Dans cet entretien, le secrétaire exécutif du Conseil supérieur des imams (Cosim) revient sur le sens du maoulid et parle de la cérémonie officielle prévue à la mosquée de la Riviera-Golf.
Les musulmans de Côte d’Ivoire célèbrent le maoulid dans la nuit du samedi 04 au dimanche 05 février. Pouvez-vous rappeler le sens de cette célébration ?
Je voudrais d’abord préciser que l’appellation exacte de cette commémoration est maoulid et non maouloud comme on l’entend souvent. Quand on dit maouloud, le mot prend un autre sens. Il désigne le nouveau-né. Or, il s’agit ici de la naissance du prophète Mohamed qui correspond au terme arabe maoulid. Le maoulid a été un nouveau départ pour l’humanité tout entière. A cette occasion, il est bon de se rencontrer, de se rappeler la vie, les œuvres et la mission du prophète Mohamed, que la paix et le salut de Dieu soient sur lui. Le coran nous dit que le rappel est utile aux croyants. Nous rappelons à cette occasion la vie du prophète. C’est pour dire aux fidèles voilà l’exemple à suivre.
Sous quel signe le Cosim place-t-il le maoulid de cette année ?
Nous sommes dans le temps de la réconciliation. Le prophète, toute sa vie durant, n’a fait que réconcilier les individus avec eux-mêmes, les sociétés, etc. L’exemple le plus frappant est qu’il a été pratiquement chassé de La Mecque. Il a fait l’émigration vers Médine et quelques années après, il est revenu avec 10 mille soldats. Il a repris La Mecque. Il ne s’est pas vengé. Ses parents qui l’avaient chassé sont venus lui demander ce qu’il allait faire d’eux. Et il a répondu : «vous êtes libres ; allez chez vous». Voilà ce que nous attendons des musulmans. Il faut pardonner. Si vous pardonnez, Dieu se chargera de ceux qui ont été injustes avec vous. Ce message avait été lancé par les imams pendant les périodes chaudes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, et il a été suivi. Nous félicitons la communauté pour cela et nous lui disons que chaque fois que le Cosim lancera un message, il faudra le suivre, et si Dieu le veut, il y aura toujours le bonheur non seulement de la communauté musulmane, mais aussi de toute la nation ivoirienne.
Comment se fera la célébration ?
La situation s’étant normalisée dans le pays, il n’est plus question de dire aux gens d’organiser des cérémonies uniquement dans la journée comme l’an dernier. Le Cosim lui-même va organiser la cérémonie officielle à la grande mosquée de la Riviera Golf. Elle va débuter à 22 h pour prendre fin à 23 h. Il y aura une conférence sur le thème : «le prophète Mohamad, modèle de réconciliation et de cohabitation pacifique.» Elle sera animée par Djiguiba Cissé, imam de la mosquée Salam du Plateau. Il y aura d’autres interventions dont celle du cheick Aima Fofana qui va livrer un message à tout le monde. Nous avons invité les membres du gouvernement, le corps diplomatique et les cadres ainsi que toute la communauté musulmane. Nous sommes dans une situation normalisée, prions qu’elle soit plus renforcée.
On assiste à la veille de cette fête à un déferlement humain vers les régions du Nord. Que pensez-vous de ce type de célébration ?
Vous savez, les choses changent. Quand nous étions plus jeunes, ces déplacements se faisaient surtout pour la tabaski. Mais face au déferlement actuel, nous rendons grâce à Dieu. Parce que nous constatons que beaucoup d’imams retournent dans leurs villages pour prêcher et y mettre un peu plus de joie. Et c’est l’occasion de faire des réconciliations, des mariages, des projets de développement et des sacrifices. Nous souhaitons bon retour à tous ceux qui se déplacent et demandons aux forces de l’ordre d’assurer leur sécurité.
Les musulmans de Côte d’Ivoire célèbrent le maoulid dans la nuit du samedi 04 au dimanche 05 février. Pouvez-vous rappeler le sens de cette célébration ?
Je voudrais d’abord préciser que l’appellation exacte de cette commémoration est maoulid et non maouloud comme on l’entend souvent. Quand on dit maouloud, le mot prend un autre sens. Il désigne le nouveau-né. Or, il s’agit ici de la naissance du prophète Mohamed qui correspond au terme arabe maoulid. Le maoulid a été un nouveau départ pour l’humanité tout entière. A cette occasion, il est bon de se rencontrer, de se rappeler la vie, les œuvres et la mission du prophète Mohamed, que la paix et le salut de Dieu soient sur lui. Le coran nous dit que le rappel est utile aux croyants. Nous rappelons à cette occasion la vie du prophète. C’est pour dire aux fidèles voilà l’exemple à suivre.
Sous quel signe le Cosim place-t-il le maoulid de cette année ?
Nous sommes dans le temps de la réconciliation. Le prophète, toute sa vie durant, n’a fait que réconcilier les individus avec eux-mêmes, les sociétés, etc. L’exemple le plus frappant est qu’il a été pratiquement chassé de La Mecque. Il a fait l’émigration vers Médine et quelques années après, il est revenu avec 10 mille soldats. Il a repris La Mecque. Il ne s’est pas vengé. Ses parents qui l’avaient chassé sont venus lui demander ce qu’il allait faire d’eux. Et il a répondu : «vous êtes libres ; allez chez vous». Voilà ce que nous attendons des musulmans. Il faut pardonner. Si vous pardonnez, Dieu se chargera de ceux qui ont été injustes avec vous. Ce message avait été lancé par les imams pendant les périodes chaudes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, et il a été suivi. Nous félicitons la communauté pour cela et nous lui disons que chaque fois que le Cosim lancera un message, il faudra le suivre, et si Dieu le veut, il y aura toujours le bonheur non seulement de la communauté musulmane, mais aussi de toute la nation ivoirienne.
Comment se fera la célébration ?
La situation s’étant normalisée dans le pays, il n’est plus question de dire aux gens d’organiser des cérémonies uniquement dans la journée comme l’an dernier. Le Cosim lui-même va organiser la cérémonie officielle à la grande mosquée de la Riviera Golf. Elle va débuter à 22 h pour prendre fin à 23 h. Il y aura une conférence sur le thème : «le prophète Mohamad, modèle de réconciliation et de cohabitation pacifique.» Elle sera animée par Djiguiba Cissé, imam de la mosquée Salam du Plateau. Il y aura d’autres interventions dont celle du cheick Aima Fofana qui va livrer un message à tout le monde. Nous avons invité les membres du gouvernement, le corps diplomatique et les cadres ainsi que toute la communauté musulmane. Nous sommes dans une situation normalisée, prions qu’elle soit plus renforcée.
On assiste à la veille de cette fête à un déferlement humain vers les régions du Nord. Que pensez-vous de ce type de célébration ?
Vous savez, les choses changent. Quand nous étions plus jeunes, ces déplacements se faisaient surtout pour la tabaski. Mais face au déferlement actuel, nous rendons grâce à Dieu. Parce que nous constatons que beaucoup d’imams retournent dans leurs villages pour prêcher et y mettre un peu plus de joie. Et c’est l’occasion de faire des réconciliations, des mariages, des projets de développement et des sacrifices. Nous souhaitons bon retour à tous ceux qui se déplacent et demandons aux forces de l’ordre d’assurer leur sécurité.
