ABIDJAN - Le patron d`un quotidien ivoirien favorable au président Alassane Ouattara a été arrêté mardi pour publication d`informations "confidentielles" sur les résultats des législatives de décembre dernier, avant d`être libéré mercredi soir, a-t-il indiqué à l`AFP.
Dans son édition de mardi, Le Patriote, très proche du parti de M. Ouattara, avait révélé que l`élection de 11 députés allait être annulée pour irrégularités, avant même que le Conseil constitutionnel, chargé de statuer sur les contestations liées au scrutin, n`en fasse l`annonce dans l`après-midi.
Mardi soir, la Direction de la surveillance du territoire (DST) "est passée me prendre au journal" et "j`ai été libéré (mercredi) aux environs de 19H00 (locales et GMT), a déclaré à l`AFP Charles Sanga, le directeur de publication du Patriote.
Il a été interrogé avec le journaliste auteur de l`article incriminé, en présence d`un avocat, par les policiers qui voulaient savoir "qui a donné l`information", a-t-il ajouté. "On leur a dit que par déontologie on ne pouvait pas donner notre source", a expliqué M. Sanga.
Reporters sans frontières (RSF) avait plus tôt mercredi réclamé la libération du journaliste.
"Si Le Patriote a enfreint la loi en publiant des informations avant l`autorité habilitée à le faire, le journal peut être sanctionné, mais certainement pas par une privation de liberté de son responsable ni de l`auteur de l`article", affirmait l`organisation de défense de la presse.
Depuis l`arrivée de M. Ouattara au pouvoir en avril 2011 après une crise post-électorale ayant fait quelque 3.000 morts, RSF a souvent critiqué des atteintes à la liberté de la presse, qui visaient la plupart du temps selon elle la presse favorable à l`ancien président Laurent Gbagbo.
Dans son édition de mardi, Le Patriote, très proche du parti de M. Ouattara, avait révélé que l`élection de 11 députés allait être annulée pour irrégularités, avant même que le Conseil constitutionnel, chargé de statuer sur les contestations liées au scrutin, n`en fasse l`annonce dans l`après-midi.
Mardi soir, la Direction de la surveillance du territoire (DST) "est passée me prendre au journal" et "j`ai été libéré (mercredi) aux environs de 19H00 (locales et GMT), a déclaré à l`AFP Charles Sanga, le directeur de publication du Patriote.
Il a été interrogé avec le journaliste auteur de l`article incriminé, en présence d`un avocat, par les policiers qui voulaient savoir "qui a donné l`information", a-t-il ajouté. "On leur a dit que par déontologie on ne pouvait pas donner notre source", a expliqué M. Sanga.
Reporters sans frontières (RSF) avait plus tôt mercredi réclamé la libération du journaliste.
"Si Le Patriote a enfreint la loi en publiant des informations avant l`autorité habilitée à le faire, le journal peut être sanctionné, mais certainement pas par une privation de liberté de son responsable ni de l`auteur de l`article", affirmait l`organisation de défense de la presse.
Depuis l`arrivée de M. Ouattara au pouvoir en avril 2011 après une crise post-électorale ayant fait quelque 3.000 morts, RSF a souvent critiqué des atteintes à la liberté de la presse, qui visaient la plupart du temps selon elle la presse favorable à l`ancien président Laurent Gbagbo.