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Sport Publié le mercredi 1 février 2012 | Notre Voie

Joie et tristesse hier à Sofitel Sipopo

L’hôtel Sofitel Sipopo où sont logés les Eléphants a vécu hier une ambiance très contrastée. Et pour cause. Pendant que les Ivoiriens savouraient tranquillement leur victoire sur l’Angola synonyme de qualification au bord de la piscine, les joueurs angolais avaient l’air dépité, comme s’ils redoutaient quelque chose de grave.
Les Eléphants avaient quartier libre. Mais la matinée, ils ont été invités à la piscine pour un moment de relaxation. « Docteur, moi je ne connais pas l’eau », lance Emmanuel Eboué. Un autre joueur répond : « Tu vas boire l’eau aujourd’hui. Tu n’as pas dit que tu es têtu ?. L’ambiance en tout cas est au beau fixe.
Kolo Touré et Kader Kéita et bien d’autres n’ont pas de problème. Ils plongent dans la piscine. François Zahoui, le sélectionneur national, entouré de ses collaborateurs, observe et rit. Comme de petits enfants, les joueurs s’amusent. Ils rient, se chahutent, etc. Les anciens internationaux Kalou Bonaventure, Cyril Domoraud et Kouassi Blaise apprécient. Plus loin, on aperçoit Youssouf Fofana qui discute avec un technicien, à côté de la piscine.
Dans le hall, les joueurs équato-guinéens passent et repassent sans adresser le moindre mot à quelqu’un. Les consignes sont strictes : « N’approchez pas les Ivoiriens. Faites attention ! ». Révélation faite par l’Ivoirien qui évolue avec le Nzalang nacioal. En réalité, les Equato-guinéens sont gagnés par la peur. Ils se disent certainement que la course va prendre fin pour eux.
« On aurait pu battre la Zambie pour éviter les Eléphants. Ils vont nous tuer maintenant ! ». Cet aveu d’un chauffeur de taxi est le sentiment général qui se dégage aussi bien dans la rue qu’au Sofitel Sipopo. A la vérité, les Eléphants semblent plus relaxes que leurs homologues Equato-guinéens à cet hôtel.
On a l’impression que Didier Drogba et ses coéquipiers sont plutôt les nationaux. Tout cela s’explique par le fait que le Nzalang nacional n’est pas familier aux supporters. La sélection nationale est en effet majoritairement constituée d’étrangers recrutés à l’occasion de cette CAN Orange 2012. Ils n’ont pas cette chaleur du peuple que les Eléphants ont quand ils sont logés au Golf hôtel, à Abidjan.
Après leur victoire convaincante lundi contre l’Angola qui fait d’eux les leaders du groupe B, les Eléphants se remettent au travail dès aujourd’hui afin d’aborder au mieux le quart de finale de samedi contre la Guinée équatoriale.

Ephrem Touboui
Envoyé spécial à Malabo
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