Plaisanterie de mauvais goût ou volonté manifeste de mise à sac de la démocratie sénégalaise. Le président Abdoulaye Wade a déclaré récemment dans un journal sénégalais acquis à sa cause (Le Soleil), qu’il peut, s’il le souhaite, se représenter à l’élection présidentielle de 2019. Il y a quelques quatre jours, la cour constitutionnelle a validé les candidatures de 14 personnes pour l’élection présidentielle de février prochain, dont celle de Wade. Lequel avait pourtant déclaré il y a quelques années qu’il avait verrouillé la constitution et qu’elle ne lui permettait pas de se représenter à la fin de son mandat venu à échéance. Mais c’était au temps où Wade ne savait pas qu’il devait tout mettre en œuvre pour permettre à son fils de lui succéder à la tête de l’Etat. Ainsi va la démocratie des africains.
DS
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