Autant François Zahoui est déterminé à aller jusqu’au bout de la Coupe d’Afrique des nations, autant il respecte ses adversaires quels qu’ils soient. Comme il ne cesse de répéter, il sait que le match des quarts de finale contre la Guinée Equatoriale ne sera pas une partie de plaisir.
Lentement mais sûrement, la Côte d’Ivoire fait son chemin vers le sommet de la 28ème Coupe d’Afrique des nations. En trois matches, soient 270 minutes, elle n’a pas encore concédé le moindre but. En revanche, la sélection ivoirienne en a marqué cinq. Le capitaine, Didier Drogba, et ses coéquipiers ont fait, ce qu’on appelle sur la planète foot, le parcours parfait. Malgré cette grosse performance au plan des résultats, car l’habillage n’y est pas forcément, le sélectionneur, François Zahoui, n’a jamais sauté au plafond. Il ne s’est jamais pris la tête.
Mieux, il est toujours resté sobre en dépit des bons résultats de son équipe. Pour le match des quarts de finale, samedi, au stade de Malabo, contre la Guinée Equatoriale, Zahoui n’a pas changé son fusil d’épaule. Il cultive la même humilité. « Nous sommes venus jouer des « finales » et on sait qu’elles seront toutes difficiles. Contre la Guinée Equatoriale, ce sera aussi difficile, on s’attend même à souffrir face à cette équipe qui jouera face à son public. Mais nous avons un seul objectif : gagner. Mon seul soulagement c’est d’aller jusqu’au bout, si on ne gagne pas, tout ce qu’on a fait n’aura pas de sens », a-t-il affirmé lundi au sortir du match contre l’Angola.
Trouver la meilleure équipe pour la suite
Le sélectionneur ivoirien, François Zahoui, a gagné trois matches avec deux équipes différentes qui ont chacune des valeurs. A partir des quarts et peut-être jusqu’en finale, il devrait pouvoir trouver la meilleure équipe pour pouvoir réaliser le rêve ivoirien. Lors du match inaugural contre le Soudan, c’est l’équipe cadre des Drogba, Yaya, Kolo, Tioté, Kalou, Gervinho, Copa et autres qui était au rendez-vous. Idem pour la seconde sortie face au Burkina Faso, dominée 2-0. Deux journées qui ont permis à la Côte d’Ivoire de récolter six points et de valider son ticket pour les quarts.
Etait-il nécessaire d’appuyer sur l’accélérateur au risque de casser un maillon ? D’où « l’invention » d’une version Eléphant venue d’ailleurs. Ce groupe des Kafoumba, Ya Konan, Daniel Yeboah, Seydou Doumbia, Bony Wilfried, Arthur Boka n’a jamais tremblé. Bien au contraire. Elle a produit du jeu. Du beau jeu même. Comme le groupe A, elle n’a pas encaissé de but, elle en a, au contraire, planté deux. Ce groupe a l’avantage d’être plus jeune, donc plus tonique. Mais il manque de maturité. Par moments, cette équipe a laissé entrevoir des failles dont l’adversaire n’a pas su profiter. Elle a même donné quelques frayeurs au staff qu’on peut qualifier de faits de jeu.
Zahoui dispose donc d’un groupe de 23 joueurs qu’il peut faire tourner à souhait. « Avec un tel groupe, j’ai une palette plus large de stratégie. Il vaut mieux avoir un problème de choix en raison de la qualité des joueurs que d’en manquer. Cette façon de faire tourner le groupe y crée une saine émulation. Et contre la Guinée Equatoriale, je compte faire le meilleur choix », a-t-il affirmé. Il est irréaliste de vouloir faire le classement à la place de l’entraîneur, cependant il apparaît raisonnable de donner des pistes dont il pourrait éventuellement se servir.
Dans les perches, Copa n’a pas son égal entre Yéboah et Gérard Gnanhouan. A droite, Gosso s’est imposé. A gauche, Boka Arthur est plus explosif et prend plus de bons risques que Chico. Dans l’axe central, on se contente de la paire Bamba-Kolo même si elle n’est pas une assurance tous risques. A la place de Maestro, Ya Konan peut apporter sa technicité. Et faire descendre Yaya pour récupérer avec Tioté. Le trio d’attaque Drogba-Kalou-Gervinho peut débuter, mais avec la menace Bony Wilfried sur Kalou.
