L’ailier gauche des Eléphants de Côte d’Ivoire à la CAN 92 au Sénégal, Beugré Yago Eugène, est présent à Malabo en Guinée Equatoriale pour pousser ses « petits frères » à la victoire finale pour l’édition 2012 de l’épreuve phare du foot africain. L’IA lui a arraché quelques mots, après la qualification de la Côte d’Ivoire pour les quarts de finale.
Vos impressions après le parcours des Eléphants en phase de poule ?
Trois sorties, trois victoires, cinq buts inscrits et zéro but encaissé, premier de la poule B, avec 9 points, on peut dire que la Côte d’Ivoire a tenu son rang à l’issue de la phase de poule. L’équipe a assuré l’essentiel avec la manière au fil des matches et c’est déjà bon. C’est une équipe généreuse dans l’effort, qui a un mental et ses vertus, je peux dire qu’elle aura son mot à dire au cours de cette CAN.
Les Eléphants gagnent, cependant il y a des sportifs ivoiriens qui affirment que l’équipe joue mal. Partagez-vous cet avis ?
Non, le plus important, c’est la victoire. Et quand une équipe gagne, il n’y a rien à dire. La meilleure approche à cette CAN, c’est de gagner et c’est ce que font les joueurs. Gagner les matches sans la manière importe peu, l’essentiel c’est la victoire. Et je le dis, si les Eléphants jouent mal et qu’ils parviennent à remporter les matches, c’est salutaire. Où en sont les équipes qui jouent bien ? Le Maroc a bien joué mais il a été éliminé, idem pour le Niger. On joue pour gagner et les Ivoiriens doivent le savoir. L’histoire ne retient que le résultat. Les Eléphants appliquent la mentalité italienne. Gagner petit en verrouillant derrière. Si tu joues sans encaisser de but, tu auras fait le plus dur.
L’équipe ivoirienne a amassé beaucoup de cartons durant cette phase de poule, n'est-ce pas un problème pour la suite de la compétition ?
-Il appartiendra au sélectionneur de gérer ce problème. Mais comme il a un groupe de 23 joueurs et qu’il a pris le soin de doubler les postes, je crois qu’il saura y faire face. Quand tu joues, tu peux prendre des cartons, c’est l’entraîneur qui décidera pour la suite.
Pensez-vous que cette équipe des Eléphants pourra aller chercher le trophée au soir du 12 février ?
-C’est le souhait de tout le monde en Côte d’Ivoire. Cependant, il y a une chose qui est très importante au football, c’est la réalité du terrain. Et cette réalité est soutenue par l’envie d’aller chercher la victoire, la détermination et la solidarité. Tout se passe sur le terrain.
Selon vous, qu’est-ce qui fait la différence avec la CAN 92 au Sénégal ?
Première chose, il y avait la solidarité entre les joueurs. Seconde chose, les joueurs sur le banc, alertaient quand il y avait danger, une sorte de complémentarité et de fraternité. C’est qu’il y avait quelques joueurs qui évoluaient déjà dans des clubs européens, mais qui ont toujours été soudés autour de l’équipe. On se battait pour le drapeau, c’était quelque chose de fort. Mêmes ceux qui n’étaient pas titulaires étaient concentrés et chaque but était célébré avec bonheur. On avait l’amour du maillot, mais j’avoue que la réalité du terrain est ce qu’elle est. Je sens que cette équipe des Eléphants présente les mêmes dispositions que nous en 1992, mais la réalité du terrain est toute autre.
La Côte d'Ivoire jouera contre la Guinée Equatoriale, l'un des pays hôte, en quart de finale...
Il va falloir faire beaucoup attention. Cette équipe n'a rien à perdre face aux Eléphants, mais avec ce qu'on sait de la CAN, quand il s'agit du pays organisateur, on doit faire attention et surtout concrétiser les occasions de but. C'est une petite nation de football, tout sera permis pour eux pour les quarts de finale. Ce n'est pas tout que l'on dit, mais je dis, il faut faire attention. On est venu pour gagner et il faut rester concentré jusqu'au bout. Il n'y aura pas de matches faciles.
