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Afrique Publié le samedi 4 février 2012 | Le Mandat

Après le 18ème sommet des chefs d’Etat de l’UA - Les organisations de la société civile protestent

L’élection ratée du président de la Commission de l’Union africaine n’est pas du goût des organisations de la société civile africaine. Et elles ont tenu à le faire savoir. Ce, à travers un communiqué dont nous avons reçu copie. Pour ces différentes organisations, « la possibilité d’améliorer le commerce interafricain a été sacrifiée au profit d’ambitions politiques électoralistes ». Pourtant, selon Augustin Tawanda de l’association du commerce transfrontalier du Zimbabwe, Désiré Assogbavi, chef du bureau de liaison d’Oxfam auprès de l’Union africaine et Dinah Musindarwezo de Femnet, cosignataires du document, « même si le document final contient une recommandation montrant une bonne volonté de promouvoir le thème du sommet : ‘’Stimuler et améliorer le commerce interafricain”, il n’y a pas eu d’engagement fort lors des discours, pour démontrer la détermination de la première organisation panafricaine, à réaliser cet objectif, afin de réduire la pauvreté sur le continent ». La libre circulation des citoyens africains, la nécessaire simplification du régime du commerce, le manque de d’accès aux services financiers abordables pour améliorer les échanges et enfin le manque de vision dans la prise en compte de l’important rôle des femmes dans le commerce transfrontalier au niveau régional, étaient les défis qui devaient retenir pour ces responsables l’attention des chefs d’Etat. Parce que, tout cela devait « aider à réduire la pauvreté, et renforcer les marchés régionaux qui sont vitaux dans la réduction des chocs en période de crise, particulièrement les crises alimentaires, comme celles qui frappent maintenant l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Ce commerce transfrontalier devrait réduire les risques de famine en approvisionnant mieux les marchés nationaux et régionaux, de manière adéquate et à temps », ont-ils fait remarquer. « Dans tous les pays africains, les femmes représentent plus de 50% de la population, et leur impact va constamment grandissant dans les marchés régionaux et locaux. Ignorer cela pourrait avoir des sérieuses conséquences sur les efforts pour améliorer la vie des populations », a plaidé Mme Dinah Musindarwezo de l’association Femnet. Pour sa part, M. Assogbavi a affirmé « qu’au lieu de jouer les prolongations comme au football, les chefs d’Etat se devaient d’être mieux inspirés pour achever la partie à Addis, en résolvant les questions importantes de commerce interafricain qui sont de véritables goulots retardant le développement et ne favorisant pas l’amélioration du niveau de vie sur le continent ». Comme quoi, pour les organisations de la société civile africaine, le plus important pour les populations n’a pas été pris en compte.

JULES CESAR
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