Les chefs d’Etat africains étalent leurs divergences, Ouattara dénonce les règles.
Les chefs d’Etat présents au 18ème sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba, ne sont pas parvenus à élire un président pour diriger la Commission de l’Union panafricaine. Le Gabonais Jean Ping qui était opposé à la Sud-africaine Nkosozana Dlamani-Zuma, n’a pas obtenu la majorité des 2/3 requis pour être élu, après quatre tours de vote et en dépit du retrait de l’ex-épouse du président Jacob Zuma. «Le continent n’est pas divisé, ce sont les règles de la démocratie qu’il faut revoir. Il faut introduire la démocratie dans notre union», a déclaré le président ivoirien, Alassane Ouattara, sur Radio France internationale, hier. La chaîne française rapporte que les chefs d’Etat africains ont demandé au Gabonais Jean Ping de gérer les affaires courantes jusqu’au prochain sommet de l’Union africaine, en juillet 2012 au Malawi. C’est au cours de cette réunion que le nouveau président de la Commission de l’UA sera élu. Mais à Addis-Abeba, les chefs d’Etat du continent ont étalé leurs divergences lors de l’élection à bulletin secret. Au premier tour, Jean Ping, a obtenu 28 voix et Nkosazana Dlamini-Zuma 25. Au second tour, le Gabonais a perdu un peu de son avance, obtenant 27 voix contre 26 pour la Sud-africaine, avant de reprendre le dessus au troisième tour. Conformément aux textes de l’Union africaine, Nkosozana Dlamani-Zuma s’est retirée de la course et un quatrième tour a été organisé afin de permettre à Jean Ping, seul candidat en lice, d’obtenir la majorité. Malheureusement, il n’y est pas parvenu. Le président gabonais, Ali Bongo et le Sud-africain Jacob Zuma, tous les deux aidés de leurs ministres des Affaires étrangères, se sont impliqués dans cette élection en multipliant les apartés pour renverser la tendance chacun de son côté. Des membres de la délégation sud-africain ont dansé malgré l’échec de leur candidate.
O.D
Les chefs d’Etat présents au 18ème sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba, ne sont pas parvenus à élire un président pour diriger la Commission de l’Union panafricaine. Le Gabonais Jean Ping qui était opposé à la Sud-africaine Nkosozana Dlamani-Zuma, n’a pas obtenu la majorité des 2/3 requis pour être élu, après quatre tours de vote et en dépit du retrait de l’ex-épouse du président Jacob Zuma. «Le continent n’est pas divisé, ce sont les règles de la démocratie qu’il faut revoir. Il faut introduire la démocratie dans notre union», a déclaré le président ivoirien, Alassane Ouattara, sur Radio France internationale, hier. La chaîne française rapporte que les chefs d’Etat africains ont demandé au Gabonais Jean Ping de gérer les affaires courantes jusqu’au prochain sommet de l’Union africaine, en juillet 2012 au Malawi. C’est au cours de cette réunion que le nouveau président de la Commission de l’UA sera élu. Mais à Addis-Abeba, les chefs d’Etat du continent ont étalé leurs divergences lors de l’élection à bulletin secret. Au premier tour, Jean Ping, a obtenu 28 voix et Nkosazana Dlamini-Zuma 25. Au second tour, le Gabonais a perdu un peu de son avance, obtenant 27 voix contre 26 pour la Sud-africaine, avant de reprendre le dessus au troisième tour. Conformément aux textes de l’Union africaine, Nkosozana Dlamani-Zuma s’est retirée de la course et un quatrième tour a été organisé afin de permettre à Jean Ping, seul candidat en lice, d’obtenir la majorité. Malheureusement, il n’y est pas parvenu. Le président gabonais, Ali Bongo et le Sud-africain Jacob Zuma, tous les deux aidés de leurs ministres des Affaires étrangères, se sont impliqués dans cette élection en multipliant les apartés pour renverser la tendance chacun de son côté. Des membres de la délégation sud-africain ont dansé malgré l’échec de leur candidate.
O.D