Côte d’Ivoire –Guinée Equatoriale, c’est l’affiche des quarts de finale de la 28e édition de la CAN programmée à Malabo, le samedi 4 février 2012. Sur le papier, la Côte d’Ivoire classée 18e mondial au récent classement de la FIFA (18 janvier 2012) et par ailleurs première nation africaine, part avec la faveur des pronostics, devant une Guinée Equatoriale logée à la 151e place mondiale et qui dispute sa première CAN en tant que pays organisateur. Mais en phase de poule, le ‘’Nzalang Nacional’’ a terrassé les Verts de la Libye et les Lions de la Téranga du Sénégal pour se hisser en quarts de finale malgré une défaite devant les Chipolopolos de la Zambie (1-0). Kamissoko Fousseny, Konaté Mamadou Ben-Esono, Balboa Osa et leurs camarades de la Guinée Equatoriale sont poussés par tout un peuple heureux d’accueillir le tournoi et surtout par leurs autorités avec à leur tête le président Obiang N’guema Mbasogo. A combien sera fixée la prime de victoire face au grandissime favori de la CAN 2012, quand on sait que le fils du président a fait monter les enchères de 500 millions FCFA à un milliard FCFA pour que le ‘’Nzalang’’ soit en quart de finale ? La Guinée Equatoriale est un novice à la CAN mais elle entend surprendre avec son slogan : « David contre Goliath ». Si dans le camp ivoirien, l’heure est à la sérénité chez les joueurs, tel n’est pas le cas du sélectionneur Zahoui François et des ressortissants ivoiriens de Guinée Equatoriale.
Zahoui est heureux et en même dans un dilemme
Forcément, quand un sélectionneur a un contingent d’excellents joueurs, il fait face à un problème de choix. Zahoui François est coincé et il ne sait pas quel onze entrant aligner face à la Guinée Equatoriale, le samedi 4 février, en quart de finale. Parce que l’équipe-type des deux premiers matches, subit la pression de l’équipe dite B alignée contre l’Angola. Des sportifs ivoiriens sont tombés sur le charme de la formation qui a terrassé les ‘’Palancas Negras’’ (2-0), lundi dernier. Et pourtant, elle était constituée des remplaçants et des jokers de charme. Sans Didier Drogba, Yaya Touré, Tiéné Siaka, Gosso Gosso, Kalou Salomon, Yao Kouassi Gervais, Zokora Didier, Copa Barry et Tioté Cheick, les titulaires par excellence, les autres ont tenu la dragée haute. Et cela met le sélectionneur dans un imbroglio. « Après ce match livré par mes joueurs, je vais avoir un problème de choix. Mais je préfère avoir ce problème là en sachant que j’ai un large éventail de choix », a-t-il indiqué. Si le technicien ivoirien est à la recherche de son équipe, son problème est moins sérieux que celui des ressortissants ivoiriens qui craignent pour la suite…
Voici pourquoi ils ont peur
« Ils savent qu’ils ne pourront pas gagner la Côte d’Ivoire. Mais ils se vengeront de nous après votre départ. Les rafles seront notre nourriture quotidienne », a fait savoir K.C, ressortissant ivoirien à Malabo. En tout cas, ils sont des centaines d’Ivoiriens qui craignent des représailles en cas de victoire des Eléphants sur le ‘’Nzalang Nacional’’, le samedi 4 février. « Ils deviennent violents quand ils perdent. Contre la Zambie, ils n’ont rien fait parce qu’étant qualifiés, mais si on les élimine, ils vont montrer leur mauvais côté », croit M.B, un autre Ivoirien qui réside en Guinée Equatoriale depuis quatre ans. Joint hier au téléphone, le président de la diaspora ivoirienne, Diakité Ladji, a tenu à rassurer ses compatriotes : « C’est ce qui se raconte, mais je peux vous dire qu’il n’y aura rien. Je sors d’une réunion avec les responsables de la sécurité et la FIF et je suis en mesure de vous dire qu’il n’y aura rien. Comptez sur moi. Nous sommes en train de voir pour réduire le coût des billets de sorte à permettre aux Ivoiriens d’effectuer massivement le déplacement ». Malgré les assurances du président Diakité