Cette équipe de Zahoui paraît plus équilibrée que n’importe laquelle. Mais ce ne sont que des propositions, car tant que Zahoui gagnera, ses choix seront les meilleurs.
Tibet Kipré, à Malabo
Lentement mais sûrement, la Côte d’Ivoire fait son chemin vers le sommet de la 28ème Coupe d’Afrique des nations. En trois matches, soient 270 minutes, elle n’a pas encore concédé le moindre but. En revanche, la sélection ivoirienne en a marqué cinq. Le capitaine, Didier Drogba, et ses coéquipiers ont fait, ce qu’on appelle sur la planète foot, le parcours parfait. Malgré cette grosse performance au plan des résultats, car l’habillage n’y est pas forcément, le sélectionneur, François Zahoui, n’a jamais sauté au plafond. Il ne s’est jamais pris la tête.
Mieux, il est toujours resté sobre en dépit des bons résultats de son équipe. Pour le match des quarts de finale, samedi, au stade de Malabo, contre la Guinée Equatoriale, Zahoui n’a pas changé son fusil d’épaule. Il cultive la même humilité. « Nous sommes venus jouer des « finales » et on sait qu’elles seront toutes difficiles. Contre la Guinée Equatoriale, ce sera aussi difficile, on s’attend même à souffrir face à cette équipe qui jouera face à son public. Mais nous avons un seul objectif : gagner. Mon seul soulagement c’est d’aller jusqu’au bout, si on ne gagne pas, tout ce qu’on a fait n’aura pas de sens », a-t-il affirmé lundi au sortir du match contre l’Angola.
Trouver la meilleure équipe pour la suite
Le sélectionneur ivoirien, François Zahoui, a gagné trois matches avec deux équipes différentes qui ont chacune des valeurs. A partir des quarts et peut-être jusqu’en finale, il devrait pouvoir trouver la meilleure équipe pour pouvoir réaliser le rêve ivoirien. Lors du match inaugural contre le Soudan, c’est l’équipe cadre des Drogba, Yaya, Kolo, Tioté, Kalou, Gervinho, Copa et autres qui était au rendez-vous. Idem pour la seconde sortie face au Burkina Faso, dominée 2-0. Deux journées qui ont permis à la Côte d’Ivoire de récolter six points et de valider son ticket pour les quarts.
Etait-il nécessaire d’appuyer sur l’accélérateur au risque de casser un maillon ? D’où « l’invention » d’une version Eléphant venue d’ailleurs. Ce groupe des Kafoumba, Ya Konan, Daniel Yeboah, Seydou Doumbia, Bony Wilfried, Arthur Boka n’a jamais tremblé. Bien au contraire. Elle a produit du jeu. Du beau jeu même. Comme le groupe A, elle n’a pas encaissé de but, elle en a, au contraire, planté deux. Ce groupe a l’avantage d’être plus jeune, donc plus tonique. Mais il manque de maturité. Par moments, cette équipe a laissé entrevoir des failles dont l’adversaire n’a pas su profiter. Elle a même donné quelques frayeurs au staff qu’on peut qualifier de faits de jeu.
Zahoui dispose donc d’un groupe de 23 joueurs qu’il peut faire tourner à souhait. « Avec un tel groupe, j’ai une palette plus large de stratégie. Il vaut mieux avoir un problème de choix en raison de la qualité des joueurs que d’en manquer. Cette façon de faire tourner le groupe y crée une saine émulation. Et contre la Guinée Equatoriale, je compte faire le meilleur choix », a-t-il affirmé. Il est irréaliste de vouloir faire le classement à la place de l’entraîneur, cependant il apparaît raisonnable de donner des pistes dont il pourrait éventuellement se servir.
Dans les perches, Copa n’a pas son égal entre Yéboah et Gérard Gnanhouan. A droite, Gosso s’est imposé. A gauche, Boka Arthur est plus explosif et prend plus de bons risques que Chico. Dans l’axe central, on se contente de la paire Bamba-Kolo même si elle n’est pas une assurance tous risques. A la place de Maestro, Ya Konan peut apporter sa technicité. Et faire descendre Yaya pour récupérer avec Tioté. Le trio d’attaque Drogba-Kalou-Gervinho peut débuter, mais avec la menace Bony Wilfried sur Kalou.
Cette équipe de Zahoui paraît plus équilibrée que n’importe laquelle. Mais ce ne sont que des propositions, car tant que Zahoui gagnera, ses choix seront les meilleurs.
Tibet Kipré, à Malabo