Par Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Malabo
Vos impressions après le parcours des Eléphants en phase de poule ?
Trois sorties, trois victoires, cinq buts inscrits et zéro but encaissé, premier de la poule B, avec 9 points, on peut dire que la Côte d’Ivoire a tenu son rang à l’issue de la phase de poule. L’équipe a assuré l’essentiel avec la manière au fil des matches et c’est déjà bon. C’est une équipe généreuse dans l’effort, qui a un mental et ses vertus, je peux dire qu’elle aura son mot à dire au cours de cette CAN.
Les Eléphants gagnent, cependant il y a des sportifs ivoiriens qui affirment que l’équipe joue mal. Partagez-vous cet avis ?
Non, le plus important, c’est la victoire. Et quand une équipe gagne, il n’y a rien à dire. La meilleure approche à cette CAN, c’est de gagner et c’est ce que font les joueurs. Gagner les matches sans la manière importe peu, l’essentiel c’est la victoire. Et je le dis, si les Eléphants jouent mal et qu’ils parviennent à remporter les matches, c’est salutaire. Où en sont les équipes qui jouent bien ? Le Maroc a bien joué mais il a été éliminé, idem pour le Niger. On joue pour gagner et les Ivoiriens doivent le savoir. L’histoire ne retient que le résultat. Les Eléphants appliquent la mentalité italienne. Gagner petit en verrouillant derrière. Si tu joues sans encaisser de but, tu auras fait le plus dur.
L’équipe ivoirienne a amassé beaucoup de cartons durant cette phase de poule, n'est-ce pas un problème pour la suite de la compétition ?
-Il appartiendra au sélectionneur de gérer ce problème. Mais comme il a un groupe de 23 joueurs et qu’il a pris le soin de doubler les postes, je crois qu’il saura y faire face. Quand tu joues, tu peux prendre des cartons, c’est l’entraîneur qui décidera pour la suite.
Pensez-vous que cette équipe des Eléphants pourra aller chercher le trophée au soir du 12 février ?
-C’est le souhait de tout le monde en Côte d’Ivoire. Cependant, il y a une chose qui est très importante au football, c’est la réalité du terrain. Et cette réalité est soutenue par l’envie d’aller chercher la victoire, la détermination et la solidarité. Tout se passe sur le terrain.
Selon vous, qu’est-ce qui fait la différence avec la CAN 92 au Sénégal ?
Première chose, il y avait la solidarité entre les joueurs. Seconde chose, les joueurs sur le banc, alertaient quand il y avait danger, une sorte de complémentarité et de fraternité. C’est qu’il y avait quelques joueurs qui évoluaient déjà dans des clubs européens, mais qui ont toujours été soudés autour de l’équipe. On se battait pour le drapeau, c’était quelque chose de fort. Mêmes ceux qui n’étaient pas titulaires étaient concentrés et chaque but était célébré avec bonheur. On avait l’amour du maillot, mais j’avoue que la réalité du terrain est ce qu’elle est. Je sens que cette équipe des Eléphants présente les mêmes dispositions que nous en 1992, mais la réalité du terrain est toute autre.
La Côte d'Ivoire jouera contre la Guinée Equatoriale, l'un des pays hôte, en quart de finale...
Il va falloir faire beaucoup attention. Cette équipe n'a rien à perdre face aux Eléphants, mais avec ce qu'on sait de la CAN, quand il s'agit du pays organisateur, on doit faire attention et surtout concrétiser les occasions de but. C'est une petite nation de football, tout sera permis pour eux pour les quarts de finale. Ce n'est pas tout que l'on dit, mais je dis, il faut faire attention. On est venu pour gagner et il faut rester concentré jusqu'au bout. Il n'y aura pas de matches faciles.
Par Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Malabo