Le chef du canton Akouè, Augustin Thiam, a démissionné hier de cette fonction sous la pression des jeunes.
Contesté par les jeunes, abandonné par les notables, le chef du canton Akouè et du village de N’Gokro, a fini par jeter l’éponge. Dans une brève déclaration devant la presse hier à Yamoussoukro, Augustin Thiam a démissionné hier de ses deux fonctions héritées de Félix Houphouët-Boigny. « Après mûres réflexions, après avoir pris l’avis de ceux des membres de ma famille, dont l’avis compte pour moi. J’ai décidé donc de vous appeler (Ndlr : la presse locale), pour vous annoncer que je démissionne de toutes mes fonctions de chef canton. Je ne veux être ni chef canton ni chef de village. J’ai décidé de laisser la chefferie à ceux qui veulent l’être. Je veux me consacrer à être un bon gouverneur et un excellent député », a affirmé Nanan Boigny N’Dri III.
Cette démission est le couronnement d’une crise ouverte par des jeunes déterminés à avoir la peau du gouverneur du district de la capitale politique. Le point culminant a été atteint le lundi où un conclave des 29 des 36 chefs de village a décidé de dégommer le neveu du Bélier de Yamoussoukro. « Il est certes du lignage de la chefferie, mais il a démontré à bien d’occasions son incapacité à faire l’unanimité autour de lui », ont déclaré les têtes couronnées après cinq heures d’échanges. Les chefs ont pris l’engagement de saisir Henri Konan Bédié et le président Ouattara pour faire aboutir leurs revendications.
Ce sont les jeunes qui ont ouvert le front contre le chef de canton jugé « inapte » à occuper le tabouret royal en raison de son manque de courtoisie dans ses propos et de ses fonctions de gouverneur et de député. Diallo Yao Isidore, président de la Mutuelle des fils de N’Gokro, a organisé plusieurs conférences de presse pour demander le départ du député de Yamoussoukro. «Bien que le choix d’Augustin Thiam n’ait pas respecté les règles de l’art traditionnel akan baoulé, ce choix, jusque-là, n’a pas été contesté. Pour nous, il était à l’essai puisque jusque-là, il n’a pas encore été intronisé», a-t-il fait savoir.
Nomel Essis
Contesté par les jeunes, abandonné par les notables, le chef du canton Akouè et du village de N’Gokro, a fini par jeter l’éponge. Dans une brève déclaration devant la presse hier à Yamoussoukro, Augustin Thiam a démissionné hier de ses deux fonctions héritées de Félix Houphouët-Boigny. « Après mûres réflexions, après avoir pris l’avis de ceux des membres de ma famille, dont l’avis compte pour moi. J’ai décidé donc de vous appeler (Ndlr : la presse locale), pour vous annoncer que je démissionne de toutes mes fonctions de chef canton. Je ne veux être ni chef canton ni chef de village. J’ai décidé de laisser la chefferie à ceux qui veulent l’être. Je veux me consacrer à être un bon gouverneur et un excellent député », a affirmé Nanan Boigny N’Dri III.
Cette démission est le couronnement d’une crise ouverte par des jeunes déterminés à avoir la peau du gouverneur du district de la capitale politique. Le point culminant a été atteint le lundi où un conclave des 29 des 36 chefs de village a décidé de dégommer le neveu du Bélier de Yamoussoukro. « Il est certes du lignage de la chefferie, mais il a démontré à bien d’occasions son incapacité à faire l’unanimité autour de lui », ont déclaré les têtes couronnées après cinq heures d’échanges. Les chefs ont pris l’engagement de saisir Henri Konan Bédié et le président Ouattara pour faire aboutir leurs revendications.
Ce sont les jeunes qui ont ouvert le front contre le chef de canton jugé « inapte » à occuper le tabouret royal en raison de son manque de courtoisie dans ses propos et de ses fonctions de gouverneur et de député. Diallo Yao Isidore, président de la Mutuelle des fils de N’Gokro, a organisé plusieurs conférences de presse pour demander le départ du député de Yamoussoukro. «Bien que le choix d’Augustin Thiam n’ait pas respecté les règles de l’art traditionnel akan baoulé, ce choix, jusque-là, n’a pas été contesté. Pour nous, il était à l’essai puisque jusque-là, il n’a pas encore été intronisé», a-t-il fait savoir.
Nomel Essis