L'autosuffisance en production animale préoccupe les nouvelles autorités étatiques au plus haut niveau. Aussi le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani des Ressources animales et Halieutiques n'entend t-il pas faire les choses à moitié pour atteindre les objectifs du gouvernement dont le projet de gestion intégrée des ranchs et stations est une priorité. Ce projet est placé sous la direction du Dr Konan Banny, avec un portefeuille de plus de 16 millions Fcfa. Il se présente comme un incubateur de bêtes de différentes espèces et vise leur multiplication afin de les mettre à la disposition des éleveurs nationaux. Pour le faire, les stations ovine et bovine de Sipilou et Béoumi ont été délocalisées dans la région de Toumodi qui offre des conditions climatiques assez favorables à l'élevage. Dans la première station, un effectif de 400 matrices d'espèces djalonké et 61 têtes de caprins ont été acquis.
Ceci, pour faire une reproduction à grande échelle. Quant à la seconde station qui abrite 226 têtes, elle fait également l'objet d'un grand suivi par les spécialistes. Le choix des bêtes de race "n'dama" en provenance de la Guinée Conakry, n'est pas fortuit. En effet, les bêtes de cette race s'adaptent très vite aux changements climatiques. A côté de ce premier projet, le ministre Adjoumani a engagé un autre, celui d'appui à l'élevage en Côte d'Ivoire (Pade-ci). D'une durée de cinq ans, cet autre chantier s'étend sur plusieurs zones.
Notamment le Nord, le Centre, l'Est, le Sud-Est, le Sud-Ouest. Il a pour objectif d'accompagner les jeunes éleveurs. Ainsi, à Yamoussoukro, 29 millions Fcfa ont été octroyés à cinq d'entre eux qui entendent les investir dans l'élevage de bœufs, de moutons et de poulets. Le souci est de couvrir les besoins nationaux en production animale. Le secteur avicole qui présente d'importants déficits n'a pas été oublié. En effet, la production avicole avoisinerait les 18 000 tonnes l'an, tandis que la demande, elle, s'élèverait à 40 000 tonnes soit un déficit de 22 000 tonnes. Pour combler ce déficit, un plan stratégique estimé à 45 milliards Fcfa visant un objectif de production de 60 000 tonnes de volailles à l'horizon 2020 a été adopté à l'initiative du ministère de tutelle. Sur la question des prélèvements compensatoires sur l'importation d'abat de volaille et viande qui est passé de 1000F à 400 Fcfa, le ministre a expliqué qu'elle ne nuirait en rien aux petits producteurs comme la rumeur veut le faire croire. En tout état de cause, le ministre Adjoumani s'active à ce que l'autosuffisance en production animale en Côte d'Ivoire soit une réalité et non un leurre comme par le passé.
Koné Seydou
Ceci, pour faire une reproduction à grande échelle. Quant à la seconde station qui abrite 226 têtes, elle fait également l'objet d'un grand suivi par les spécialistes. Le choix des bêtes de race "n'dama" en provenance de la Guinée Conakry, n'est pas fortuit. En effet, les bêtes de cette race s'adaptent très vite aux changements climatiques. A côté de ce premier projet, le ministre Adjoumani a engagé un autre, celui d'appui à l'élevage en Côte d'Ivoire (Pade-ci). D'une durée de cinq ans, cet autre chantier s'étend sur plusieurs zones.
Notamment le Nord, le Centre, l'Est, le Sud-Est, le Sud-Ouest. Il a pour objectif d'accompagner les jeunes éleveurs. Ainsi, à Yamoussoukro, 29 millions Fcfa ont été octroyés à cinq d'entre eux qui entendent les investir dans l'élevage de bœufs, de moutons et de poulets. Le souci est de couvrir les besoins nationaux en production animale. Le secteur avicole qui présente d'importants déficits n'a pas été oublié. En effet, la production avicole avoisinerait les 18 000 tonnes l'an, tandis que la demande, elle, s'élèverait à 40 000 tonnes soit un déficit de 22 000 tonnes. Pour combler ce déficit, un plan stratégique estimé à 45 milliards Fcfa visant un objectif de production de 60 000 tonnes de volailles à l'horizon 2020 a été adopté à l'initiative du ministère de tutelle. Sur la question des prélèvements compensatoires sur l'importation d'abat de volaille et viande qui est passé de 1000F à 400 Fcfa, le ministre a expliqué qu'elle ne nuirait en rien aux petits producteurs comme la rumeur veut le faire croire. En tout état de cause, le ministre Adjoumani s'active à ce que l'autosuffisance en production animale en Côte d'Ivoire soit une réalité et non un leurre comme par le passé.
Koné Seydou