Le style des équipes est devenu plus adapté au scénario des matchzs. Un système «à la mode» n’émerge pas. L’exploitation des fautes adverses est de règle.
Ce n’est pas toujours celui qui joue le mieux qui gagne. C’est le grand paradoxe noté au premier tour. La meilleure production du Maroc a été contre la Tunisie. Nous y avions même vu la silhouette du champion d’Afrique ! Au bout du compte, le Maroc a perdu. Le meilleur match de la Tunisie a été contre le Gabon, et ce fut la seule défaite tunisienne. A l’inverse, les Ghanéens et les Ivoiriens décriés pour leur jeu peu resplendissant avancent pas à pas !
Le premier qui marque gagne. C’est un constat net. A part le renversement de situation gabonais face au Maroc et quelques rares matchs nuls, celui qui a ouvert la marque a gagné.
L’importance de la première mi-temps. Bien rentrer dans le match est fondamental. Il faut faire fructifier sa débauche d’énergie au tableau d’affichage. Car en deuxième mi-temps, la fatigue accumulée dans un climat chaud (30 degrés) et humide (plus de 80% d’humidité), nivelle les valeurs des deux équipes. Les longues courses deviennent rares. On n’a pas vu de profondes montées des latéraux ou des défenseurs centraux.
L’exploitation des fautes adverses. On a noté un nombre incalculable de ballons perdus dans la phase d’amorce d’attaques (transfert offensif). Et très souvent dans la moitié défensive. Ces ballons récupérés par l’adversaire se transforment immédiatement en dernière passe de but. Ce qui nous fait dire que les équipes «réagissent» aux fautes adverses. Elles sont plus réactives qu’actives. Le Ghana, par exemple, ne se projette à l’avant que suite à une interception de balle, ou balle de contre. Il n’y a pas de volonté de faire le jeu en permanence.
Importance des balles arrêtées. On voit moins de balles arrêtées balancées dans les airs. Le coup-franc de Zita Banangoye contre le Maroc est une merveille. Cheikh Diabaté, le Malien, a frappé le montant contre le Ghana. C’est une longue touche de Moussono qui trouve la tête de Cousin qui dévie sur Aubameyang qui, lui, égalise contre le Maroc. C’est sur un corner direct que Mensah, le Ghanéen, marque contre le Botswana. A partir des quarts, cette denrée deviendra plus précieuse…
Nasser EL FADEL
Ce n’est pas toujours celui qui joue le mieux qui gagne. C’est le grand paradoxe noté au premier tour. La meilleure production du Maroc a été contre la Tunisie. Nous y avions même vu la silhouette du champion d’Afrique ! Au bout du compte, le Maroc a perdu. Le meilleur match de la Tunisie a été contre le Gabon, et ce fut la seule défaite tunisienne. A l’inverse, les Ghanéens et les Ivoiriens décriés pour leur jeu peu resplendissant avancent pas à pas !
Le premier qui marque gagne. C’est un constat net. A part le renversement de situation gabonais face au Maroc et quelques rares matchs nuls, celui qui a ouvert la marque a gagné.
L’importance de la première mi-temps. Bien rentrer dans le match est fondamental. Il faut faire fructifier sa débauche d’énergie au tableau d’affichage. Car en deuxième mi-temps, la fatigue accumulée dans un climat chaud (30 degrés) et humide (plus de 80% d’humidité), nivelle les valeurs des deux équipes. Les longues courses deviennent rares. On n’a pas vu de profondes montées des latéraux ou des défenseurs centraux.
L’exploitation des fautes adverses. On a noté un nombre incalculable de ballons perdus dans la phase d’amorce d’attaques (transfert offensif). Et très souvent dans la moitié défensive. Ces ballons récupérés par l’adversaire se transforment immédiatement en dernière passe de but. Ce qui nous fait dire que les équipes «réagissent» aux fautes adverses. Elles sont plus réactives qu’actives. Le Ghana, par exemple, ne se projette à l’avant que suite à une interception de balle, ou balle de contre. Il n’y a pas de volonté de faire le jeu en permanence.
Importance des balles arrêtées. On voit moins de balles arrêtées balancées dans les airs. Le coup-franc de Zita Banangoye contre le Maroc est une merveille. Cheikh Diabaté, le Malien, a frappé le montant contre le Ghana. C’est une longue touche de Moussono qui trouve la tête de Cousin qui dévie sur Aubameyang qui, lui, égalise contre le Maroc. C’est sur un corner direct que Mensah, le Ghanéen, marque contre le Botswana. A partir des quarts, cette denrée deviendra plus précieuse…
Nasser EL FADEL