L’élection ratée du président de la Commission de l’Union Africaine a complètement dominé le 18e sommet des chefs d’état à Addis Abbeba. Même si le document final contient une recommandation montrant une bonne volonté de promouvoir le thème du sommet : Stimuler et améliorer le commerce inter-africain”, il n’y a pas eu d’engagement fort lors des discours pour démontrer la détermination de la première organisation panafricaine, de réaliser cet objectif afin de réduire la pauvreté sur le continent.
“Ce que nous craignions au début du sommet est arrivé” a affirmé Augustin Tawanda de l’Association du Commerce Transfrontalier du Zimbabwe. « Cela a été une opportunité gâchée, les dirigeants africains n’ont pas fait preuve d’unité, et donc se sont dérogés à leur devoir d’hommes d’état qui les oblige à trouver des solutions à la faiblesse du commerce trans-frontalier sur tout le continent » a-t-il ajouté.
L’Afrique est le continent ou le commerce entre pays est le plus faible au monde, comparé à l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Et ce commerce est reconnu comme étant un moteur du développement, de la croissance économique, de l’intégration et pouvant réduire la pauvreté sur le continent.
Pour Désiré Assogbavi, chef du bureau de liaison d’OXFAM auprès de l’Union africaine: “ Nous sommes préoccupés par cet échec d’élire une nouvelle commission, ce qui signifie que les six prochains mois, jusqu’au sommet de Lilongwe, seront perdus, en terme d’actions décisives pour régler le problème de la faiblesse du commerce inter-africain, parce que les commissaires intérimaires se focaliseront plus sur la politique interne au lieu de prendre des engagements et des actions stratégiques.
Il existe de nombreux défis et priorités: La libre circulation des citoyens africains, la nécessaire simplification du régime commerce, le manque de d’accès aux services financiers abordables pour améliorer le commerce, et enfin le manque de vision dans la prise en compte de l’important rôle des femmes dans le commerce transfrontalier au niveau régional. Tout cela doit aider à réduire la pauvreté, et renforcer les marchés régionaux qui sont vitaux dans la réduction des chocs en période de crise, particulièrement les crises alimentaires comme celles qui frappent maintenant l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Ce commerce transfrontalier devrait réduire les risques de famine en approvisionnant mieux les marchés nationaux et régionaux, de manière adéquate et à temps.
“Dans tous les pays africains, les femmes représentent plus de 50% de la population, et leur impact va constamment grandissant dans les marchés régionaux et locaux. Ignorer cela pourrait avoir des sérieuses conséquences dans les efforts pour améliorer la vie des populations” a indiqué Mme Dinah Musindarwezo de FEMNET.
“Au lieu de jouer les prolongations comme au football, les chefs d’état se devaient d’être mieux inspirés pour achever la partie ici à Addis, en résolvant les questions importantes de commerce inter-africain qui sont de véritables goulots retardant le développement, et ne favorisant pas l’amélioration du niveau de vie sur le continent » a affirmé M. Assogbavi.
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Charles Bambara Sénégal + 221 77 639 4178
Alun McDonald - Kenya - +254 73 666 6663
“Ce que nous craignions au début du sommet est arrivé” a affirmé Augustin Tawanda de l’Association du Commerce Transfrontalier du Zimbabwe. « Cela a été une opportunité gâchée, les dirigeants africains n’ont pas fait preuve d’unité, et donc se sont dérogés à leur devoir d’hommes d’état qui les oblige à trouver des solutions à la faiblesse du commerce trans-frontalier sur tout le continent » a-t-il ajouté.
L’Afrique est le continent ou le commerce entre pays est le plus faible au monde, comparé à l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Et ce commerce est reconnu comme étant un moteur du développement, de la croissance économique, de l’intégration et pouvant réduire la pauvreté sur le continent.
Pour Désiré Assogbavi, chef du bureau de liaison d’OXFAM auprès de l’Union africaine: “ Nous sommes préoccupés par cet échec d’élire une nouvelle commission, ce qui signifie que les six prochains mois, jusqu’au sommet de Lilongwe, seront perdus, en terme d’actions décisives pour régler le problème de la faiblesse du commerce inter-africain, parce que les commissaires intérimaires se focaliseront plus sur la politique interne au lieu de prendre des engagements et des actions stratégiques.
Il existe de nombreux défis et priorités: La libre circulation des citoyens africains, la nécessaire simplification du régime commerce, le manque de d’accès aux services financiers abordables pour améliorer le commerce, et enfin le manque de vision dans la prise en compte de l’important rôle des femmes dans le commerce transfrontalier au niveau régional. Tout cela doit aider à réduire la pauvreté, et renforcer les marchés régionaux qui sont vitaux dans la réduction des chocs en période de crise, particulièrement les crises alimentaires comme celles qui frappent maintenant l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Ce commerce transfrontalier devrait réduire les risques de famine en approvisionnant mieux les marchés nationaux et régionaux, de manière adéquate et à temps.
“Dans tous les pays africains, les femmes représentent plus de 50% de la population, et leur impact va constamment grandissant dans les marchés régionaux et locaux. Ignorer cela pourrait avoir des sérieuses conséquences dans les efforts pour améliorer la vie des populations” a indiqué Mme Dinah Musindarwezo de FEMNET.
“Au lieu de jouer les prolongations comme au football, les chefs d’état se devaient d’être mieux inspirés pour achever la partie ici à Addis, en résolvant les questions importantes de commerce inter-africain qui sont de véritables goulots retardant le développement, et ne favorisant pas l’amélioration du niveau de vie sur le continent » a affirmé M. Assogbavi.
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