Les projets d’urgence initiés par le gouvernement tendent vers leur fin. Pour se rendre compte de l’effectivité et de la qualité des travaux, des contrôleurs s’attellent à numéroter les voies. Un indicateur de qualité.
Il n’est pas rare de voir, depuis un moment, des gens vêtus de blouses de couleur orange, en train de numéroter certaines voies de la capitale économique, Abidjan. Sur la chaussée, ils inscrivent des chiffres suivis des lettres PK. Exemple : 2541 PK. Ces hommes en blouse travaillent la plupart du temps sous la direction d’un agent du Bureau national d’étude technique et de développement (Bnetd), un contrôleur. L’équipe rencontrée, lundi, à l’intersection de la voie reliant le boulevard Latrille et le 12e arrondissement (carrefour Pam’s), conduite par M. Kouadio du bureau d’étude technique, donne des éclaircissements. « Nous marquons les routes refaites. Les chiffres inscrits indiquent que les travaux ont été effectués. Cela doit permettre aux équipes envoyées par le gouvernement et l’Ageroute de contrôler l’effectivité des travaux et de se rendre compte du respect des normes de qualité », nous informe-t-il. La présence du Bnetd dans cette opération, continue-t-il, concerne le volet qualité. Selon le contrôleur, l’opération s’inscrit dans le cadre d’une politique de transparence initiée par le gouvernement Ouattara pour les projets d’urgence. « C’est la transparence. Actuellement tout est contrôlé », lance le cadre du Bnetd, sourire aux lèvres. Dans ce cas, si une voie est numérotée, c’est qu’elle est bien faite. Et son commentaire est sans équivoque : « Pour ce que nous avons constaté, les travaux ont été bien effectués par rapport aux années passées ». A ce sujet, il y a des normes à respecter. L’analyse de qualité doit permettre de détecter une épaisseur de 20 cm de bitume avec un fond compacté. Dans les situations où ce n’était pas le cas, il (le fond) a été remplacé par du 03115 (lire zéro, trente et un, quinze). Après le compactage, on a fait la densité des surfaces. La chaussée pour être efficace doit être imprégnée au 01 (zéro, un). Après, le tirage du bitume doit donner 2b014 (deux B, zéro, quatorze). Les travaux ont été confiés à trois entreprises. Colas couvre la commune de Cocody et d’Abobo (lot 1). Sorubat Côte d’Ivoire s’occupe des communes de Koumassi et de Yopougon (lot 2) et le lot 3 concerne Vridi et Treichville mené par Enstp. Les coûts des labeurs s’élèvent à sept milliards. Le délai d’expiration des travaux avait été fixé au 29 janvier dernier. Mais, le volet curage des caniveaux et le marquage des voies continuent encore.
Sanou A.
Il n’est pas rare de voir, depuis un moment, des gens vêtus de blouses de couleur orange, en train de numéroter certaines voies de la capitale économique, Abidjan. Sur la chaussée, ils inscrivent des chiffres suivis des lettres PK. Exemple : 2541 PK. Ces hommes en blouse travaillent la plupart du temps sous la direction d’un agent du Bureau national d’étude technique et de développement (Bnetd), un contrôleur. L’équipe rencontrée, lundi, à l’intersection de la voie reliant le boulevard Latrille et le 12e arrondissement (carrefour Pam’s), conduite par M. Kouadio du bureau d’étude technique, donne des éclaircissements. « Nous marquons les routes refaites. Les chiffres inscrits indiquent que les travaux ont été effectués. Cela doit permettre aux équipes envoyées par le gouvernement et l’Ageroute de contrôler l’effectivité des travaux et de se rendre compte du respect des normes de qualité », nous informe-t-il. La présence du Bnetd dans cette opération, continue-t-il, concerne le volet qualité. Selon le contrôleur, l’opération s’inscrit dans le cadre d’une politique de transparence initiée par le gouvernement Ouattara pour les projets d’urgence. « C’est la transparence. Actuellement tout est contrôlé », lance le cadre du Bnetd, sourire aux lèvres. Dans ce cas, si une voie est numérotée, c’est qu’elle est bien faite. Et son commentaire est sans équivoque : « Pour ce que nous avons constaté, les travaux ont été bien effectués par rapport aux années passées ». A ce sujet, il y a des normes à respecter. L’analyse de qualité doit permettre de détecter une épaisseur de 20 cm de bitume avec un fond compacté. Dans les situations où ce n’était pas le cas, il (le fond) a été remplacé par du 03115 (lire zéro, trente et un, quinze). Après le compactage, on a fait la densité des surfaces. La chaussée pour être efficace doit être imprégnée au 01 (zéro, un). Après, le tirage du bitume doit donner 2b014 (deux B, zéro, quatorze). Les travaux ont été confiés à trois entreprises. Colas couvre la commune de Cocody et d’Abobo (lot 1). Sorubat Côte d’Ivoire s’occupe des communes de Koumassi et de Yopougon (lot 2) et le lot 3 concerne Vridi et Treichville mené par Enstp. Les coûts des labeurs s’élèvent à sept milliards. Le délai d’expiration des travaux avait été fixé au 29 janvier dernier. Mais, le volet curage des caniveaux et le marquage des voies continuent encore.
Sanou A.
