Après dix ans de perturbation sociopolitique, le redéploiement de l’administration ivoirienne, est de plus en plus une réalité dans les zones ex-Centre, Nord et Ouest (CNO).
Avec la fin de la crise post-électorale et l’avènement du gouvernement légitime du président Alassane Ouattara, l’administration a véritablement pris fonction. Ainsi, a repris le vaste mouvement de redéploiement des différents services de l’administration ivoirienne. Aussi bien dans le domaine de la sécurité, que dans celui de la justice, de la santé, de l’éducation, de l’économie, de l’administration publique et privée, des infrastructures économiques. Tous les services sont de retour.
La présence du corps préfectoral est un témoignage éloquent. Les différents préfets et sous-préfets, à l’image de celui de la région du Gbèkè, Aka Konin, ont entrepris un vaste programme de rétrocession des bâtiments des différents services de l’Etat. A ce jour, ce sont les locaux de la Douane, de la Préfecture de police, de la Gendarmerie, du 3eme Bataillon, du Génie, des Sapeurs pompiers militaires, des différents Commissariats, de l’INFAS, de la station régionale de la radio Bouaké et bien d’autres qui ont été rétrocédés. C’est le cas dans plusieurs autres localités (Korhogo, Ferké, Odienné…) des ex-zones CNO.
Il est en de même en ce qui concerne le volet de la sécurité. La Gendarmerie, la Police et les Forces républicaines ont été redéployées sur toute l’étendue du territoire national. Il n’est pas rare de constater la présence des agents de forces de l’ordre dans les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, assumant leurs missions. Une bouffée d’oxygène pour les populations des ex-zones CNO.
Tous les services affichent complet
Ces grands commandements de l’armée ivoirienne présents leur donnent à nouveau une certaine confiance. Les corridors sont aujourd’hui animés par les services de police, douane, gendarmerie, eaux et forêts et des forces républicaines. Des difficultés d’ordre matériel et logistique demeurent certes, mais la volonté de sécuriser les populations et leurs biens donne bonne impression, quand on voit ce qui a déjà été fait.
L’administration judiciaire de Bouaké a, depuis quelques jours, commencé ses premières audiences correctionnelles avec la rétrocession de la maison d’arrêt et de correction, qui marque ainsi la reprise des activités de la justice pénale.
Par ailleurs, les services publics, tels que le trésor public, la douane et les impôts ont repris du service. Depuis l’arrivée de la douane à Bouaké en l’espace de trois mois, c’est une recette de plus de 3 milliards de FCFA qui été faite. Ainsi, a-t-on entrepris de grandes reformes allant dans le sens de rassurer les opérateurs économiques de la région, lors d’une rencontre il y a quelques semaines avec ceux-ci, en présence du DG des douanes, Coulibaly Issa.
En matière de santé, c’est le retour d’un important personnel composé d’enseignants et d’étudiants en médecine, qui selon le directeur général du CHU de Bouaké, le Professeur Boa Yapo Félix, va renforcer l’effectif et de la qualité des prestations de service. Malgré quelques soucis financiers et matériels, les différents centres de santé de la région fonctionnent tant bien que mal, la politique de gratuité des soins poursuivant son cours.
Au plan éducatif, en dépit de petits flottements dans le Supérieur (Université de Bouaké et l’URES de Korhogo) le fonctionnement de l’école est au beau fixe. Cela s’est traduit par le retour des étudiants de l’INFAS de Bouaké sur leur site d’antan, malgré l’absence des cours. Ceux de Korhogo y étant depuis 2007. Les lycées et collèges, même s’ils sont confrontés aux grands problèmes d’enseignants (insuffisance d’enseignants avec le retrait des volontaires non pris en compte par les COGES), continuent de fonctionner.
Avec ce vaste mouvement de redéploiement dans les zones CNO, plus précisément à Bouaké, le problème de logements se pose à tous les niveaux. Certains agents redéployés peinent à se trouver un toit pour dormir.
