Abidjan - Le 3è colloque international de l’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) préconise l'adoption d'un mémorandum de développement portant "Une nouvelle vision de l'édification de l'Etat", négociée à travers un "contrat social" fondé sur la promotion de la cohésion sociale et la paix.
Faisant le bilan de son 3ème colloque international, tenu du 20 au 22 juillet à Abidjan, plus de sept mois après, lors d’un point de presse, ce mercredi, à Abidjan, la vice-présidente, chargée de la Communication de l'AFJCI, Maître Koné Mahoua, a formulé que, outre la lutte contre la violence sous toutes ses formes, "l’instauration de la paix implique la lutte contre la pauvreté".
Puis, elle a appelé les décideurs et les pouvoirs publics à mettre en application et déployer les principes et instruments internationaux régissant la protection et la promotion des droits humains. Selon Me Koné, cette rencontre a permis de requérir de l'Etat ivoirien qu'il signe à jamais sa détermination à pousser un peu plus loin le respect de ses engagements internes et internationaux.
Toutefois, a-t-elle relevé, le colloque a reconnu que "l’effectivité de l'Etat de droit pose encore problème dans la pratique", notamment au niveau du respect et de la protection des droits de la femme et de l’enfant, du droit du travail ou de la circulation des personnes et des biens.
Placé sous le thème "Droit, Paix, pour une nouvelle vision du développement", le colloque d'Abidjan a par ailleurs recommandé au monde judiciaire qu'il prenne son indépendance en s'affranchissant du pouvoir politique. Mais non sans engager la société ivoirienne à une moralisation de ses moeurs et à la promotion de l'intégrité et de la bonne gouvernance dans la gestion et l'appréciation de l'intérêt général.
(aip)
Faisant le bilan de son 3ème colloque international, tenu du 20 au 22 juillet à Abidjan, plus de sept mois après, lors d’un point de presse, ce mercredi, à Abidjan, la vice-présidente, chargée de la Communication de l'AFJCI, Maître Koné Mahoua, a formulé que, outre la lutte contre la violence sous toutes ses formes, "l’instauration de la paix implique la lutte contre la pauvreté".
Puis, elle a appelé les décideurs et les pouvoirs publics à mettre en application et déployer les principes et instruments internationaux régissant la protection et la promotion des droits humains. Selon Me Koné, cette rencontre a permis de requérir de l'Etat ivoirien qu'il signe à jamais sa détermination à pousser un peu plus loin le respect de ses engagements internes et internationaux.
Toutefois, a-t-elle relevé, le colloque a reconnu que "l’effectivité de l'Etat de droit pose encore problème dans la pratique", notamment au niveau du respect et de la protection des droits de la femme et de l’enfant, du droit du travail ou de la circulation des personnes et des biens.
Placé sous le thème "Droit, Paix, pour une nouvelle vision du développement", le colloque d'Abidjan a par ailleurs recommandé au monde judiciaire qu'il prenne son indépendance en s'affranchissant du pouvoir politique. Mais non sans engager la société ivoirienne à une moralisation de ses moeurs et à la promotion de l'intégrité et de la bonne gouvernance dans la gestion et l'appréciation de l'intérêt général.
(aip)