Chers Ivoiriens, après un sans-faute comme l’ont écrit les journalistes ivoiriens qui sont avec nous ici à Malabo, nous voilà en quart de finale de la Can 2012. Demain, nous allons jouer contre l’un des pays organisateurs, la Guinée Equatoriale que personne dans le monde n’attendait à ce stade de la compétition. Cette équipe dans laquelle se trouvent des Ivoiriens et dont la quasi-totalité des joueurs est d’origine étrangère, entend frapper un grand coup demain en nous boutant hors de la compétition. Ça ne sera donc pas facile pour nous, surtout qu’ils vont jouer devant leur public. Il y a quelques jours, ils ont débarqué dans notre hôtel sans nous prévenir et y ont passé quelques heures avant de s’en aller. Ce n’est pas de la provocation, ça ? Ils ont éliminé le Sénégal qui était considéré comme l’un des grands favoris de cette compétition. Donc on espère que vous êtes avertis. Le match de demain ne sera pas facile. Ce n’est jamais facile de jouer contre une équipe qui s’est retrouvée en quart de finale alors qu’au début du tournoi, leur objectif était simplement de réussir à marquer un but avant de sortir.
Et maintenant les voilà en quart de finale. Et ils rêvent de nous épingler sur leur palmarès. Si vous saviez ce que leurs autorités leur ont promis comme argent, vous alliez avoir pitié de nous. Des Ivoiriens vivant ici nous supplient de ne pas les battre sinon la police Equato-guinéenne les renverrait tous au pays et ils ne pourraient plus y revenir. Quel dilemme pour nous ? Demain sera donc un jour décisif. Tout pourra se passer sur le terrain. Mais quoi qu’il arrivera, n’oubliez pas deux choses : premièrement, notre slogan est « on gagne ou on perd ». Et deuxièmement, l’année prochaine déjà, il y aura une autre Can. Donc, on n’attendra pas deux ans comme d’habitude, au cas où… Bonne chance donc à vous, bonne chance aussi à nous et n’oubliez pas de dire aux cardiaques de ne pas suivre ce match. Nous ne voulons rien avoir sur notre conscience. En avant, si Dieu le veut !
Propos « presque » recueillis par
Assalé Tiémoko
Et maintenant les voilà en quart de finale. Et ils rêvent de nous épingler sur leur palmarès. Si vous saviez ce que leurs autorités leur ont promis comme argent, vous alliez avoir pitié de nous. Des Ivoiriens vivant ici nous supplient de ne pas les battre sinon la police Equato-guinéenne les renverrait tous au pays et ils ne pourraient plus y revenir. Quel dilemme pour nous ? Demain sera donc un jour décisif. Tout pourra se passer sur le terrain. Mais quoi qu’il arrivera, n’oubliez pas deux choses : premièrement, notre slogan est « on gagne ou on perd ». Et deuxièmement, l’année prochaine déjà, il y aura une autre Can. Donc, on n’attendra pas deux ans comme d’habitude, au cas où… Bonne chance donc à vous, bonne chance aussi à nous et n’oubliez pas de dire aux cardiaques de ne pas suivre ce match. Nous ne voulons rien avoir sur notre conscience. En avant, si Dieu le veut !
Propos « presque » recueillis par
Assalé Tiémoko