Ladji, les ressortissants ivoiriens restent prudents et attendent de voir. Parce que comme ils le disent, ce n’est pas dans l’immédiat que la traque se fera. « Ceux qui n’ont jamais les papiers au complet ont toujours eu des problèmes ici, ça c’est une réalité. Ce ne sont pas les Ivoiriens seulement. Mais pour le football, on ne peut pas en vouloir à des ressortissants d’un pays. S`ils nous gagnent, qu`ils soient modestes parce que nous ne sommes pas un pays de football et il y a des gens qui peuvent mal interpréter la joie des étrangers », a conclu un Equato-guinéen, interrogé sur la question. Aux Ivoiriens de savoir donc se tenir en cas de victoire des Eléphants.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
Zahoui est heureux et en même dans un dilemme
Forcément, quand un sélectionneur a un contingent d’excellents joueurs, il fait face à un problème de choix. Zahoui François est coincé et il ne sait pas quel onze entrant aligner face à la Guinée Equatoriale, le samedi 4 février, en quart de finale. Parce que l’équipe-type des deux premiers matches, subit la pression de l’équipe dite B alignée contre l’Angola. Des sportifs ivoiriens sont tombés sur le charme de la formation qui a terrassé les ‘’Palancas Negras’’ (2-0), lundi dernier. Et pourtant, elle était constituée des remplaçants et des jokers de charme. Sans Didier Drogba, Yaya Touré, Tiéné Siaka, Gosso Gosso, Kalou Salomon, Yao Kouassi Gervais, Zokora Didier, Copa Barry et Tioté Cheick, les titulaires par excellence, les autres ont tenu la dragée haute. Et cela met le sélectionneur dans un imbroglio. « Après ce match livré par mes joueurs, je vais avoir un problème de choix. Mais je préfère avoir ce problème là en sachant que j’ai un large éventail de choix », a-t-il indiqué. Si le technicien ivoirien est à la recherche de son équipe, son problème est moins sérieux que celui des ressortissants ivoiriens qui craignent pour la suite…
Voici pourquoi ils ont peur
« Ils savent qu’ils ne pourront pas gagner la Côte d’Ivoire. Mais ils se vengeront de nous après votre départ. Les rafles seront notre nourriture quotidienne », a fait savoir K.C, ressortissant ivoirien à Malabo. En tout cas, ils sont des centaines d’Ivoiriens qui craignent des représailles en cas de victoire des Eléphants sur le ‘’Nzalang Nacional’’, le samedi 4 février. « Ils deviennent violents quand ils perdent. Contre la Zambie, ils n’ont rien fait parce qu’étant qualifiés, mais si on les élimine, ils vont montrer leur mauvais côté », croit M.B, un autre Ivoirien qui réside en Guinée Equatoriale depuis quatre ans. Joint hier au téléphone, le président de la diaspora ivoirienne, Diakité Ladji, a tenu à rassurer ses compatriotes : « C’est ce qui se raconte, mais je peux vous dire qu’il n’y aura rien. Je sors d’une réunion avec les responsables de la sécurité et la FIF et je suis en mesure de vous dire qu’il n’y aura rien. Comptez sur moi. Nous sommes en train de voir pour réduire le coût des billets de sorte à permettre aux Ivoiriens d’effectuer massivement le déplacement ». Malgré les assurances du président Diakité Ladji, les ressortissants ivoiriens restent prudents et attendent de voir. Parce que comme ils le disent, ce n’est pas dans l’immédiat que la traque se fera. « Ceux qui n’ont jamais les papiers au complet ont toujours eu des problèmes ici, ça c’est une réalité. Ce ne sont pas les Ivoiriens seulement. Mais pour le football, on ne peut pas en vouloir à des ressortissants d’un pays. S`ils nous gagnent, qu`ils soient modestes parce que nous ne sommes pas un pays de football et il y a des gens qui peuvent mal interpréter la joie des étrangers », a conclu un Equato-guinéen, interrogé sur la question. Aux Ivoiriens de savoir donc se tenir en cas de victoire des Eléphants.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial