Agboville - Le retour de la paix définitive entre autochtones et allogènes de la commune rurale d’Aboudé-Mandéké a été célébrée samedi dans ladite localité, lors d’une cérémonie dénommée ‘journée de l’acceptation de soi et d’autrui’.
L’initiateur de cette cérémonie, Ahonon Aboussou Ismaël a expliqué qu’il s’agit de tourner la page des tensions nées au lendemain de la crise postélectorale dans la région. Il a aussi exprimé son vœu de redonner la « joie de vivre » aux populations de toutes origines vivant dans la localité.
De nombreux cadres Aboudé (langue autochtone), Baoulé, Moré et populations originaires du Nord de la Côte d’Ivoire, nés ou vivant dans le village d’Aboudé-Mandéké, ont fait le déplacement pour apporter leur soutien à l’inititaive.
Le chef du village d’Aboudé-Mandéké, Niangoran Abodo s’est réjoui de l’initiative prise par un fils du village. Il a exhorté l’ensemble des cadres qui n’ont pu faire le déplacement, à emboiter le pas à Ahonon Aboussou. « Pardonnons-nous car Dieu lui-même nous a déjà pardonné nos erreurs », a indiqué le chef.
M. Ahonon a fait don de vivres et non vivres d’une valeur de deux millions FCFA aux populations les plus affectées par la crise. Il a en outre offert du matériel biomédical au centre de santé du village, ainsi que des tôles pour l’achèvement des travaux à l’école primaire publique d’Aboudé Kouassikro II, située entre les deux localités du village d’Aboudé-Mandéké et celui de Kouassikro.
Aboudé-Mandéké, situé à une cinquantaine de kilomètres d’Agboville (85 km d’Abidjan), et Kouassikro sont deux sites contigus, où le second dépend du premier, précise-t-on.
Durant la période de décembre 2010 à mars 2011, plusieurs affrontements et bagarres sanglants ont eu lieu entre les jeunes de ces deux localités.
L’initiateur de cette cérémonie, Ahonon Aboussou Ismaël a expliqué qu’il s’agit de tourner la page des tensions nées au lendemain de la crise postélectorale dans la région. Il a aussi exprimé son vœu de redonner la « joie de vivre » aux populations de toutes origines vivant dans la localité.
De nombreux cadres Aboudé (langue autochtone), Baoulé, Moré et populations originaires du Nord de la Côte d’Ivoire, nés ou vivant dans le village d’Aboudé-Mandéké, ont fait le déplacement pour apporter leur soutien à l’inititaive.
Le chef du village d’Aboudé-Mandéké, Niangoran Abodo s’est réjoui de l’initiative prise par un fils du village. Il a exhorté l’ensemble des cadres qui n’ont pu faire le déplacement, à emboiter le pas à Ahonon Aboussou. « Pardonnons-nous car Dieu lui-même nous a déjà pardonné nos erreurs », a indiqué le chef.
M. Ahonon a fait don de vivres et non vivres d’une valeur de deux millions FCFA aux populations les plus affectées par la crise. Il a en outre offert du matériel biomédical au centre de santé du village, ainsi que des tôles pour l’achèvement des travaux à l’école primaire publique d’Aboudé Kouassikro II, située entre les deux localités du village d’Aboudé-Mandéké et celui de Kouassikro.
Aboudé-Mandéké, situé à une cinquantaine de kilomètres d’Agboville (85 km d’Abidjan), et Kouassikro sont deux sites contigus, où le second dépend du premier, précise-t-on.
Durant la période de décembre 2010 à mars 2011, plusieurs affrontements et bagarres sanglants ont eu lieu entre les jeunes de ces deux localités.