La rumeur avait annoncé des morts en cascade, suite à un empoisonnement à la base navale de Locodjro. En réalité, il n’en était rien. Il s’agissait plutôt de vomissements.
La nouvelle d’un empoisonnement a circulé dans Abidjan la semaine dernière. Les mauvaises langues ont même annoncé des morts parmi les stagiaires de la marine nationale. Lundi, nous nous sommes rendus sur les lieux. Contrairement à ce qui a été répandu comme mauvaise nouvelle quelques jours auparavant, c’est une base navale de Locodjro bien vivante et en cours de réhabilitation que nous avons visitée en compagnie de Maître Diomandé Adama du Bureau Emploi-Opération de la marine nationale.
La base ne ressemble aucunement à un camp qui observe le deuil. Bien au contraire, les éléments en formation dans cette base, dont la mort a été annoncée, étaient en exercice pour certains, sous le drapeau, quand d’autres étaient en classe, en plein cours (Voir photo). Des 204 stagiaires, 92 étaient concernés par ce prétendu empoisonnement. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Ce sont juste des lentilles, mal conservées, qui ont été à la base de vomissements et de diarrhées.
Maître Diomandé a expliqué que les jeunes en formation, n’étant pas habitués à ces mets, ont dû vomir, surtout qu’ils venaient de faire une séance de sport. ‘’Puis les paramètres qui concourent à la préparation des repas ne sont pas optimaux. Nous n’avons pas les cuisines adéquates pour cela, puisque les préparations se font dans des marmites à la base annexe, sans compter le transport de la nourriture jusqu’à notre base ici. Et lorsque nos éléments ont fini le dîner de mardi, il n’y a pas eu tout de suite de cas d’anomalies à signaler jusqu’au mercredi matin, où il y a eu trois cas de diarrhée.
Et autour de 15 h, les trois éléments ont regagné les chambrées. Il y a eu ce même mercredi, une séance de sport qui a débuté à 15 h 30 et qui s’est achevée à 17 H 30. Avec ce qu’ils avaient mangé la veille, ajouté aux efforts intenses qu’ils venaient de fournir, six cas ont été déclarés. Je les ai évacués à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma). Pendant que j’y étais, on m’a appelé pour m’annoncer 29 autres cas de vomissements. 72 personnes étaient concernées, mais 41 sont sorties de la base vers Hma. Jeudi matin déjà, il y a 25 qui ont été libérées.
Après le médecin chef de la marine, le médecin colonel Blomin Bamba, médecin chef du service de santé de la marine, m’a annoncé que les autres venaient d’être libérés. A part les 41 qui ont été transportés hors de la base, il n’y a pas eu d’autres cas’’, a longuement expliqué ce responsable. Qui ajoute que le Commandant de la marine a pris toutes les dispositions nécessaires pour éviter de tels désagréments. Il s’agit notamment de retirer les boîtes de conserve de la consommation des éléments et de les remplacer par les mets traditionnels que sont le riz et le ragout d’igname.
‘’Les cas les plus graves ont nécessité deux à trois ballons d’oxygène, pour ceux qui avaient fait des crises aiguës et des vomissements et diarrhées. Ils étaient très faibles et on a dû leur faire des perfusions pour les remonter rapidement. Mais vendredi déjà, à partir de 16 h, il n’y avait plus personne à l’infirmerie’’, a rassuré Maître Diomandé. ‘’Il n’y a eu, et je le confirme, aucune perte en vie humaine’’, a-t-il conclu.
Ouattara Abdoul Karim
La nouvelle d’un empoisonnement a circulé dans Abidjan la semaine dernière. Les mauvaises langues ont même annoncé des morts parmi les stagiaires de la marine nationale. Lundi, nous nous sommes rendus sur les lieux. Contrairement à ce qui a été répandu comme mauvaise nouvelle quelques jours auparavant, c’est une base navale de Locodjro bien vivante et en cours de réhabilitation que nous avons visitée en compagnie de Maître Diomandé Adama du Bureau Emploi-Opération de la marine nationale.
La base ne ressemble aucunement à un camp qui observe le deuil. Bien au contraire, les éléments en formation dans cette base, dont la mort a été annoncée, étaient en exercice pour certains, sous le drapeau, quand d’autres étaient en classe, en plein cours (Voir photo). Des 204 stagiaires, 92 étaient concernés par ce prétendu empoisonnement. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Ce sont juste des lentilles, mal conservées, qui ont été à la base de vomissements et de diarrhées.
Maître Diomandé a expliqué que les jeunes en formation, n’étant pas habitués à ces mets, ont dû vomir, surtout qu’ils venaient de faire une séance de sport. ‘’Puis les paramètres qui concourent à la préparation des repas ne sont pas optimaux. Nous n’avons pas les cuisines adéquates pour cela, puisque les préparations se font dans des marmites à la base annexe, sans compter le transport de la nourriture jusqu’à notre base ici. Et lorsque nos éléments ont fini le dîner de mardi, il n’y a pas eu tout de suite de cas d’anomalies à signaler jusqu’au mercredi matin, où il y a eu trois cas de diarrhée.
Et autour de 15 h, les trois éléments ont regagné les chambrées. Il y a eu ce même mercredi, une séance de sport qui a débuté à 15 h 30 et qui s’est achevée à 17 H 30. Avec ce qu’ils avaient mangé la veille, ajouté aux efforts intenses qu’ils venaient de fournir, six cas ont été déclarés. Je les ai évacués à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma). Pendant que j’y étais, on m’a appelé pour m’annoncer 29 autres cas de vomissements. 72 personnes étaient concernées, mais 41 sont sorties de la base vers Hma. Jeudi matin déjà, il y a 25 qui ont été libérées.
Après le médecin chef de la marine, le médecin colonel Blomin Bamba, médecin chef du service de santé de la marine, m’a annoncé que les autres venaient d’être libérés. A part les 41 qui ont été transportés hors de la base, il n’y a pas eu d’autres cas’’, a longuement expliqué ce responsable. Qui ajoute que le Commandant de la marine a pris toutes les dispositions nécessaires pour éviter de tels désagréments. Il s’agit notamment de retirer les boîtes de conserve de la consommation des éléments et de les remplacer par les mets traditionnels que sont le riz et le ragout d’igname.
‘’Les cas les plus graves ont nécessité deux à trois ballons d’oxygène, pour ceux qui avaient fait des crises aiguës et des vomissements et diarrhées. Ils étaient très faibles et on a dû leur faire des perfusions pour les remonter rapidement. Mais vendredi déjà, à partir de 16 h, il n’y avait plus personne à l’infirmerie’’, a rassuré Maître Diomandé. ‘’Il n’y a eu, et je le confirme, aucune perte en vie humaine’’, a-t-il conclu.
Ouattara Abdoul Karim