digne des forces de sécurité.» Pour lui, si un camion met six jours au lieu de trois pour arriver à Abidjan en partant du Mali, c’est qu’on est tombé dans les travers d’avant. Et pourtant selon le gouverneur, l’Etat de Côte d’Ivoire a besoin de renflouer ses caisses.
Alors, si les corridors ne facilitent pas la libre circulation des personnes et des biens, la destination Côte d’Ivoire intéressera de moins en moins les opérateurs économiques et c’est l’Etat qui perdra beaucoup d’argent. Enfin, le préfet n’a pas caché qu’il tiendra bientôt une réunion avec les transporteurs. Une réunion au cours de laquelle les numéros de téléphone des responsables des différents responsables d’unités seront communiqués pour recevoir d’éventuelles plaintes contre les agents qui feront leur travail en dehors des normes qui leur sont indiquées.
Le préfet qui ne veut rien laisser au hasard a convoqué à son bureau, des hommes en civil trouvés au corridor de Boundiali. Il a dit vouloir en savoir plus sur la présence de ces hommes qui disent travailler pour le compte de la taxe municipale, l’OIC, l’OCPV et la Lettre de voiture.
Mack Dakota, Correspondant