Coulibaly Souleymane,
correspondant à Bouaké
Avec la fin de la crise post-électorale et l’avènement du gouvernement légitime du président Alassane Ouattara, l’administration a véritablement pris fonction. Ainsi, a repris le vaste mouvement de redéploiement des différents services de l’administration ivoirienne. Aussi bien dans le domaine de la sécurité, que dans celui de la justice, de la santé, de l’éducation, de l’économie, de l’administration publique et privée, des infrastructures économiques. Tous les services sont de retour.
La présence du corps préfectoral est un témoignage éloquent. Les différents préfets et sous-préfets, à l’image de celui de la région du Gbèkè, Aka Konin, ont entrepris un vaste programme de rétrocession des bâtiments des différents services de l’Etat. A ce jour, ce sont les locaux de la Douane, de la Préfecture de police, de la Gendarmerie, du 3eme Bataillon, du Génie, des Sapeurs pompiers militaires, des différents Commissariats, de l’INFAS, de la station régionale de la radio Bouaké et bien d’autres qui ont été rétrocédés. C’est le cas dans plusieurs autres localités (Korhogo, Ferké, Odienné…) des ex-zones CNO.
Il est en de même en ce qui concerne le volet de la sécurité. La Gendarmerie, la Police et les Forces républicaines ont été redéployées sur toute l’étendue du territoire national. Il n’est pas rare de constater la présence des agents de forces de l’ordre dans les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, assumant leurs missions. Une bouffée d’oxygène pour les populations des ex-zones CNO.
Tous les services affichent complet
Ces grands commandements de l’armée ivoirienne présents leur donnent à nouveau une certaine confiance. Les corridors sont aujourd’hui animés par les services de police, douane, gendarmerie, eaux et forêts et des forces républicaines. Des difficultés d’ordre matériel et logistique demeurent certes, mais la volonté de sécuriser les populations et leurs biens donne bonne impression, quand on voit ce qui a déjà été fait.
L’administration judiciaire de Bouaké a, depuis quelques jours, commencé ses premières audiences correctionnelles avec la rétrocession de la maison d’arrêt et de correction, qui marque ainsi la reprise des activités de la justice pénale.
Par ailleurs, les services publics, tels que le trésor public, la douane et les impôts ont repris du service. Depuis l’arrivée de la douane à Bouaké en l’espace de trois mois, c’est une recette de plus de 3 milliards de FCFA qui été faite. Ainsi, a-t-on entrepris de grandes reformes allant dans le sens de rassurer les opérateurs économiques de la région, lors d’une rencontre il y a quelques semaines avec ceux-ci, en présence du DG des douanes, Coulibaly Issa.
En matière de santé, c’est le retour d’un important personnel composé d’enseignants et d’étudiants en médecine, qui selon le directeur général du CHU de Bouaké, le Professeur Boa Yapo Félix, va renforcer l’effectif et de la qualité des prestations de service. Malgré quelques soucis financiers et matériels, les différents centres de santé de la région fonctionnent tant bien que mal, la politique de gratuité des soins poursuivant son cours.
Au plan éducatif, en dépit de petits flottements dans le Supérieur (Université de Bouaké et l’URES de Korhogo) le fonctionnement de l’école est au beau fixe. Cela s’est traduit par le retour des étudiants de l’INFAS de Bouaké sur leur site d’antan, malgré l’absence des cours. Ceux de Korhogo y étant depuis 2007. Les lycées et collèges, même s’ils sont confrontés aux grands problèmes d’enseignants (insuffisance d’enseignants avec le retrait des volontaires non pris en compte par les COGES), continuent de fonctionner.
Avec ce vaste mouvement de redéploiement dans les zones CNO, plus précisément à Bouaké, le problème de logements se pose à tous les niveaux. Certains agents redéployés peinent à se trouver un toit pour dormir.
Coulibaly Souleymane,
correspondant à Bouaké