La France et d’autres pays ont vendu des armes au Tchad sans prendre sérieusement en compte les risques que présentaient ces transferts sur le développement économique et social du pays, révèle le CCFD-Terre Solidaire dans le rapport d'enquête publié aujourd'hui.
Pour Zobel Behalal du CCFD-Terre Solidaire, auteur du rapport « les pays exportateurs et le Tchad partagent la responsabilité des failles qui caractérisent les dispositifs de contrôle, et pour lesquels le développement ne pèse pas bien lourd ». Ce rapport pointe en particulier l'absence de retombées de la rente pétrolière dont une partie significative a servi à l'acquisition d'armes et non au développement du pays comme s'y étaient pourtant engagées les autorités du pays.
Entre 2004 et 2008, les dépenses militaires de l’État tchadien ont été multipliées pratiquement par 8, alors que le Tchad est le 183e pays sur 187 selon l'indice du "développement humain" du PNUD. Ce constat rappelle la pertinence et l’urgence d’un Traité international sur le commerce des armes (TCA). En effet, l’absence de règles globales, identiques et contraignantes pour tous les États, entraine une déresponsabilisation générale dans la circulation des armes.
Le CCFD-Terre Solidaire appelle la France et les autres pays exportateurs vers le Tchad, à plus de vigilance dans l’étude des demandes de transferts d’armes.
En cette année de négociation du TCA, le CCFD-Terre Solidaire invite notamment les États à :
- Impliquer les institutions publiques spécialistes du développement dans les décisions sur les transferts d’armes
- Accroître la transparence sur les transferts d’armes
- Renforcer les dispositifs nationaux de contrôle
- Renforcer la coopération internationale
- Accentuer le contrôle post-exportation.
Pour Zobel Behalal du CCFD-Terre Solidaire, auteur du rapport « les pays exportateurs et le Tchad partagent la responsabilité des failles qui caractérisent les dispositifs de contrôle, et pour lesquels le développement ne pèse pas bien lourd ». Ce rapport pointe en particulier l'absence de retombées de la rente pétrolière dont une partie significative a servi à l'acquisition d'armes et non au développement du pays comme s'y étaient pourtant engagées les autorités du pays.
Entre 2004 et 2008, les dépenses militaires de l’État tchadien ont été multipliées pratiquement par 8, alors que le Tchad est le 183e pays sur 187 selon l'indice du "développement humain" du PNUD. Ce constat rappelle la pertinence et l’urgence d’un Traité international sur le commerce des armes (TCA). En effet, l’absence de règles globales, identiques et contraignantes pour tous les États, entraine une déresponsabilisation générale dans la circulation des armes.
Le CCFD-Terre Solidaire appelle la France et les autres pays exportateurs vers le Tchad, à plus de vigilance dans l’étude des demandes de transferts d’armes.
En cette année de négociation du TCA, le CCFD-Terre Solidaire invite notamment les États à :
- Impliquer les institutions publiques spécialistes du développement dans les décisions sur les transferts d’armes
- Accroître la transparence sur les transferts d’armes
- Renforcer les dispositifs nationaux de contrôle
- Renforcer la coopération internationale
- Accentuer le contrôle post-exportation.