Hier après-midi, les Equato-Guinéens ont fait leurs bagages pour un autre hôtel. A quelques jours du choc contre les Eléphants, l’atmosphère est intenable entre les deux sélections qui occupaient le même hôtel.
Le Nzalang Nacional a quitté hier après-midi le Sofitel Sipopo de Malabo pour l’autre Sofitel, Président, situé au centre-ville. C’est l’ancien quartier général des Etalons du Burkina Faso. La cohabitation avec la sélection ivoirienne était devenue intenable depuis lundi, car les deux équipes s’affrontent samedi prochain (19h Gmt) en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. «Ce n’était pas facile, car la tension allait monter d’un cran. Notre délégation a préféré partir du coin. Rendez-vous samedi», a déclaré Ben Mamadou Konaté, le milieu de terrain d’origine ivoirienne de la sélection équato- guinéenne. Hier matin, dans le hall du Sofitel Sipopo, à l’heure du déjeuner, les joueurs des équipes se dépassaient souvent sans se saluer. Seul Konaté s’arrêtait pour échanger avec les Kolo, Copa, Eboué et autres. Ceux qu’il avait connu lors de son passage à l’Asec Mimosas. Lundi soir, après le match contre l’Angola, un journaliste français avait demandé au capitaine des Eléphants, Didier Drogba, comment il vivait la cohabitation avec les joueurs du Nzalang ? Voici sa réponse : «Ecoutez, ça se passe bien. Ce sont des joueurs comme nous, ce sont des êtres humains comme nous. C’est paradoxal, mais c’est aussi cela le charme de la CAN». Rappelons que ces Guinéens avaient débarqué en fin de semaine dernière à Sipopo en provenance de Bata, où ils avaient disputé leurs deux premiers matches de poule. Cette arrivée n’avait pas été du goût des dirigeants ivoiriens. Qui ont même écrit à la Confédération africaine de football pour dénoncer cette situation. «Pour ne pas être emmerdés, nous avons refusé le Sofitel Président, qui nous a été proposé par la Caf. Nous sommes venus nous retrancher ici loin des bruits et des regards», nous a confié un membre de la Fédération ivoirienne de football, sous le sceau de l’anonymat. Une chose est certaine, le Nzalang a quitté l’hôtel des Eléphants hier, mais la bataille n’est pas finie, car samedi à l’Estadio, qui sera à guichets fermés, les poulains de Gilson Paulo iront défier la bande à François Zahoui. Le plus dur commence-t-il pour les Eléphants ? «Nous sommes dans le dur depuis le début de cette compétition. Là nous serons encore dans le dur. Mais nous allons nous préparer le mieux possible pour passer», a affirmé Didier Drogba.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo
Le Nzalang Nacional a quitté hier après-midi le Sofitel Sipopo de Malabo pour l’autre Sofitel, Président, situé au centre-ville. C’est l’ancien quartier général des Etalons du Burkina Faso. La cohabitation avec la sélection ivoirienne était devenue intenable depuis lundi, car les deux équipes s’affrontent samedi prochain (19h Gmt) en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. «Ce n’était pas facile, car la tension allait monter d’un cran. Notre délégation a préféré partir du coin. Rendez-vous samedi», a déclaré Ben Mamadou Konaté, le milieu de terrain d’origine ivoirienne de la sélection équato- guinéenne. Hier matin, dans le hall du Sofitel Sipopo, à l’heure du déjeuner, les joueurs des équipes se dépassaient souvent sans se saluer. Seul Konaté s’arrêtait pour échanger avec les Kolo, Copa, Eboué et autres. Ceux qu’il avait connu lors de son passage à l’Asec Mimosas. Lundi soir, après le match contre l’Angola, un journaliste français avait demandé au capitaine des Eléphants, Didier Drogba, comment il vivait la cohabitation avec les joueurs du Nzalang ? Voici sa réponse : «Ecoutez, ça se passe bien. Ce sont des joueurs comme nous, ce sont des êtres humains comme nous. C’est paradoxal, mais c’est aussi cela le charme de la CAN». Rappelons que ces Guinéens avaient débarqué en fin de semaine dernière à Sipopo en provenance de Bata, où ils avaient disputé leurs deux premiers matches de poule. Cette arrivée n’avait pas été du goût des dirigeants ivoiriens. Qui ont même écrit à la Confédération africaine de football pour dénoncer cette situation. «Pour ne pas être emmerdés, nous avons refusé le Sofitel Président, qui nous a été proposé par la Caf. Nous sommes venus nous retrancher ici loin des bruits et des regards», nous a confié un membre de la Fédération ivoirienne de football, sous le sceau de l’anonymat. Une chose est certaine, le Nzalang a quitté l’hôtel des Eléphants hier, mais la bataille n’est pas finie, car samedi à l’Estadio, qui sera à guichets fermés, les poulains de Gilson Paulo iront défier la bande à François Zahoui. Le plus dur commence-t-il pour les Eléphants ? «Nous sommes dans le dur depuis le début de cette compétition. Là nous serons encore dans le dur. Mais nous allons nous préparer le mieux possible pour passer», a affirmé Didier Drogba.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Malabo
