Le Directeur général de Delmas, Mathieu Friedberg, a séjourné en Côte d’Ivoire du jeudi 19 au vendredi 20 janvier 2012. Dans cette interview, il se dit satisfait de cette visite qui lui a permis de faire l’état des lieux de son entreprise et de rencontrer des autorités de la grande chaîne des transports et du monde des affaires.
M. le directeur général, pourquoi cette visite en Côte d'Ivoire après la crise ?
J'étais ici en 2008 et, il était important de revenir en terre ivoirienne après les évènements pour voir l'évolution de la situation dans le calme, constater la reprise effective des activités et aussi renforcer un certain nombre de partenariats avec des clients et les responsables du cadre institutionnel. Globalement, cette visite a été très positive à la fois sur le plan des affaires et sur le plan des contacts que nous avons eus. J'ai rencontré le Dg du port autonome d'Abidjan, M. Hien Sié, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, M. Jean Louis Billon, le Dg des douanes, le colonel major Issa Coulibaly, le Dgamp, le colonel Tano K. Bertin. J'ai été très bien accueilli et ces différentes rencontres ont été très fructueuses. Le regard posé par tous ces interlocuteurs est extrêmement positif, la Côte d'Ivoire va dans la bonne direction.
La crise a eu certainement des conséquences sur votre entreprise ?
Absolument, elle a eu des conséquences. La Côte d'Ivoire est l'un de nos principaux marchés en Afrique de l'ouest. C'est un marché où historiquement Delmas a une position très forte. Nous avons été très légaliste dès le début de la crise et nous nous sommes conformés à la lettre des instructions de l'Union européenne. Par contre, lorsque la situation s'est rétablie, il est important de noter que nous sommes la première compagnie à revenir faire escale en Côte d'Ivoire dès 18 avril. C'est la preuve de l'important attachement de notre structure à ce pays et de notre respect pour ses institutions et celles de l'Union européenne.
Dg, pouvez-vous chiffrer vos investissements en Côte d'Ivoire ?
Nous réalisons des investissements directs. Nous comptons un peu plus de 104 travailleurs sur deux sites. Nous venons d'ouvrir une agence à San-Pedro, couvrant ainsi les deux ports ivoiriens. Nous lançons une nouvelle activité de Bld vers le Mali et le Burkina Faso.
Nous avons aussi la ferme intention de développer plus encore notre entreprise et nous travaillons sur les éventuelles opportunités qui peuvent s'offrir à nous qu'elles soient sur mer ou à terre.
A vous entendre, cela veut dire que le bilan de Delmas Côte d'Ivoire est positif ?
Le bilan est très positif. On sait que l'année 2012 est une période de redémarrage. La croissance de la Côte d'Ivoire est estimée à plus de 8%. Ce qui place le pays en tête en Afrique de l'ouest. Nous sommes donc décidés à reconquérir les parts de marchés qui étaient les nôtres avant la crise. On constate pour l'instant un effet de rattrapage par rapport à la crise et nous sommes en attente de décisions structurelles qui permettront un véritable décollage de l'économie ivoirienne.
Vous parlez d'investissement, quels sont les grands axes que vous préconisez en Afrique de l'ouest et particulièrement en Côte d'Ivoire?
Nos investissements sont dirigés vers quatre pays qui sont prioritaires. Ce sont le Nigeria, le Ghana, l'Angola et la Côte d'Ivoire. Parce que ces quatre pays constituent de grands marchés d'affaires pour nous. Les évolutions qui vont être plus structurantes pour notre secteur, sont évidemment celles relatives aux activités maritimes et portuaires. C'est le cas d'Abidjan qui dispose du port le plus performant de l'Afrique de l'ouest et qui se positionne ainsi comme un leader dans la sous région. La Côte d'Ivoire est un marché important, le seul en Afrique de l'ouest équilibré en import-export. Mais si Abidjan veut garder sa position de leader sur les activités portuaires, en tant que port de transbordement, il faut surveiller de près les concurrents qui ne restent pas les bras croisés. Il faut déterminer des axes stratégiques sur les 5 à 10 années à venir.
M. le Directeur, nous ne pouvons pas boucler cette interview sans demander de nous présenter votre parcours.
Je suis dans le maritime depuis 1995, à Cma d'abord. J'y étais donc avant le rachat de Cgm. J'ai évolué dans la structure avec une longue période dans la partie financière. J'ai été nommé directeur général de Delmas en juillet dernier, c'est un grand honneur pour moi.
Réalisée par A. Delors
M. le directeur général, pourquoi cette visite en Côte d'Ivoire après la crise ?
J'étais ici en 2008 et, il était important de revenir en terre ivoirienne après les évènements pour voir l'évolution de la situation dans le calme, constater la reprise effective des activités et aussi renforcer un certain nombre de partenariats avec des clients et les responsables du cadre institutionnel. Globalement, cette visite a été très positive à la fois sur le plan des affaires et sur le plan des contacts que nous avons eus. J'ai rencontré le Dg du port autonome d'Abidjan, M. Hien Sié, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, M. Jean Louis Billon, le Dg des douanes, le colonel major Issa Coulibaly, le Dgamp, le colonel Tano K. Bertin. J'ai été très bien accueilli et ces différentes rencontres ont été très fructueuses. Le regard posé par tous ces interlocuteurs est extrêmement positif, la Côte d'Ivoire va dans la bonne direction.
La crise a eu certainement des conséquences sur votre entreprise ?
Absolument, elle a eu des conséquences. La Côte d'Ivoire est l'un de nos principaux marchés en Afrique de l'ouest. C'est un marché où historiquement Delmas a une position très forte. Nous avons été très légaliste dès le début de la crise et nous nous sommes conformés à la lettre des instructions de l'Union européenne. Par contre, lorsque la situation s'est rétablie, il est important de noter que nous sommes la première compagnie à revenir faire escale en Côte d'Ivoire dès 18 avril. C'est la preuve de l'important attachement de notre structure à ce pays et de notre respect pour ses institutions et celles de l'Union européenne.
Dg, pouvez-vous chiffrer vos investissements en Côte d'Ivoire ?
Nous réalisons des investissements directs. Nous comptons un peu plus de 104 travailleurs sur deux sites. Nous venons d'ouvrir une agence à San-Pedro, couvrant ainsi les deux ports ivoiriens. Nous lançons une nouvelle activité de Bld vers le Mali et le Burkina Faso.
Nous avons aussi la ferme intention de développer plus encore notre entreprise et nous travaillons sur les éventuelles opportunités qui peuvent s'offrir à nous qu'elles soient sur mer ou à terre.
A vous entendre, cela veut dire que le bilan de Delmas Côte d'Ivoire est positif ?
Le bilan est très positif. On sait que l'année 2012 est une période de redémarrage. La croissance de la Côte d'Ivoire est estimée à plus de 8%. Ce qui place le pays en tête en Afrique de l'ouest. Nous sommes donc décidés à reconquérir les parts de marchés qui étaient les nôtres avant la crise. On constate pour l'instant un effet de rattrapage par rapport à la crise et nous sommes en attente de décisions structurelles qui permettront un véritable décollage de l'économie ivoirienne.
Vous parlez d'investissement, quels sont les grands axes que vous préconisez en Afrique de l'ouest et particulièrement en Côte d'Ivoire?
Nos investissements sont dirigés vers quatre pays qui sont prioritaires. Ce sont le Nigeria, le Ghana, l'Angola et la Côte d'Ivoire. Parce que ces quatre pays constituent de grands marchés d'affaires pour nous. Les évolutions qui vont être plus structurantes pour notre secteur, sont évidemment celles relatives aux activités maritimes et portuaires. C'est le cas d'Abidjan qui dispose du port le plus performant de l'Afrique de l'ouest et qui se positionne ainsi comme un leader dans la sous région. La Côte d'Ivoire est un marché important, le seul en Afrique de l'ouest équilibré en import-export. Mais si Abidjan veut garder sa position de leader sur les activités portuaires, en tant que port de transbordement, il faut surveiller de près les concurrents qui ne restent pas les bras croisés. Il faut déterminer des axes stratégiques sur les 5 à 10 années à venir.
M. le Directeur, nous ne pouvons pas boucler cette interview sans demander de nous présenter votre parcours.
Je suis dans le maritime depuis 1995, à Cma d'abord. J'y étais donc avant le rachat de Cgm. J'ai évolué dans la structure avec une longue période dans la partie financière. J'ai été nommé directeur général de Delmas en juillet dernier, c'est un grand honneur pour moi.
Réalisée par A. Delors